Un musicien sénégalais en grève de la faim depuis deux semaines à Dakar pour obtenir 45.700 euros du parti au pouvoir se dit « prêt à mourir » si cette somme qu’il réclame pour un disque dédié au président Abdoulaye Wade en 2007 ne lui est pas payée.
« Je sais que je vais mourir parce que je ne serai jamais payé », affirme Souleymane Diouf, dit Farah, qui se tenait difficilement debout mercredi dans le hall d’un hôtel du centre de Dakar, vêtu d’un jean et d’une chemise rouge, sandales aux pieds.