C’est l’épilogue d’une affaire qui avait mis en émoi la police judiciaire parisienne, renseigne Libération qui indique que d’aucuns parlaient même d’un nouveau « Guy Georges » en référence au tueur de l’Est parisien, auteurs des meurtres de sept jeunes femmes dans les années 1990.
Vendredi dernier, informe le journal, Alassane K., 43 ans, a été condamné par la Cour d’assises de Paris à 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté de 17 ans pour viols de deux majeures et d’une mineure. Des faits commis à la fin de l’année 2011 dans les XIVe et XVe arrondissements de la capitale et dans l’Essonne. Au cours d’une des agressions, rapporte-t-on, l’accusé avait tenté de tuer sa victime en lui portant une vingtaine de coups de couteau. Les jurés n’ont pas assorti leur peine d’une mesure de rétention de sûreté qui consiste à placer un criminel, considéré comme particulièrement dangereux dans un centre sûreté à l’issue de sa peine de prison – comme l’avait demandé l’avocat d’une des victimes ainsi que le représentant du ministère public.
Les premier faits remontent, d’après nos confrères, au 23 décembre 2011. Le prévenu avait surpris ses deux victimes alors qu’elles regagnaient leur domicile. Sous la menace d’un couteau, Alassane K., de nationalité sénégalaise – déjà condamné à une peine de sept ans de prison pour viol commis alors qu’il était mineur – avait abusé d’elles. La troisième victime, une mineure de 15 ans, avait été agressée cinq jours plus tard, le 28 décembre 2011, alors qu’elle rentrait chez elle. Il avait été interpellé en Belgique, quelques semaines après les faits, alors qu’il venait d’y être incarcéré.
Leral