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[Video] Une campagne mouvementée qui annonce un scrutin chaud

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La campagne en vue des élections locales de dimanche prochain se termine ce vendredi soir à minuit. 2 700 listes sont en compétition dans toutes les communes du Sénégal. Il s’agit d’élections municipales et départementales. Bilan de campagne.

Les caravanes des nombreux candidats ont sillonné les 552 communes du Sénégal toute la journée. Quelques gros meetings également dans les grandes villes. C’est le cas dans la commune de Grand Yoff à Dakar où l’on va assister à la mère des batailles : le duel entre Khalifa Sall, maire socialiste sortant et la première ministre Aminata Touré, qui jouent tous les deux leur avenir politique.

A Grand Yoff comme à la médina, aux parcelles assainies et à Dakar Plateau, la campagne a été marquée par la montée des tensions. On l’a vue aussi à Rufisque, à Thies, à Ziguinchor à Kédougou ou encore à Matam. On a même parfois assisté à de véritables batailles rangées entre militants avec à la clé plusieurs dizaines de blessés.

Une campagne monotone

« Au final, rien de très grave, mais c’est décevant », commente un analyste. Ce phénomène est dû à la multiplication des listes, aux divisions fratricides au sein de la coalition gouvernementale ainsi qu‘à l’importance des enjeux pour tous ceux qui jouent leur poste et leur carrière.

« C’est vrai qu’il n’y a pas eu beaucoup de débat d’idées et que les promesses étaient toujours un peu les mêmes, reconnaît un candidat. Il y a 2 700 listes en compétition, il ne peut pas y avoir 2 700 programmes ! »
texte rfi.fr
SALL

1 COMMENTAIRE

  1. Mairie de Dakar : La grosse escroquerie se situe ailleurs !
    « Sans conteste, le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a marqué des points, autant dans la gestion de la mairie que dans celle de son image personnelle. Patiemment et obstinément, il a essayé de donner un autre visage à sa ville.
    On ne peut nier le travail abattu par Khalifa Sall par rapport à ses prédécesseurs. Mais le bilan serait peut-être moins reluisant si on faisait une corrélation entre ses réalisations et les moyens mis en œuvre. La salubrité de Dakar laisse encore à désirer et l’éclairage public avec comme corolaire les problèmes récurrents de sécurité est toujours déficient.
    Nous avons la fâcheuse habitude dans ce pays de faire des comparaisons entre ‘médiocre et moins médiocre’. En analysant avec recul les performances de Khalifa on se rend compte qu’en réalité il est dans la même logique de politique politicienne que ses ‘maîtres’. Comment expliquer l’accélération du déguerpissement des ‘ambulants’, comment expliquer le début du pavage des rues de Dakar à quelques mois des élections municipales (cette situation rappelle un ancien Président qui demandait une prolongation de son mandat pour finir ses travaux).
    Comment expliquer le silence assourdissant de Khalifa Sall quand la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation était engagée? Il s’est réveillé de son sommeil quand ses prérogatives ont été touchées, notamment le mode de désignation du maire de la ville.
    Pour les élections locales de 2014, Khalifa Sall a choisi d’aller sur sa propre liste pour se faire élire d’abord au niveau de Grand Yoff puis se réélire à la ville. En filigrane il veut nous ‘imposer’ d’élire dans nos communes des hommes et femmes qu’il aura choisis pour sa coalition. Il doit certainement se dire que nous ne sommes pas encore matures pour prendre les bonnes décisions. » Ceci est le propos liminaire que Monsieur Lansana Gagny Sakho a tenu dans sa contribution sur dakaractu.com.
