Wikileaks a publié mercredi des enregistrements audio qui semblent avoir été piratés de serveurs du parti démocrate, y compris celui d’une supportrice de Hillary Clinton demandant que le parti cesse « de se plier en quatre » pour Bernie Sanders.
Passionate Clinton supporter calls DNC (audio file #16014) to demand that Sanders be stopped #DNCLeak https://t.co/TTyre5UIOD
— WikiLeaks (@wikileaks) 28 juillet 2016
RELEASE: The DNC recordings https://t.co/OIv1xjpp6c #DNCLeak #DNCinPHL
Recordings: https://t.co/TTyre5UIOD
— WikiLeaks (@wikileaks) 27 juillet 2016
Des liens vers 29 enregistrements ont été postés sur Twitter quelques heures avant que le président américain Barack Obama ne monte sur scène à Philadelphie (nord-est) lors de la convention d’investiture démocrate, où Hillary Clinton a été officiellement désignée candidate démocrate à la Maison Blanche.
Dans un message audio d’une minute, une supportrice en colère d’Hillary Clinton dit être « furieuse » à cause de ce qu’elle perçoit comme un soutien du parti démocrate à Bernie Sanders, sénateur du Vermont et candidat malheureux à l’investiture démocrate, qui lui donne « trop d’influence ».
« Bernie est la pire personne au monde qui pourrait se présenter au sein du parti démocrate, car ce n’est pas un démocrate », assure cette femme dont l’identité n’est pas connue.
« Arrêtez de vous plier (aux volontés) de cette personne qui aime jouer les victimes et qui attaque Hillary, donnant (au candidat républicain Donald) Trump toutes ses munitions. Je quitterai le parti démocrate s’il continue à cajoler Bernie Sanders », a-t-elle menacé, sans que l’on sache quel membre du parti elle essayait de joindre.
Aucune révélation fracassante
Le timing de cette publication semble avoir été calculé pour embarrasser le parti et Mme Clinton, bien que les enregistrements ne contiennent aucune révélation fracassante.
La publication intervient quelques jours après que Wikileaks a publié près de 20.000 messages internes de hauts responsables du parti démocrate, dont certains semblent montrer un parti pris en faveur d’Hillary Clinton lors des primaires, ce que Bernie Sanders et ses partisans n’avaient cessé de dénoncer.