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Wade alloue 5 limousines aux magistrats du Conseil constitutionnel : Aux cinq sages, tous les honneurs

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Quelqu’un disait que Wade en arrivant au pouvoir lui avait confié que leur souci d’argent était terminé. Mais les magistrats peuvent avancer sans se tromper que leurs déplacements se feront sans difficultés. Et pour cause, le chef de l’Etat vient de leur allouer une soixantaine de véhicules. Qui plus est sont des Limousines Bestury.

Selon le quotidien La Tribune, le chef de l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens pour mettre aux anges les membres du Conseil constitutionnel. A ces derniers, le président de la République a octroyé cinq limousines Bestury coutant au bas mot cinquante millions de francs Cfa l’unité. Ils ne sont pas les seuls à bénéficier de la légendaire générosité du premier des sénégalais. A en croire le quotidien parcouru par Leral.net, ce geste est élargi aux magistrats de la Cour suprême (19 véhicules), du Palais de Justice (26) et du Ministère de la Justice (20). Au total, pas moins de soixante véhicules ont été mobilisés pour faciliter aux magistrats leurs déplacements.

Il faut noter que ces véhicules avaient été donnés à l’Etat du Sénégal par la Chine à l’occasion du Sommet de l’Oci qui s’est tenu à Dakar en 2008. Cet acte posé par le candidat des Fal2012 à l’orée des élections présidentielles de février vient conforter la thèse selon laquelle la candidature de Me Wade est déjà validée par le Conseil constitutionnel. En tout cas, l’hebdomadaire Nouvel Horizon dans sa dernière livraison a révélé que CheikhTidiane Diakhaté a eu des rencontres avec le ministre de la Justice dans ce sens. Mieux, selon l’hebdomadaire, l’arrêté validant la candidature de Wade serait rédigé. Et chacun des deux détiendrait une copie.
leral.net

3 Commentaires

  1. A la Une : Youssou N’dour peut-il être élu président du

    « Youssou N’dour sur la ligne de départ », pour Le Soleil. « Youssou N’dour croit à son étoile », pour le quotidien Sud : les titres se succèdent et se ressemblent dans la presse sénégalaise. Mais pour l’instant, c’est dans les médias de la sous-région que l’on trouve le plus de commentaires après l’annonce de la candidature du célèbre chanteur sénégalais. Une candidature qui fait donc couler beaucoup d’encre. « On ne sait pas si au lendemain de l’élection présidentielle du 26 février prochain, Youssou N’dour fera l’objet du même engouement, relève le site d’information Guinée Conakry Infos. Mais en attendant, de tous les candidats qui ont jusqu’ici postulé, il est celui qui a le plus concentré l’attention médiatique. Une effervescence cathodique qui tient certainement à la dimension artistique du personnage. Cependant, tempère Guinée Conakry Infos, il n’est pas sûr que cet emballement se traduise dans les urnes pour le roi du « mbalax », cette danse typiquement sénégalaise. »

    En effet, Youssou N’dour peut-il être président ? Ce sera difficile, estime le site guinéen qui pointe deux handicaps importants.
    Un, son manque d’expérience politique : « cette disposition qui amène à comprendre les subtilités, les coups bas et toute la logique illogique qui opèrent dans l’arène politique. » Deux, son niveau de formation : « qui pourrait se révéler un obstacle béton », estime Guinée Conakry Infos, car « au Sénégal, un pays où la tradition d’un chef d’Etat bardé de diplômes est quasiment établie, c’est un élément qui risque de peser de tout son poids. »

    Le troisième larron ?

    Mais dans le fond, pourquoi pas ?, s’interroge de son côté le quotidien Le Pays au Burkina… « On ne devient pas président de la République par un concours, relève le journal. Il suffit de concevoir un projet de société fiable et convaincant pour s’attirer la sympathie de l’électorat. Et, on n’a pas besoin d’être titulaire d’une chaire pour présider aux destinées d’un peuple. » Et Le Pays de prendre des exemples : « Michel Martelly qui dirige aujourd’hui Haïti n’a pas eu besoin de faire d’études supérieures. Et la star libérienne de football, Georges Weah, quoique candidat malheureux, avait eu le mérite de briser un mythe en surclassant bien d’autres hommes politiques de son pays, qui ne comptaient que sur leur niveau d’instruction. »

    De plus, remarque Le Pays, « bien des intellectuels africains ont conduit leur pays vers l’abîme. D’ailleurs, l’avènement de certains citoyens dans l’arène politique, comme les artistes-musiciens ou les stars de football, ne traduit-il pas l’échec de l’élite politique, incapable de répondre aux aspirations des peuples, et toujours prompte à protéger ses intérêts personnels ? », s’interroge Le Pays.

    Toutefois, pour le quotidien burkinabé, il faut rester réaliste… « A défaut de remporter la présidentielle, Youssou N’dour pourra sans doute arriver comme un troisième larron qui départagera le président Wade et son opposition divisée par le choc des ambitions. »
    En effet, complète L’Observateur, toujours au Burkina, « il ne faut pas oublier qu’à l’occasion de ces joutes électorales, une vingtaine de candidats sont sur la ligne de départ ; ce qui ne fera en aucun cas le bonheur de l’opposition, dont Youssou N’dour se réclame. Le leader du mouvement citoyen Fekké Ma Ci Bolé a donc annoncé la couleur. Qu’il se batte contre ce qu’il appelle la prise en otage du pays par les politiciens ! C’est sûr qu’il risque gros dans cette jungle, estime encore L’Observateur, car s’il fait un piètre score, cela pourrait rejaillir sur son aura et sa notoriété en serait écorchée. Qu’il s’arme de courage. »

    Tout le monde veut devenir président !

    « Youssou N’dour peut-il devenir président du Sénégal ? », c’est également la question que se pose le site d’informations Slate Afrique. Ce sera difficile, estime Slate Afrique, pour les raisons déjà évoquées plus haut : manque d’expérience, manque de formation… « Quoi qu’il en soit, poursuit le site, la candidature de Youssou N’dour va compliquer la tâche du président Wade. Celui-ci affirme qu’il peut être élu dès le premier tour de la présidentielle. Mais la multiplication des candidatures rend cette perspective de plus en plus improbable. Même les journalistes entrent dans la danse, relève Slate Afrique : Latif Coulibaly, le plus célèbre journaliste d’investigation, s’est lui aussi porté candidat. Comme le souligne Vieux Savané, autre grande plume de Dakar, il semble qu’au Sénégal tout le monde veuille devenir président. »

    Alors, conclut Slate Afrique, « Youssou N’dour c’est un autre goût d’Amérique, celui-ci des self made men. Mais sera-t-il au goût des Sénégalais ? Trop tôt pour le dire. A Dakar, Youssou a encore tout à prouver au monde politique. Savoir chanter c’est une chose. Danser dans le marigot politique, c’est un art qu’il va devoir maîtriser au plus vite. Au rythme endiablé du mbalax. Meilleur moyen d’éviter les croches pattes en tout genre. »

    Enfin quelques réactions également dans la presse française, dont cette double page dans Libération. « Youssou N’dour, la voix alternative du Sénégal », titre le journal qui s’interroge également sur la crédibilité du chanteur, tout en affirmant que « le système Wade est à bout de souffle. »

  2. Il n’a qu’à leur donner des avions ou sa mère,ca ne l’empechera pas d’etre gégagé et de rendre compte au peuple ,lui,sa famille et ses ouailles! dèja Der le plus grand « nafékh » est sur son lit de mort et n’a qu’à se repentir avant son dernier souffle.

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