    Une telle analyse faite par un expert – consultant en Marketing appelle de notre part une réaction qui consiste à interpeller M. Sakho et lui demander quels sont les ratios, agrégats, ou indicateurs sur lesquels il s’est basé pour dire que Khalifa Sall a fait des performances dans sa gestion de la Mairie de Dakar ? Quelles sont les comparaisons, en termes de réalisations d’infrastructures par rapport à ses prédécesseurs, qui lui permettent de dire qu’il a fait des performances ? Quand on sait que depuis deux cent (200) ans, le seul Maire qui ne verra pas (s’il n’est pas réélu) son nom figurer sur une plaque avec la mention « inauguré par.. . » sera Khalifa Sall qui n’a réalisé aucune infrastructure pendant cinq ans. L’homme en est conscient et il nous donne rendez vous pour l’année 2014 pour le faire.
    Depuis plus de quatre ans, la Ville de Dakar n’a pas dépassé sa capacité de mobilisation de ressources de 2009, et les prédécesseurs du Maire actuel ont su financer leurs réalisations sur fonds propres et par la coopération décentralisée.
    Ils n’ont jamais engagé la Ville sur des emprunts à long terme aux fins de masquer des carences dans la mobilisation de ressources que plusieurs bailleurs de fonds n’ont cessé de soulever dans leurs rencontres avec la Ville de Dakar qui a encore des potentialités et des niches de ressources non exploitées (Pour l’année 2014 la Ville de Dakar entend lever plus de vingt cinq milliards d’emprunts à long terme pour financer ses activités) .
    Et, il est important de signaler que la Ville de Dakar connaît des problèmes de trésorerie qui font que sa signature ne fait plus courir les fournisseurs (les appels d’offre de la Ville sont toujours répétés deux ou trois fois avant adjudication ; la plupart des entreprises n’y participent pas). C’est d’ailleurs pourquoi le premier magistrat de la Ville a à maintes reprises fait des appels au Patronat pour demander que leurs entreprises s’intéressent à la vie de l’institution municipale. Quelle entreprise va travailler avec une institution qui paie ses factures au bout de deux ans ou trois ans ? Si jamais elles sont payées bien sûr !
    Rien n’est plus faux que l’ affirmation qui consiste à dire que le Maire actuel a fait des performances, c’est tout à fait inexacte, et nous invitons les uns et les autres à une analyse factuelle et chiffrée que nous irons chercher dans les différentes communications que Monsieur Khalifa Sall nous a servi pendant toute sa mandature, tout en précisant qu’il est une tradition pour un Maire sortant (et candidat à sa propre succession) de présenter un bilan.
    Sur ce point l’attitude des Maires d’arrondissements de Dakar est révélatrice d’un échec patent. Toutes les fois qu’ils ou elles sont interpelé(e)s sur les réalisations, ils ou elles renvoient vers la personne de Khalifa Sall qui, soit dit en passant avait promis de mettre à leur disposition une enveloppe de deux cent millions par an sous forme de Programmes.
    Ils ou elles ont naïvement cru « au Père noël », alors que le Budget réel de la Ville n’est que de vingt sept milliards, avec des dépenses obligatoires qui avoisinent les vingt milliards. Donc, une marge pour les dépenses d’investissement qui n’excède guère les huit milliards restants.
    Un Programme Communes d’arrondissement de deux cent millions d’investissement par an revient à trois milliards huit cent millions que la Ville n’a pas su mobiliser
    Que des chimères !
    L’Homme Khalifa Sall est en train de surfer sur l’ignorance des populations et sur le fait que ces dernières ne cherchent jamais l’information et se contentent de consommer tout ce qu’une certaine presse distille savamment.
    La première question qu’il faut poser est celle de savoir pourquoi il y a eu rupture dans la communication et la mise en ligne des Comptes administratifs et Comptes de gestion de la Ville sur le site Villededakar.org comme promis à l’entame de la mandature. Pourquoi y a-t-il eu une rupture dans la forme de présentation du Compte administratif et son analyse détaillée qui retrace les réussites et les échecs sur les objectifs budgétaires atteints ou non atteints comme celui de 2009.
