Ce dernier lui aurait répondu que ce n’était pas son rôle de prendre le pouvoir. « En 1988, rappelle Mme Mbow, les militaires ont bien géré le maintien de l’ordre. » Et d’ajouter qu’en 2000, ce sont les militaires qui ont mis la main au processus ayant abouti à l’alternance. Pour le professeur Babacar Diop Buuba, Médiateur de l’Ucad, il a reconnu que le vote des militaires est un débat. Il a toutefois dit que « les militaires, en civil, doivent voter le même jour que les autres citoyens ». « Leur vote avant le jour du scrutin est très dangereux », a alerté le Pr Diop, par ailleurs coordonnateur du Groupe d’initiatives solidaires et citoyennes (GISCI), porteur de la candidature à la présidentielle de 2012 de l’ancien ministre Ibrahima Fall. C’est le 19 juin 2006 que le Parlement a levé l’interdiction du vote des corps militaires et paramilitaires privés du droit de vote dans notre pays suite aux événements de 1962.
Lagazette.sn