XALIMANEWS-Dans le conflit l’opposant au Hamas, Israël a bombardé, jeudi 22 février, la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l’armée prépare une offensive terrestre. Selon RFI qui cite l’ONU, 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées de famine, notamment les enfants.
Selon le média français , la population dans le nord de la bande de Gaza, en manque de nourriture, à l’eau potable ou aux services de santé, est en danger immédiat, comme déploré par quatre organisations israéliennes de défense des droits de l’homme. Ces dernières, ont écrit au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, pour « exiger » qu’Israël « agisse immédiatement » et « respecte ses obligations au regard du droit international ».
Selon toujours RFI, a dégradation des conditions sécuritaires a entraîné une raréfaction de l’aide humanitaire dans le nord de l’enclave palestinienne où la famine a gagné cette partie du territoire. Les populations crient leur désarroi, comme Jumana, dans ses propos relayés par le média français. « Nous, dans de la bande de Gaza, vivons comme dans un film de la fin du monde, les bombardements sont tout autour de nous et au-dessus de nos têtes. Les gens boivent l’eau de pluie et fabriquent du pain avec du fourrage animal pour le donner à leurs enfants et satisfaire leur faim. Nous, dans le nord de la bande de Gaza, en particulier, nous vivons dans un état de véritable famine », déplore-t-elle, l’habitante restée dans le nord de la bande de Gaza. Elle indique que les matériaux de base comme la farine, le sucre, le riz, l’électricité et l’eau « ne sont pas disponibles ». « Nous espérons que cette guerre prendra fin le plus rapidement possible et qu’il y aura une intervention internationale urgente », demande-t-elle.