    Les seuls documents disponibles sur le site sont des budgets qui sont indicatifs et qui renferment des intentions, des vœux pieux ou des projets à mettre en œuvre.
    Le jeudi 21 avril 2011, dans une Lettre adressée aux Dakarois et dakaroises le Maire de Dakar nous disait : « En prenant fonction le 22 avril 2009, nous avions inscrit l’action municipale dans une gouvernance participative et inclusive. Cela nous l’avons fait pour répondre à cette exigence légitime des citoyens d’être associés à la gestion des affaires publiques, et par conviction. En effet, et je l’ai déjà indiqué dans la lettre que j’ai adressée aux Dakaroises et aux Dakarois au seuil de l’année 2011 « la démocratie, c’est la permanence du dialogue entre les élus et leurs mandants. »
    C’est dans le cadre de ce dialogue permanent que j’avais aussi indiqué que désormais à la fin de chaque exercice budgétaire, je partagerais avec nos mandants un compte rendu annuel de mandat pour échanger avec eux sur l’action municipale, ses réussites, ses échecs, ses insuffisances. Aussi, vous me voyez désolé de n’avoir pas pu sacrifier au début de l’année à ce qui, à mes yeux, représente un exercice rituel dans nos rapports avec les populations. Nous n’avons pas pu le faire au début de l’année en raison de contraintes liées à la préparation et à l’organisation du Forum Social Mondial que Dakar a eu le privilège d’accueillir au mois de février dernier.
    En tenant cette rencontre aujourd’hui, j’ai voulu marquer le symbolisme qui s’attache à cette date parce qu’elle représente la veille du deuxième anniversaire de notre prise de fonction. Si 2009 a été d’abord une année d’assainissement des finances de la Ville avec pour objectifs prioritaires la contraction des dépenses et le règlement de la totalité des arriérés de paiement réguliers et ensuite une année de restructuration budgétaire, l’exercice 2010 a surtout consisté à réaliser le programme prioritaire d’investissements.
    Ce programme a porté principalement sur l’exécution des travaux de réhabilitation et d’entretien du réseau d’éclairage public, sur des travaux de réfection et de réhabilitation de 88 écoles, de 4 marchés, de 6 centres de santé, de 5 centres socioculturels, de 10 stades ou terrains de sports et de 16 équipements administratifs. Tous ces travaux, réalisés dans le but d’améliorer la qualité du service public municipal, ont été déjà réceptionnés ou le seront très prochainement.
    2010 a été aussi l’occasion de réaliser des investissements dans les services sociaux de base. En plus des travaux de réfection des écoles élémentaires, des centres de santé et des postes de santé pour améliorer l’accueil et les conditions de travail, des actions ont été engagées pour les rendre plus accessibles et pour améliorer la qualité de leurs services. »
    Encore une fois, il est notable qu’il n’a pas tenu promesse, car n’ayant pas du tout sacrifié à cet exercice de transparence et de reddition de comptes.
    Il est évident que Khalifa Sall n’a fait aucune performance dans sa gestion de la Ville de Dakar. C’est ce qui explique le fait que cet Homme politique a su subtilement éviter de présenter aux Dakarois et aux Dakaroises un Document–Bilan comme l’a fait son prédécesseur en 2008, en indiquant ce que Mamadou Diop a fait durant son magistère et tout ce que lui, Papa Diop, a fait en terme de réalisations au niveau de la santé, de l’éducation ,de la culture, de la construction d’hôtels de commune dans les arrondissements de la Ville, de mobilier urbain, etc.
    Aujourd’hui tout le monde s’accorde sur le fait que Monsieur Mamadou Diop a construit une administration municipale en recrutant des polytechniciens et des cadres supérieurs et il a offert au personnel des opportunités de formation continue pour atteindre des objectifs de capacitation dans tous les domaines de compétence. D’autre part, il a dessiné une ambition à la Ville de Dakar avec une vision de modernité, d’urbanité et de développement durable.
