Entretien: Ibrahima Ndiaye Mame Yakhi Lalo, comedien: «On m’a donné deux fois pour mort »

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Son visage a égayé la télévision de notre enfance. Ses contes et simagrées nous ont fait rire, parfois pleurer sur le sort d’un petit orphelin sur qui s’acharne le destin. Lui, c’est Ibrahima Ndiaye Mame Yakhi Lalo, le joyeux luron qui, des années durant, a assuré le succès de l’Office pour la radiodiffusion télédiffusion du Sénégal (ex-RTS) avec des émissions comme «Jotayou Xaléyi» ou «Marame ak Birane). Mais treize années de rupture avec les planches ont suffi à faire tomber le masque. L’homme, assis en tailleur dans sa modeste chambre de producteur, n’a plus rien du joyeux drille qui égayait nos samedis. Mame Yakhi Lalo, l’alter ego, a fait souffrir Ibrahima Ndiaye et ce dernier tient à le faire savoir, en revenant pour l’Observateur sur les moments terribles qu’il a vécus au sein de l’Orts.

Qui êtes-vous, Mâme Yakhi Lalo?

Je m’appelle Ibrahima Ndiaye et je suis Djolof-djoloff pure souche. Ma jeunesse a été marquée par l’apprentissage du Coran. J’ai été longtemps «Ndongo Daara» (élève de l’école coranique) dans un patelin pas loin de Touba. De fait, je n’ai pas été à l’école française. J’ai longtemps cherché ma voie : j’ai été Baay Fall, avant d’exercer tour à tour, les métiers de boulanger, réparateur de radios. Finalement, je me suis rendu compte que ce n’étaient vraiment pas des métiers d’avenir. J’ai alors décidé de descendre; dans les années 83-84, à Dakar où j’ai appris à conduire. J’ai été pendant un temps chauffeur de car rapide vers la Patte-d’oie avant de devenir chauffeur de taxi.

D’où vous est alors venu ce surnom de Mame Yakhi Lalo ?

C’est une longue histoire. Il y avait une émission de contes qui passait à Radio Sénégal à l’époque où j’étais chauffeur de taxi. Elle était animée par Bintou Dieng, en collaboration avec Serigne Ndiaye Niokhobaye, le père d’Ibou Ndiaye Niokhobaye (animateur dans les arènes de lutte) et Ablaye Bamba Seck, le père de Coumba Gawlo Seck, qui faisaient office de conteurs. Le générique disait : «Émission leeb ak leebaone de Mame Yakhi Lalo Diabaye». Un mercredi de l’année 1986, j’étais à bord de mon taxi, vers 15h, écoutant ces conteurs. Je me suis dit que je pouvais faire mieux qu’eux, puisque j’étais «ndongo daara». Je me suis donc fait inviter à la radio pour un essai. Malheureusement, la première fois, je n’ai pas pu intervenir. La tranche horaire n’était pas suffisante pour m’auditionner. Je suis donc resté à côté du staff technique durant toute l’émission. On m’a donné rendez-vous le mercredi suivant et c’est ce jour-là que j’ai été admis sur le plateau. Je devais passer après Laye Bamba Seck. Je n’étais pas du tout stressé. Je me savais meilleur. Je me rappelle encore les paroles de Bintou Dieng. Elle a dit : «C’est maintenant au tour de notre invité : Ndiaye Taximan». Le premier conte que j’ai dit était intitulé : «Téré mou teu bayil mou guiss» et c’est de ce jour que date ma collaboration avec l’Orts (Office radiodiffusion télédiffusion du Sénégal devenue la Rts) qui a duré 30 ans.

Mais vous ne nous avez toujours pas dit d’où vous tenez ce surnom ?

