Les députés de la mouvance présidentielle comme ceux de l’opposition n’ont pas apprécié les 26 décrets d’avances auxquels a fait recours le gouvernement, après seulement moins d’un an de fonctionnement. Et ils l’ont fait savoir au ministre de l’Economie et des Finances, hier, lors du vote du projet relatif à la première loi de finances rectificative pour l’année 2013.
Le projet de loi relatif à la première loi de finances rectificative pour l’année 2013 a été adopté, hier. Même si cette loi a été votée par une grande majorité des députés, la question qui a le plus préoccupé ces derniers reste le nombre de décrets d’avances. En moins d’un an, le Président Macky Sall a fait recours à 26 décrets d’avances. Les députés, de la mouvance présidentielle comme ceux de l’opposition, se sont interrogés sur les urgences qui ont poussé le gouvernement à recourir à ces décrets d’avances. Selon le député Cheikh Seck, ce qui est le plus gênant dans cette loi de finances rectificative est les décrets d’avances. ‘’26 décrets d’avances, c’est trop.
Je ne peux pas comprendre qu’il y ait une urgence pour que 26 décrets d’avances soient prises’’, s’offusque-t-il. Pourtant, le gouvernement sortant avait fait recours à 8 décrets d’avances dans sa dernière loi de finances rectificative. Ce qui avait été décrié l’année dernière par les députés de la 11ème législature. Pour cette année, les décrets d’avances listés par le gouvernement constituent une enveloppe de plus de 100 milliards de F CFA, informe le président du groupe parlementaire libéral, Modou Diagne Fada. ‘’Qu’est-ce qui est à l’origine de ces décrets d’avances ? Qui sont les bénéficiaires ?, se demande-t-il. ‘’Tous ces décrets d’avances sont gagés sur des annulations d’égal montant’’, répond le ministre de l’Économie et des Finances. ‘’Ces décrets d’avances sont conformes à la loi. Ils sont aussi exécutés exactement comme les crédits inscrits dans la loi. Ils font l’objet de liquidation et de paiement dans les mêmes procédures. On les a mis en place pour faire face à des urgences’’, rassure-t-il.
‘’Les urgences ne souffrent d’aucune contestation’’
Parmi les urgences qui ont poussé le gouvernement à recourir à ces types de décrets, Amadou Kane liste les subventions allouées aux universités pour 9,5 milliards pour faire face au dernier trimestre de 2012, le paiement des bourses et allocations du dernier trimestre de 2012 pour 10 milliards, le sommet de l’Africités, la subvention de l’hémodialyse pour 1,5 milliard, les inondations, etc. ‘’La nature de ces urgences ne souffrent d’aucune contestation’’, ajoute, M. Kane. ‘’L’année dernière on avait décrié les décrets d’avances. Cette année encore nous allons les décrier. Trop c’est trop. Ces décrets, nous allons le suivre et s’il y a des zones d’ombre, nous allons ouvrir une commission d’enquête parlementaire’’, dit le président du groupe majoritaire, Bennoo Bokk Yaakaar.
Dans cette loi de finances rectificative, le budget de la présidence de la République a connu une hausse de plus de 32 milliards. Son budget passe de 76 milliards à 109 milliards. Mais, cela se justifie, selon le ministre de l’Économie par l’organisation du sommet de la Francophonie que le Sénégal doit accueillir en 2014. Il sera alors construit à Diamniadio un centre de conférence pour cette manifestation. En plus de la présidence de la République, les budgets de la Primature et du ministère des Affaires étrangères en ont bénéficié. Les ressources et les charges de la loi de finances sont arrêtées pour l’année 2013 à 2527,036 milliards.
ALIOU NGAMBY NDIAYE
enqueteplus.com
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »
Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.
Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)
Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.
———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
DÉCLARATION SAES
La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
Devant le constat :
d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….
…
L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
Ainsi, l’AG exige :
le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.
Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
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SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.
APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.
Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.
LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.
Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.
VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
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