Si l’arène sénégalaise était une scène de théâtre, il en serait un indéboulonnable acteur. Lui, c’est Yawou Dial. De passage dans les locaux de l’As, le lutteur est revenu sur la fugue de son « frangin » Gaïndé avec qui il était parti à Bercy 2010. Et c’est pour dire que l’occasion a fait le larron, mais Gaïndé avait déjà suffisamment épargné pour quitter le pays où il joignait difficilement les deux bouts. Déplorant les faibles cachets qui leurs sont proposés par les promoteurs, Yawou dit préparer sereinement sa première sortie, le 7 novembre contre Yamb. Ce sera en avant-première du combat Tonnerre-Papa Sow.
Dans l’arène qu’on apercevait Yawou il fallait s’attendre à voir Gaïndé, son éternel adversaire mais aussi son ami. Aujourd’hui cette image est révolue puisque Gaïndé a pris la poudre d’escampette depuis sa prestation au tout dernier Grand Bal à Bercy 2010. En ce moment le lutteur vit en Italie. Pour son « frangin » Yawou Dial, Gaïndé a été contraint de partir vers d’autres cieux car la lutte qu’il aime tant ne lui permet pas de vivre décemment. Aussi, il note qu’il était déjà au courant que Gaïndé ne reviendrait plus une fois en France. En ce sens il déclare : « Bien sur en tant que personne proche de lui, avant qu’on ne parte, il m’a appelé pour me faire part de son intention de rester.
Une saison satisfaisante
Yawou tire un bilan positif de la saison précédente de 2009-2010. Au total il a livré 5 combats dont 4 victoires et une défaite. Il est en pleine préparation pour son combat du 07 qui doit l’opposait à Yamb qu’il a battu trois fois. Jugeant que Yamb ne fait pas le poids il le préfère à Youssou, un fils de Balla Gueye. « Le 7 prochain, je dois lutter avec Yamb. Mais en ce moment je vise les jeunes de l’écurie Balla Gaye comme Youssou, (un fils de Balla Gaye) Boy Niang 2, Mbeuss et Commissaire que j’avais frappé, mais que l’arbitre lui avait donné la victoire par forfait. Toujours il reste que mon adversaire de préférence est Mbaye Diouf 2 », déclare-t-il. Yawou connaît bien les difficultés de la vie au Sénégal. Comme son ami Gaïndé qui ne savait plus à quel se vouer jusqu’à ce qu’il quitte le territoire sénégalais. Si ce n’était pas les tours d’honneurs qu’il a l’habitude de faire après ses combats jamais le lutteur ne s’en sortirait, reconnaît-t-il
Djibril DRAMÉ (Stagiaire)
lasquotidien.info