Le surnom de Mame Yakhi Lalo est venu à moi tout bêtement. J’avais tellement de succès avec l’émission que les auditeurs m’écrivaient régulièrement pour me féliciter ou me suggérer des contes. Il se trouve que je recevais mon courrier dans la même boîte postale qu’un autre Ibrahima Ndiaye, ex directeur de la télé) qui animait l’émission culturelle Esquisses et Création. Pour mettre fin aux confusions fréquentes dans nos courriers, on a eu l’idée de dire à l’auditoire d’écrire : «Ibrahima Ndiaye de l’émission Maine Yakhi Lalo». Mais ils mettaient tout simplement : «Ibrahima Ndiaye Mame Yakhi Lalo». Je me rappelle que Laye Bamba Seck m’a une fois trouvé à Porokhane pour m’attaquer sur ça, il me reprochait d’avoir usurpé ce nom. Et pourtant… j’abhorre ce surnom, je ne me retourne jamais dans la rue quand on m’appelle comme çà

Pourquoi détester un surnom qui vous a apporté la gloire ? 

Tout simplement parce que j’ai tout perdu avec ce pseudo.

Comment est-ce possible ?

Après ce fameux conte, Mme Bintou Dieng m’a fait revenir les deux mercredis suivants et Pathé Fall Dièye qui était le directeur de la radio à l’époque, a donné l’ordre de me garder, au détriment des deux autres conteurs. J’ai passé 3 ans sans recevoir le moindre sou. Je venais les mercredis, je narrais mes histoires et je reprenais mon taxi pour gagner ma vie. Je n’avais même pas une carte pour accéder dans les locaux de la radio. Il fallait que j’attende Bintou Dieng devant la porte pour qu’elle m’introduise. Les conditions d’embauche n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. A l’époque, je ne pouvais rien faire sans l’appui de Bintou Dieng. Elle me promettait toujours d’intercéder ¬ auprès du directeur pour que je sois payé. Ses promesses ont duré trois années et même plus, parce qu’en plus de Mame Yakhi Lalo, on me faisait faire une autre émission de dimanche qui s’appelait «Birëlé» et qui sonnait la fin des programmes de l’Orts. J’étais tellement à fond dans ma passion que j’en suis arrivé à abandonner mon gagne-pain.

De quoi viviez-vous alors ?

Je vivotais ! J’ai remis le taxi à son propriétaire et je faisais des petits boulots pour faire vivre ma famille. J’en étais arrivé à vendre tous mes biens, tout le matériel dont je disposais. Ce n’était pas par ignorance ou bêtise : j’espérais me faire embaucher et j’ai décidé de mettre toutes les chances de mon côté. J’habites alors à Grand-Yoff avec mon oncle et mon neveu, mais la situation devenant de plus en plus précaire, je ne m’y sentais plus à l’aise. Je suis donc parti prendre une chambre en location à Diacksao.

Et votre femme, elle ne s’est pas rebellée devant une telle situation ?

Ma femme a été totalement compréhensive, je n’en dirais pas autant de ma famille. J’étais mal vu, on ne comprenait pas que j’abandonne tout pour ma passion. Les ragots allaient bon train sur mon manque d’ambition, la honte que je faisais subir à ma lignée en me comportant comme un griot. J’étais devenu un paria, je n’étais plus invité aux fêtes familiales et même si je devais y aller, je me cachais, de peur qu’on dise « regardez-le, il ne peut même pas sortir un centime de sa poche». Et ce n’était pas faux, je n’avais rien.

Avez-vous fini par crier votre ras-le-bol à Bintou Dieng ?

