La campagne de commercialisation de l’anacarde bat son plein dans le sud du pays. A Sédhiou, elle suscite l’engouement chez plusieurs couches de la population, surtout celles établies dans la partie méridionale de la région frontalière à la Guinée Bissau. Les prix aux producteurs et aux industriels ne sont pas stables et oscillent entre 800 F Cfa et 600 F Cfa. Ici, comme partout au Sénégal, la filière anacarde est la plus désorganisée de toutes. Le transport des produits vers les grands centres de commerce relève d’une extrême peine tant l’enclavement est asphyxiant. L’Etat est quasi absent dans la chaîne de production et de vente. Conséquence, aucune base de données fiable n’est à ce jour disponible. Même si l’on annonce une production record de 18.000 tonnes l’an dernier dont 2.700 tonnes de Fatick et sokone. Le projet d’appui au développement économique de la Casamance (PADEC) et l’IRD sont sur le terrain pour réorganiser la filière.
Sud Quotidien