    Monsieur, votre comparaison entre le Maire sortant et ses prédécesseurs n’est pas bonne et la démonstration la plus éloquente est tirée du Rapport PEFA de 2009 qui atteste que la plus grande performance de la Ville de Dakar, entre 2000 et 2007, est d’avoir mobilisé un budget qui a été multiplié par 2,4 (Budget qui est passé progressivement de 08 à 27 milliards). Avec des taux de réalisation de 70% en 2005 ,80% en 2006 et 65% en 2007 par rapport aux prévisions. Quels ont été les taux de réalisation de 2009 à 2013 ?
    Le constat est là, Khalifa Sall au lieu de présenter un Bilan de ses cinq ans de magistère à la tête de la Ville de Dakar cherche vaille que vaille à nous inviter dans une bataille de positionnement en direction de l’élection présidentielle de 2017. C’est un secret de polichinelle que dans les coulisses de l’Hôtel de Ville, d’aucuns l’invitent à quitter le Parti socialiste et d’avoir le courage de faire comme les autres, créer son propre parti ou mouvement. Et de fait, il cherche à se présenter comme une victime expiatoire de l’acte 3 de la décentralisation qui le viserait personnellement. Que nenni !!!
    En voulant faire des élections locales de 2014 un test de popularité en direction d’une reconstruction ou d’un éventuel départ du Parti socialiste, Takhawou Dakar (ou Takhawal Dakar) et Khalifa Sall ont cherché à divertir les Dakarois et les dakaroises.
    La gestion de Ville de Dakar n’a jamais été aussi calamiteuse, approximative, sans vision, émotionnelle et partisane, tant elle est jalonnée de scandales étouffés, de faits et chiffres qui méritent d’être portés à la connaissance des Dakarois et Dakaroises afin d’apprécier la gestion des Hommes et femmes sur qui leur choix s’était porté en mars 2009 pour barrer la route à une dévolution monarchique qui devait passer par la Ville de Dakar .
    En clair, il nous faut éviter de tomber dans le piège de l’émotion ,de la sympathie et de la victimisation politique que l’on tente de nous vendre à travers une communication politique savamment orchestrée et bien huilée qui cache bien une stratégie d’accaparement de la chose politique à des fins purement intéressées par un groupuscule qui a vendu aux sénégalais et sénégalaises Benno Siggil Sénégal et ses Assises en 2012 et Taxawou ou Taxawal Dakar en 2014 .
    Le CABINET DU MAIRE : creuset d’incompétences, laisser aller-laisser faire
    De mémoire de Dakarois ou Dakaroises un cabinet n’a jamais été aussi pléthorique,40 personnes ! Mamadou Diop et Papa Diop n’ont jamais dépassé plus de la quinzaine de conseillers ou chargés de mission, et le dernier nommé a su conserver la même structure et certains membres du Cabinet de son prédécesseur.
    Le plus décapant dans le choix des membres du Cabinet du Maire est qu’ils sont essentiellement des enfants de vieux barons du Parti socialiste qui ont pour la plupart trouvé là leur tout premier emploi et qui portent pompeusement le titre de Conseillers ou Chargés de mission avec un niveau de rémunération salariale de six cent à huit cent mille francs. Alors que ceux ou celles, parmi eux et elles, qui ont un niveau supérieur à Bac + 2 se comptent sur les doigts d’une seule main !
    Le fait à souligner, est le nombre de contrats spéciaux qui s’attache à cette façon de faire. Et cela a engendré une masse salariale qui a atteint un milliard trois cent millions pour les émoluments de ces privilégiés du Cabinet que le Maire a entendu soustraire à la précarité qui est le lot des agents municipaux. Une grosse discrimination, dés lors qu’ils gagnent un salaire de loin supérieur à ceux des responsables de structures opérationnelles qui sont soumis à la rigueur du statut des agents municipaux non fonctionnaires. Tant bien même que certains d’entre ces agents sont titulaires de maitrîses et de doctorats ou leurs équivalents.