Oui mais la manière dont cela s’est passé est assez inattendue. Un jour, je l’attendais comme d’habitude devant la radio pour entrer. Je suis arrivé assez tôt, mais pas elle, qui habitait pourtant à la Sicap près du Jet-d’eau. Je me souviens que même pour pisser je devais courir d’urgence jusqu’aux toilettes publiques de Sandaga et quand il pleuvait, je m’abritais tant bien que mal sous un arbre: Ce jour-là donc, j’ai fait le pied de grue de 9h à midi lorsqu’un technicien du nom de Lamine Yade (décédé depuis) est revenu de son déjeuner. Il m’apostropha sur ma condition, sur le fait que j’aie duré dans la radio sans même pouvoir me procurer une carte d’accès. Il me conseilla d’aller voir Mansour Sow qui était te directeur des programmes. A ce moment précis, ce dernier sortait de l’immeuble. J’en ai profité pour lui parler de ma situation et je lui ai même demandé de l’argent pour pouvoir rentrer chez moi à Diakesao, Bintou Dieng n’étant pas venue. Il m’a alors dit qu’il me suivait de près et qu’il aimait ce que je faisais, mais qu’il ne pouvait rien faire sans l’intervention de Bintou Dieng, qui ne lui avait jamais parlé de moi. A ces mots, j’ai cru défaillir, elle m’avait toujours assuré s’occuper de mon cas.
Dans mon désespoir et ma colère, j’ai marché de la radio jusqu’à chez Bintou Dieng. Elle m’a remis un gros baluchon d’habits et de chaussures avec 10.000f CFA. Elle m’a ensuite assuré qu’elle allait régler ma situation dès le mercredi suivant, en présence de Mansour Sow. J’ai porté le ballot sur ma tête à la manière d’un Baay Fall et je suis rentré à Diacksao où j’ai remis le tout à ma femme.

Et le mercredi en question ? 

Elle a comme d’habitude fait son émission et à la fin, elle m’a dit au revoir sans sembler se rappeler sa promesse. C’est là que j’ai pris conscience qu’il fallait que je solutionne mon problème tout seul. Je me suis faufilé jusque dans le bureau de Mansour pour lui exposer mes doléances. Il est parti sur le champ voir Pathé Fall Dièye, le directeur général, est revenu avec un feuillet et m’a donné 2000 f CFA pour faire des photos d’identité. A mon retour, Mansour m’a confectionné un laisser ¬passer que j’ai récupéré le lendemain. Il m’a aussi appris qu’on m’avait attribué un cachet de 10.000 f CFA. Ce n’était pas beaucoup, mais avoir un cachet à l’époque vous ouvrait les portes de la production. Je ne l’ai dit à personne à part ma femme.

Bintou n’était pas au courant ?

J’étais salarié depuis 6 mois sans qu’elle n’en sache rien. Et durant ces mois, jamais elle ne m’a proposé de régulariser ma situation. Je faisais comme à l’accoutumée : je l’attendais toujours devant la porte pour entrer avec elle. Je lui en ai parlé un dimanche soir parce que la situation devenait intenable. Elle était euphorique et j’ai franchi le pas en la remerciant de sa vraie-fausse intervention. Elle n’a pas perçu l’ironie et a pavoisé sur ses supposés pouvoirs.

Comment ont évolué vos relations ?

De mal en pis. Bintou et moi, on travaillait ensemble sans trop s’aimer. Je me rappelle qu’elle a voulu me faire remplacer par un autre conteur du nom de Babel Thiam. Une autre fois encore, elle m’a abreuvé d’injures parce que m’ayant confié la direction de l’émission alors qu’elle était en congé, Mansour Sow m’a demandé de mettre mon propre générique. La dernière bataille qu’elle a livrée contre moi m’a malheureusement été fatale.

Qu’est-ce qui s’est passé ?

J’avais, avec ma carte et mon cachet, créé d’autres émissions, comme Marame et Birane, Eutou Thiossane ou Xew-Xew Diamono, que j’animais avec Maguette Niang et Dame Fall (aujourd’hui décédé): J’avais pour cette dernière émission un cachet de 25.000 f CFA que je redistribuais aux deux acteurs, qui n’étaient pas payés. Un jour, on enregistrait et j’ai voulu innover pour le générique qui faisait publicité, parce qu’il citait nos trois noms. Dame s’est rebiffé et m’a dit qu’il n’acceptait pas que son nom soit enlevé. Je l’ai remis à sa place en croyant que j’avais le soutien de Maguette. L’affaire s’est ébruitée et Bintou qui était entre temps avait pris du galon, nous a convoqués. On s’est chamaillé et Bintou m’a alors insulté, une fois encore. Sauf que cette fois, je l’ai remise à sa place, ce qu’elle n’a pas du tout apprécié. De ce moment, j’ai su que c’en était fini de ma carrière à Radio Sénégal.

