Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a inauguré hier, jeudi, 1er avril, le siège du Groupe Walfadjri. A cette occasion, le Chef de l’Etat a affirmé qu’il n’est « pas un président qui achète les journalistes ». C’est pourquoi, il a invité la presse à une rencontre après la célébration du cinquantenaire de l’indépendance pour échanger dans le but de trouver des solutions aux problèmes.
« Nous pourrons nous retrouver pour discuter, après les festivités marquant le cinquantenaire de notre accession à la souveraineté internationale. Je ne suis pas un président qui achète les journalistes. Mais il est de mon devoir de les soutenir ». C’est le président de République, Me Abdoulaye Wade qui répondait ainsi au plaidoyer du président du Groupe Sud Communication, Babacar Touré pour une presse libre et indépendante doté de moyens dans un environnement favorable. C’était hier, jeudi 1er avril, lors de l’inauguration de la « Tour de Marbre », le siège du groupe Walfadjri, sis à la route du Front de terre.
Le président de la République qui a expliqué les raisons de sa présence : « Je suis des vôtres. Et ce n’est pas pour vous faire plaisir quand je dis que j’ai l’âme d’un journaliste. Je crois à la presse comme dimension de la démocratie. La presse a joué un rôle important dans la survenue de l’alternance en 2000 au Sénégal. Tout cela m’attache à la presse », a-t-il martelé. C’est pourquoi il se dit « surpris de ne pas être compris par les journalistes » car il n’a pas besoin qu’on lui fasse plaisir. « Je n’en n’ai pas besoin », dit-il.
Pour lui, la presse est un « facteur d’éducation et de formation, de renforcement de la démocratie. La presse libre chasse la magouille en la dénonçant, en la portant à la connaissance des autorités. J’ai toujours respecté le droit de la presse à l’information. C’est pourquoi les portes du palais sont ouvertes aux journalistes pour avoir accès à la bonne information. J’ai demandé à mon gouvernement de s’ouvrir à la presse », a-t-il martelé.
Dans le même sillage, Me Abdoulaye Wade a regretté le fait qu’il n’existe pas de « journal bilingue paraissant en même temps dans les capitales des pays africains ». De même, il n’y a pas de Radios, de télévisions panafricaines pour relever le défi de l’information internationale. « Le gouvernement est prêt à donner les moyens aux jeunes ambitieux décidés à porter ce projet » a-t-il rassuré. D’ailleurs, le président de la République est favorable à la création d’une télévision africaine (Rta) d’ici à la fin de l’année qui va couvrir le continent de Dakar (Sénégal) au Cap en Afrique du Sud.
Le président de la République a qualifié le président du groupe Walfadjri de « battant », de « combattant », de « créateur » et d’ »homme d’exception ». « Vous avez créé un groupe de presse pour l’avenir ». Et de demander aux jeunes journalistes de s’inspirer du modèle de courage, de la qualité et de la persévérance des anciens.
Sidy Lamine Niasse, le président du groupe Walfadjri a expliqué que « la presse sénégalaise, en particulier celle privée, a joué et continue de jouer un rôle prépondérant dans le renforcement de notre jeune démocratie, dans le renforcement de ses acquis et dans l’éveil des consciences. Une presse privée qui s’est structurée avec le temps pour faire émerger de véritables entreprises génératrices de revenus et créatrices d’emplois ». Selon lui, cette presse a été de toutes les conquêtes depuis deux décennie et de tous les combats pour la défense des libertés individuelles et collectives.
C’est grâce, dira Sidy Lamine Niasse, à la liberté d’expression consacrée par la constitution que « Walfadjri est né en 1984 et s’est développé jusqu’à pouvoir étrenner aujourd’hui cet « immeuble financé sur fonds propre ». Et de poursuivre : « les entreprises de presse sont sur la bonne voie. La présence massive des différentes couches de la population encourage à persévérer dans l’effort et essayer d’être toujours plus performant pour mériter de la nation ». Auparavant, Babacar Touré, le président du groupe Sud Communication, s’est fait le porte-parole de presse. Il a invité l’Etat à la mise en oeuvre de règles du jeu claires et transparentes, faites d’équité et de respect mutuel avant de lister des contraintes de la profession.
sudonline.sn
joyeux anniverssaire à walfajri la fête a été trés réussi je vous féléicite du fond du coeur moi je suis en Mauritanie mais je ne suie k walf j’adore cette chaine j’en profite également pour faire un coucou au annimateur de nepad musical (maty et sa ndiogou) vraiment séne liguèye rafétena donc walf thia kaw thia kanam mani walf ya dof dééééééééééééé