    Laisser aller, laisser faire, tel est le mode de gestion de cette entité où le Premier Magistrat de la Ville a foulé aux pieds tous les textes légaux et réglementaires qui encadrent la composition d’un Cabinet. Tant par le nombre pléthorique, que par le non respect des règles qui sont édictées par un décret et des circulaires.
    Un Directeur de Cabinet titulaire du BFEM (fils d’un ancien ministre du Parti socialiste), tandis que son Adjointe est classée Attachée d’administration, donc titulaire de moins qu’un Baccalauréat.
    La norme est qu’il faut être un agent de la hiérarchie A ou son équivalent. Et rien que la lecture des numéros de matricule renseigne sur la supercherie du Maire qui dans son arrêté de nomination fait du Directeur de Cabinet un cadre administratif et financier. Le même mode opératoire est souvent utilisé pour masquer la carence de ces enfants de barons du parti socialiste pour que l’on puisse les mettre à la tête de certaines structures de la Ville, mettant de fait des agents plus diplômés et plus compétents sous leur autorité.
    Dans le même sillage et pour permettre à ses protégés de faire une « diplômation rapide » et « à la carte », ces derniers sont inscrits dans des écoles prestigieuses à Paris et font la navette Dakar – Paris, Paris – Dakar pour prendre des cours et rentrer suivant une périodicité bien déterminée aux frais de la Ville. Privilèges, que les autres cadres de la Ville de Dakar n’ont pas. Il faut dénoncer ce fait en ce sens que ça impacte lourdement sur le Budget de la Ville en terme de prise en charge de scolarité, de frais de mission ou de voyages et de billets d’avions. Et lorsqu’il s’agit de plusieurs personnes (Directeur de cabinet, Secrétaire Général Adjoint, membres du Cabinet, membres du Conseil municipal, etc.) cela fait désordre. C’est d’ailleurs cela qui explique que la rubrique Voyages et frais de missions a été multiplié par trois.
    Au moment où les agents de la Ville voient leur prise en charge médicale être rejetée par certains hôpitaux pour défaut de paiement, ces privilégiés se font soigner en France ou au Maroc au vu et au su de tout le monde !
    L’autre fait marquant dans ce Cabinet est qu’au vu et au su de tout le monde, il ya des Conseillers et Chargés de mission qui perçoivent un salaire de la Ville et qui travaillent dans d’autres établissements privés à plein temps ou sont établis à l’étranger à l’image de la fille du frère de L. Diack ( M. Diack) qui est Commerciale dans une agence immobilière et Conseillère technique du Maire Titulaire d’un BTS en électricité , de la fille de l’ancienne Directrice de la Croix Rouge S.S. Coulibaly qui vit en France qui perçoit son salaire ,ou de la fille de cet ancien Maire de Dakar qui gère ses affaires personnelles et qui déclare urbi et orbi que ce n’est pas son salaire de la Ville de Dakar qui la fait vivre. Le compte est loin d’être exhaustif !
    Une autre incongruité est la présence d’une femme qui n’a pas la nationalité sénégalaise ( elle est de nationalité française et serait la cousine de Madame Sall) qui occupe la fonction de Secrétaire Particulière du Maire, ce qui est contraire à la loi qui interdit formellement cette situation, il faut être de nationalité sénégalaise pour travailler dans une institution publique.
    L’oncle du Maire qui est un militaire à la retraite, est aussi nommé Secrétaire Particulier et bénéficie d’un contrat spécial. Quid de son chambellan ancien émigré qui est rentré d’Italie pour intégrer le Cabinet et de son fils engagé comme chauffeur personnel qui effectue des missions en Europe aux frais de la Ville. Cette autre femme de ménage que Madame Sall elle même a fait engager au Service du Protocole !
