Les révélations de Wikileaks apportent quelques détails sur le regard que les Etats-Unis pose sur les principaux dirigeants.
« Autoritaire », « susceptible », « roi nu »… S’il ne s’en doutait pas, Nicolas Sarkozy, le président de la République a pu vérifier ce que les responsables américains pensent de lui. La divulgation ce dimanche de 250 000 câbles de la diplomatie américaine par Wikileaks, outre des révélations internationales, ont aussi apporté leur lot de qualificatifs acides qui devraient créer un certain malaise entre les grands dirigeants ces prochains jours.
Sur la France, quelques petites phrases du conseiller diplomatique de l’Elysée ont également fuité. Jean-David Lévitte a notamment qualifié l’Iran d' »Etat fasciste ». Il a également estimé que Hugo Chavez était fou et allait transformer le Venezuela, dont il est le président, en « autre Zimbabwe ».
Capture écran Dailymail
Autre cible: la chancelière allemande Angela Merkel, qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d’imagination. Quant au président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace, notamment à cause de son « penchant pour les soirées et la fête, qui signifie qu’il ne se repose pas assez ».
Les Américains qualifieraient d’ailleurs le président russe Dmitri Medvedev de « pâle » et « hésitant » avant de dépeindre le Premier ministre Vladimir Poutine comme un « mâle dominant ». Le président russe est également qualifié de « Robin du Batman joué par Poutine » par l’ambassade des Etats-Unis à Moscou.
Le président afghan Hamid Karzaï est qualifié « d’extrêmement faible ». Le colonel Mouammar Kadhafi est quant à lui « bizarre et toujours accompagné d’une plantureuse infirmière ukrainienne ». Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est « comme Hitler » et le leader coréen Kim Jong-il souffre d’un « traumatisme physique et psychologique ».
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