En effet, dans une interview (à paraitre dans Jeune Afrique de ce lundi 19 décembre 2016) et parcouru avant parution par dakarposte.com, le successeur de Me Wade s’est exprimé sur le « cas Karim ».
Assez concis, l’actuel locataire du Palais de l’avenue Roume dira simplement: » le Sénégal a adopté une politique rigoureuse qui n’était pas évidente dans un pays africain. Nous avons réactivé la Cour des Comptes, réformé la magistrature et le code des marchés publics. Nous avons également installé un certain nombre d’organes, dont l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), doté de moyens suffisants pour pouvoir agir efficacement. L’objectif n’étant pas tant la répression que la pédagogie, pour que les gens comprennent que nous n’avons pas d’autre choix que de travailler dans le sens de la bonne gouvernance. Pour le reste, notamment les affaires qui intéressent les médias, allusion faite à Karim Wade, la justice s’est prononcée; c’est ce qu’on appelle l’autorité de la chose jugée. Je n’ai aucun autre commentaire à formuler à ce sujet » Interpelé sur l’esclandre Aliou Sall, l’actuel locataire du Palais Présidentiel a pris la défense de son frère de maire: « je ne mêle jamais ma famille à la gestion du pays. Si mon frère a été amené dans des affaires de sociétés privés, c’est parce que je lui avais justement indiqué très clairement dès ma prise de fonctions qu’il ne bénéficierait jamais de ma part d’un décret de nomination, notamment en raison de l’histoire récente du Sénégal (Wade père et fils) et parce que je ne voulais pas être accusé de népotisme. Je lui avais même conseillé à l’époque d’essayer de voir dans le privé. Lorsque plus tard il est venu me dire qu’il avait signé un contrat avec une compagnie qui fait de l’exploitation pétrolière (Timis Corp », honnêtement , je ne voyais pas quel problème cela pouvait poser. Les médias ont pensé le contraire et la polémique a enflé. Je l’ai donc appelé pour lui dire que compte tenu de la confusion entretenue, il fallait qu’il quitte cette société, ou du moins, il ne travaille pas sur les activités de cette société au Sénégal. C’est injuste pour lui, mais c’est ainsi fait. Son frère est président, il doit en tenir compte; idem en politique puisqu’il a été élu maire de Guédiawaye. Il est allé à la bataille tout seul, sans mon aide. Et, il a gagné »
Cible de nombreuses critiques pour son « implication manifeste », pour paraphraser l’opposition, dans le domaine des hydrocarbures, le frère du chef de l’État Macky Sall a fini par quitter la compagnie dirigée par l’homme d’affaires australo-roumain Franck Timis.
L’opposition, contre laquelle les deux hommes ont porté plainte, avait, faut-il le rappeler, manifester un peu partout pour réclamer plus de transparence dans cette affaire. Dénonçant une » campagne de diabolisation » à son encontre, dans un message privé sur sa page Facebook consultée par les radars de dakarposte.com, Aliou Sall indiquait que Timis Corporation, dirigée par l’homme d’affaires australo-roumain Franck Timis, lui a désormais confié » le développement des projets d’avenir » en Afrique.
Le groupe Timis est associé à la compagnie américaine Kosmos Energy, basée à Dallas, pour l’exploitation des réserves de gaz d’un gisement à cheval sur la Mauritanie et le Sénégal.
dakarposte.com
Il peut proteger son frere, c’est avant tout son frere. Mais les Senegalais ne vont ni le proteger ni proteger son frere a l’heure du bilan.
Macky tu as vendue ton frere car Aliou sall ne travaillait pas pour timis corp , mais plutot a une compafnie basee a hong kong qui selon watou Senegal a ete dissoute il y a quelques mois de cela