    L’autre anecdote que l’on se raconte et qui fait désordre dans les couloirs de la Ville de Dakar, c’est l’histoire de la nièce du Maire Responsable des Relations extérieures qui sous le couvert d’une mission, alors qu’elle était en congé, s’est fait prendre en charge par la Ville pour aller en vacances en France. Sa fille étant tombée malade à Paris, c’est le Maire qui par des acrobaties fait prendre en charge l’hospitalisation de la fille par la Ville.
    C’est de LA GOUVERNANCE TRANSPARENTE ?
    LE PAVAGE : Coût six milliards
    Ce programme pour l’embellissement et le désensablement des rues de Dakar prête beaucoup à équivoque dans sa conception et son exécution. Et ce qui est surprenant est que ces travaux ne sont pas exécutés par les Services de la Ville de Dakar. Ils ont été externalisés donc confiés à un prestataire extérieur ( Mor Dieye ) et sont pilotés par Moussa Sy Maire des Parcelles Assainies et la Directrice de Cabinet Adjointe Madame Dieye Rahmet Sow, comme si les services techniques de la Ville étaient incapables de les faire.
    Il est évident que cette opération n’a fait l’objet d’aucune étude sérieuse pouvant renseigner sur le nombre de mètre carré à paver dans Dakar et dans chaque commune d’arrondissement.
    Tout au plus, c’est des édifices publics qui font l’objet d’un pavage parcellaire ou des lieux de culte, et quelques grandes artères de Dakar pavées en partie qui sont présentés aux populations. Opération -tape à l’oeil! Cette opération qui dure depuis 2010 n’a pas été exécutée dans beaucoup de communes d’arrondissement, et donne l’air d’être une opération électorale.
    La somme faramineuse de six milliards de nos francs a déjà été injectée selon les dires du Maire lui même. Cette déclaration laisse plus d’un dubitatif.
    Six milliards de nos francs pour 112 806 m2 réalisés 27 151 m linéaires réalisés ? (sans aucune référence sur le nombre de mètre carré et mètre linéaire prévus) et la construction d’une usine que le Maire propose au Conseil municipal de racheter à plus de cinq milliards de francs en 2014 (cf. déclaration liminaire Présentation Budget 2014 le 30 janvier 2014 ). Il ya du louche, dés lors que cette société a été montée au Burkina Faso et appartiendrait à des proches du Maire sortant.
    Le plus renversant dans cette opération, c’est le mode de paiement qui est direct, le prestataire présente ses factures sans aucun contrôle des services techniques et financiers de la Ville de Dakar sur la matérialité des opérations.
    Quid de l’assainissement de Dakar qui a un vieux réseau inopérationnel datant des années avant indépendance. Les exemples de Ponty , Lamine Gueye , Emile Badiane, de la Médina ou de Bopp en période hivernale sont assez éloquents, le réseau ne fonctionnant pas sur ces artères , les eaux de pluie suivent la pente pour ruisseler vers le Service d’hygiène, pour la zone du Plateau, et stagnent dans les autres zones. Les Techniciens qui ont défendu la thèse du couplage Pavage – Assainissement n’ont-ils pas raison de dénoncer les sommes faramineuses engagées dans ce programme.
    LE LAIT A L’ECOLE : Un milliard six cent millions par an
    Depuis 2010, ce programme en cours a coûté un milliard six cent millions par année. Ayant fait l’objet d’un appel d’offres au début du Programme remporté par la société SIAGRO ( Kiréne). L’appel d’offres n’a jamais été renouvelé, alors qu’au Sénégal, l’article 7 du Code des collectivités locales stipule que les collectivités locales disposent de budgets et de ressources propres. Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses de la commune pour une année financière.