Qu’est-ce que vous avez fait par la suite ?

Dieu fait cependant bien les choses, j’avais décidé à la même époque de rendre visite à un de mes anciens élèves qui travaillait à 7FM. Ce dernier m’a tout de suite proposé un contrat et comme j’en avais assez des coups bas à la Rts, j’ai accepté tout de suite. Par la suite, j’ai travaillé à Wal Fadjri où Aliou Ndiaye a voulu, contre l’avis de Sidy Lamine, me garder à la fin de mon contrat. Comme je ne voulais pas lui créer des ennuis, je suis parti au bout d’un mois.

Envisagez-vous de retourner à la Rts ?

Je suis sûr que si j’obtenais une audience avec Babacar Diagne, je serais réembauché. Mais comment le voir ? Il existe toujours à la Rts des gens capables de saboter cette rencontre. Bintou n’y est plus, mais Maguette Niang si. Je serai une épine dans son pied car je suis son maître, c’est moi qui lui ai tout appris. La preuve, elle a continué à jouer Marane et Birane après mon départ, alors que c’est ma création.

Vous avez l’air d’avoir la rancune tenace envers Maguette Niang ?

C’est parce que Maguette Niang est une parente. Elle faisait partie d’une troupe que j’avais créée. Quand la troupe a cessé de tourner, elle est venue me supplier de lui trouver une place. Je lui ai d’abord trouvé un travail d’hôtesse d’accueil chez l’homonyme de Mamadou (Mamadou Mouhamed Ndiaye, animateur à la Rfm) où elle se faisait payer 30.000 f CFA. J’avais entre temps créé mes émissions et elle a alors décidé d’arrêter son travail pour me suivre. Quand les ennuis ont commencé, je l’ai coincée dans le jardin de la Rts pour lui parler de loyauté. Je lui ai dit textuellement, qu’être une femme n’empêchait pas d’être digne et qu’elle avait les exemples de Yacine Boubou et Aline Sitoé Diatta et qu’il ne fallait pas qu’elle se laisse embarquer par des personnes mal intentionnées. Ce que je ne savais pas à l’époque c’est qu’elle en faisait partie.

Où en sont vos relations ?

On ne se parle plus jusqu’à présent. Elle n’est même pas venue me présenter ses condoléances à la mort de ma mère, alors que je fais partie de ceux qui ont inhumé son père. Elle est pourtant l’homonyme d’une de mes filles, mais je peux vous dire que je n’ai aucun contact, ni avec l’une ni avec l’autre.

Vous voulez dire que vous ne parlez plus à votre fille ?

Non ! Pourquoi ? J’ai divorcé d’avec sa mère et en partant je lui ai recommandé de ne jamais laisser ma fille poser les pieds chez son homonyme. Mais j’ai appris depuis Touba qu’elle y va, alors qu’elle ne vient pas voir son père. Tout ça parce que Maquette a une situation assez confortable. Je ne peux me permettre d’entretenir des relations là où il n’y a plus de dignité.

En parlant de vos enfants, pourquoi avoir choisi de travailler avec eux dans « Jotaayou xaléyi»? 

Quand Mamadou Baal (directeur des programmes Orts) m’a confié la direction d’une émission enfantine, j’ai pensé que les assemblées d’enfants étaient propices pour faire passer des messages importants, surtout des messages éducatifs. J’avais une ligne directrice ayant pour socle 3Y : «Yarou, Yéwou, Yété». Mes enfants comme Mamadou Mouhamed Ndiaye (journaliste à la RFM) et Mamadou Moustapha Ndiaye (programmateur à Seneweb) ont grandi avec les treize années qu’ont duré cette émission. J’ai choisi de travailler avec eux parce que: je voulais les intéresser à ce que je faisais et je voulais en plus leur dispenser une éducation à travers des émission où ils seraient eux-mêmes des acteurs. Je suis fier de mes enfants, même si je suis très strict avec eux. Par exemple, quand ils reçoivent des félicitations, je leur dit qu’ils ne les méritent pas, pour qu’ils puissent toujours viser l’excellence. Je remercie Dieu de m’avoir donné des petits qui ont su bien tracer leur chemin alors que leur père, à ses débuts, s’était un peu perdu dans la jungle urbaine.

