AfroBasket 2017 : Ces paramètres explicatifs de l’échec des lions

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XALIMANEWS – Les lions du Sénégal s’étaient fixés comme objectif de reconquérir le titre continental de basketball. L’opération a échoué malgré un bon départ.

Voici trois facteurs qui peuvent expliquer cela:

Changement d’environnement

Selon le sélectionneur des lions, Porfirio Fisac, « le changement de cadre de compétition a été un peu difficile. A Dakar, il y’avait la chaleur, la communion avec le public et, à Tunis, c’était le froid dans la salle ». Un avis partagé par la plupart des joueurs.

Bien que le coach du Maroc, Said El Bouzidi, dont l’équipe était dans la même situation, minimise l’impact de cela. Pour lui, le déplacement entre Dakar et Tunis pour le second tour est fatiguant, mais ça ne peut être la cause de la baisse de régime des lions. « Les sénégalais étaient trop confiant contre le Nigéria. Il n’y a pas eu une préparation psychologique avant le match».

En plus le coach de la Tunisie, Mario Palma, trouve que «le fait d’avoir choisi de s’isoler, de ne pas avoir de contact avec les autres délégations peut affecter les joueurs. On croit bien faire, alors que ce n’est pas une bonne option». Parole d’un quintuple champion d’Afrique.

Absence d’un leader dans le jeu

Tous les spécialistes et observateurs sont d’accord que le Sénégal avait les meilleurs joueurs, la plus belle sélection de cet Afrobasket. Sauf qu’il manquait dans le jeu un leader. Ce joueur capable de faire basculer une partie et de tirer les autres vers le haut. Le pivot Gorgui Dieng et l’ailier fort Maurice Ndour, des pensionnaires de la NBA, devraient jouer ce role, sauf qu’ils ont été méconnaissable durant la seconde partie de l’Afrobasket. Ils n’ont pas évolué à leur meilleur niveau. Ils se sont distingués par une maladresse et un manque de lucidité habituels.

Le sélectionneur Porfirio Fisac admet et se culpabilise : « Gorgui n’a pas été à la hauteur des attentes et cela est de la responsabilité de l’entraineur par rapport aux choix et l’utilisation du banc. Il y’a eu des choix qui ne lui ont pas permis de s’exprimer, de montrer ses capacités».

Faible rendement du secteur intérieur

Le Sénégal avait des joueurs de grandes tailles, mais ils ne pesaient pas lourd dans la raquette. Si Gorgui Dieng, qui était dans des jours sans, parvenait à tirer son épingle du jeu, ça l’a été moins pour les autres qui manquent de bagages technique pour faire le job. Le Sénégal a été dominé au rebond (surtout offensif) par ses adversaires et ne s’imposait pas à l’intérieur. C’est d’ailleurs la faille que le coach du Nigéria a exploitée pour barrer la route aux lions en demi-finale.

Arbitre préjudiciable

Il est difficile de s’accrocher sur l’arbitrage pour justifier une déconvenue. Mais, force est de reconnaitre que certaines décisions des « sifflets » ont été fatales aux lions. Surtout lors de la demi-finale contre le Nigéria.

Alexis Dacosta, envoyé spécial du journal Stade à Tunis

4 Commentaires

  1. Vous avez oublié de mentionner l absence du jeune Sangoné Niang. L equipe manque de meneur et ce garçon a montré son talent lors du mactch amical entre le Senegal et l equipe national d Espagne. 8 points 4 passes decisive en 15 minutes. Sangoné etait la piece manquante. Arretez le favoritisme.

  2. Vous n avez pas mentonné le nom du jeune Sangoné Niang. L equipe manquait de meneur de jeux. Sangoné a montré son talent lors de la renconte amicale de basket entre Senegal et l equipe nationale d Espagne. Ce garçon a marqué 8 points, 4 passes decisives en 15 minutes de jeux. Arrester le favoritisme.

  3. Gorgui est un sportif correct , patriote mais il doit reconnaitre que a besoin de joie , de gloire , de coupe . Pour gagner ,il faut un mental de gagneur. Les sénégalais manquent de rigeur , d’ambition , de combattivité , hargne …Le Nigeria n’etait pas meilleur que nous poste/poste .Ikediugu etait la seule difference.

  4. Face à l’adversité sur le terrain comme toujours le Sénégal est toujours battu le pouquoi se trouve en essence dans nous même, et le résoudre, c’est allé le chercher au fond de nous même et dignement, le premier maillon de la chaîne et la classe politique. Ce cher pays, paie toujours ses fautes commises par défaut et par ses principaux responsables hiérarchiques les religieux aussi y ont une grandes responsabilités.
    « QUAND NOUS SERONS PRÊTS, LE MAÎTRE NOUS APPRAITRA ».
    Il n’y a pas de tricherie…

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