    Donc, au début de chaque exercice, par respect à cette disposition du Code des collectivités locales, au Code des marchés publics et par souci d’équité, l’appel d’offres concernant le LAIT A L ‘ECOLE devait être renouvelé. Mais là n’est pas le souci » du meilleur élève » de l’A.R.M.P. qui n’a pas été vigilante sur ce projet qui n’a pas un caractère pluriannuel, dés lors que l’entité de contrôle et de surveillance n’a pas exercé son rôle sur ce dossier.
    Mais l’escroquerie du programme LE LAIT A L ‘ECOLE se situe dans la distribution du produit aux élèves dans les écoles. C’est la société adjudicatrice qui procède directement à la livraison dans les écoles de Dakar. Aucune structure administrative de la Ville de Dakar n’intervient dans ce Programme pour exercer un contrôle sur pièce et sur place. L’inspection académique (I.A.) et les inspections départementales (IDEN) sont juste conviées à des cérémonies solennelles. Comment un tel Programme peut il être laissé à une société privée qui livre directement en roue libre dans les écoles sans contrôle des livraisons ou de la qualité par quelque entité que ce soit ?
    Faire un chiffre d’affaires de plus de six milliards avec une institution publique en violation de toutes les règles de la comptabilité publique est là une entorse grave à la transparence.
    Une autre interrogation sur les rapports de la Ville de Dakar et la Société SIAGRO – Kiréne est celle de savoir : quel contrat commercial lie les deux entités, en termes de publicité, pour que le nom de l’institution publique soit confondu à celui de Kiréne dans les opérations hivernales de « Plages Propres » ? Quelles sont les retombées financières pour la Ville ?
    ORANGE ABONNEMENTS/INVESTISSEMENTS
    Dans les dispositions qui régissent la comptabilité publique, les sommes versées au titre des consommations mensuelles sont appelées des Abonnements. Il s’agit souvent des sommes versées à la SDE, à la SENELEC, et à la SONATEL.
    Avec la Sonatel pour contourner les rigueurs des appels d’offres, la Ville de Dakar paie mensuellement la somme de vingt millions de francs facturés comme des abonnements, alors que cette opération constitue des investissements immatériels en informatique qui n’ont fait l’objet d’aucune étude, d’aucune programmation au Budget et d’aucune validation.
    Ce programme avec la Sonatel consiste à doter des écoles élémentaires en salles informatiques avec un accès gratuit à l’internet, là où le bat blesse, c’est que ce Programme est piloté par la société prestataire de service qui facture chaque mois la somme de vingt millions depuis quatre ans et cela constitue presque un milliard d’investissement qui passent dans une rubrique budgétaire qui n’est pas le sien. Et pendant que la Ville investit dans des écoles élémentaires, beaucoup de structures de la Ville sont laissées dans un dénuement total ou ne bénéficie même pas de câblage informatique ou électrique à l’instar du Building communal ou la DST qui sont restés des chantiers inachevés depuis plus de trois ans.
    MEILLEUR ELEVE ARMP/ CHAMPION DES CHANTIERS INACHEVES ET DU CONSTAT DE DEFAILLANCE
    Sous le magistère de Khalifa Sall, le nombre de détournements et de malversations étouffés est effarant. Le cas de la Piscine olympique qui a connu deux cas qui sont restés impunis et passés en perte et profit est révélateur.
    Le premier détournement à la Piscine olympique a été l’œuvre d’un régisseur de recettes qui est parti avec plusieurs mois de recettes en période estivale où la Piscine fait un chiffre d’affaire journalier d’ un million deux cent francs en moyenne. Le coupable identifié n’a fait l’objet d’aucune poursuite et il était à quelques mois de la retraite. Ayant fait des émules en la personne du Directeur lui-même, ce dernier a été tout simplement poussé à la démission sans aucune poursuite.
    Tel a été le cas de la Radio municipal et du Projet de Biométrie où des prestataires bénéficiant de complicités dans la chaîne financière et dans le Cabinet du Maire ont pu se faire établir des procès verbaux de réception par des Responsables de services pour cinquante millions pour le premier nommé et trente millions pour le deuxième, alors que les services facturés n’ont jamais été exécutés. Et dans ces affaires, seul le responsable de la Radio municipal a fait l’objet d’une affectation à la Piscine olympique. (Moussa TAYE)
    Et l’on se rappelle encore des malversations au niveau du Samu municipal dont le journal « l’Observateur » s’est fait l’écho il ya quelques jours. Quelles ont été les actions judiciaires que la Ville de Dakar a initiées pour tirer au clair ces affaires. Faut- il les passer en perte et profit pour protéger des intouchables ? Faut-il passer en perte et profit les malversations enregistrées au Centre de formation municipal ?
    FONDEM ( ex Crédit municipal )
    L’année 2011 a été déclarée « année sociale » par le Maire Khalifa Sall, et à ce titre une ligne budgétaire de deux cent millions a été votée par le Conseil municipal pour financer les activités de la structure. A la surprise de la Directrice du FONDEM, cette somme a fait l’objet d’un virement de crédit, donc affectée à d’autres activités sans aucune information. Face à cette situation, Madame la Directrice (Fille de Cheikh Tidiane Sy al Maktoum) a préféré rendre sa démission sans tambour ni trompette pour dénoncer la méthode qui frise l’irrespect et l’infantilisation des rapports avec les collaborateurs. Depuis, Son poste est resté vacant.
    Il est surprenant d’entendre en pleine campagne, le Maire sortant promettre aux femmes de Dakar des financements du Fondem qui n’est que l’ombre d’une institution de financement depuis que la Directrice est partie pour se consacrer à ses activités dans son propre Cabinet sis au Point E.
    Le Maire de Dakar avait dans la même veine ridiculisé sa cousine (fille de Abdou Aziz Sy Al Amine) qui a été nommée Responsable du Service Accueil des usagers et Dialogue citoyen (structure rattachée au Cabinet au même titre que le Dakar Municipal Project) et lorsqu’il s’est agit de lui en donner les attributs et autres privilèges, ce dernier lui a préféré la personne d’une ancienne journaliste du groupe Sud (DIE MATY FALL) qui a reçu la voiture de service et les autres avantages. Ce qui a poussé la première nommée à demander une indisponibilité pour éviter le ridicule.
    Aussi, dans sa façon de manager les agents et les structures le Maire sortant a poussé certains proches collaborateurs à la démission pour incompatibilité et par refus de l’infantilisation des rapports de travail (deux responsables de la communication, l’inspecteur des services qui s’est remis à la disposition de son ancien corps du ministère des Finances).
    Centre hémodialyse Liberté 6, I.H.S Médina
    Les flops de la ville de Dakar, autant les projets étaient bien pensés par les initiateurs, autant la Ville de Dakar qui en a fait la publicité pour l’inauguration ne s’est jamais acquittée de sa contribution financière, et de ses engagements, ce qui a plombé la bonne marche de la première nommée qui a finalement fait l’objet d’une fermeture par le Ministère de la santé à cause de la présence de plomb dans les appareils utilisés. Tandis que pour la deuxième la participation financière de la Ville de Dakar tarde toujours à tomber.
    Groupes électrogènes :
    Au cours de l’exercice 2010 une vingtaine de groupes électrogènes devant servir à équiper les centres de santé ont été acquis après un appel d’offres remportés par une société qui n’était pas spécialisée dans le domaine (W.T.C.) et c’est presque deux ans après que cette société a pu positionner les groupes électrogènes qui n’ont jusqu’à présent pas été mis en service après réception (alors qu’il fallait procéder à un constat de défaillance). Cette opération inscrite au Budget pour deux cent millions a finalement couté la bagatelle de cent cinquante quatre millions (suivant Rapport ARMP – KPMG sur exercice de 2010) pour du matériel qui n’est pas opérationnel. Un détour dans ces centres permettra de constater le fait.
    Tony Matar DIAGNE
    Citoyen de Dakar

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