En dehors de vos propres enfants, vous aviez la charge d’autres enfants. Que sont-ils devenus et surtout vous témoignent-ils de la reconnaissance ? 

Pas vraiment. J’avais une vingtaine d’enfants dans «Jotayou Xaléyi », mais j’en vois seulement un qui n’a pas oublié d’où il vient, c’est Yamar Mané, qui prend régulièrement de mes nouvelles. Les autres n’essaient même pas de savoir si je suis en vie ou pas. Et pourtant, il y en a qui sont tou¬jours dans les médias comme Mamadou Ndiaye Doss, Thiamass ou tonton Ada, même si ce dernier n’a pas duré avec moi. Les autres, aux dernières nouvelles, évoluaient dans le milieu de l’art. Mais il n’y a pas de mystère en la matière, ceux qui ont réussi, ce sont ceux qui se donnaient à fond dans ce qu’ils faisaient.

Percevaient-ils des salaires ? 

Non, juste des cadeaux.

Quel regard jetez-vous sur le théâtre d’aujourd’hui ?

Je ne suis pas un comédien, je n’ai joué que deux rôles : «Seyane» et «Luy Jot Jotna ». Je forme des acteurs et j’écris des scénario. Mais si je devais juger, je dirais que le théâtre d’aujourd’hui se résume aux one man shows, un seul comédien doit porter toute la pièce. Résultat : il n’y a pas plus de deux comédiens qui pourraient soutenir la comparaison avec moi. Il y a, à proprement parler, plus de farceurs que d’acteurs dans le théâtre de maintenant. Les scénaristes devraient penser à revenir au rôle éducatif de l’art.

Ne pensez-vous pas faire un retour à la télé ?

La Rts m’a franchement dégoûté de la télé. Je sais que quelle que soit la chaîne que je choisirai, je risque de me retrouver devant ce climat qui prévalait à l’époque. Le seul en qui j’ai confiance pour travailler avec lui c’est Aliou Ndiaye (secrétaire général du groupe Future Média).On a déjà travaillé ensemble, il connaît ma rigueur et je connais ses qualités, mais j’aurais des scrupules à faire ombrage à Mamadou Mouhamed Ndiaye (rires).

Pourquoi avez-vous choisi Touba pour vous terrer ?

C’est arrivé lorsque j’ai senti que le vent tournait à la Rts. J’avais déjà arrêté la radio et je n’allais pas tarder à quitter la télé. Cela, combiné au fait que j’avais une famille nombreuse à qui il fallait assurer la subsistance. J’ai décidé donc de venir m’installer dans ma maison de Touba, le temps de remettre de l’odore dans mes idées.

Comment occupez-vous vos journées ?

Je ne travaille pas. Je me débrouille de manière à subvenir aux besoins de mes femmes et enfants sans voler, ni quémander, ni contracter des dettes.

Combien de femmes avez-vous ?

J’en ai actuellement deux. Une avec laquelle je vis ici (à Touba) et la première qui est à Dakar. Mais j’ai été marié à plus de 20 femmes et je suis ¬prête à convoler en justes noces avec une troisième qui vient de Ngaye Mékhé.

Comment avez-vous vécu les rumeurs sur votre mort ?

Je rends grâce à Dieu, chaque chose a un temps déterminé. Le mien n’est pas encore arrivé. Donc ces rumeurs ne concernent que ceux qui les font circuler.

Mais avez-vous une explication sur ces rumeurs ?

La première fois, cela venait d’une erreur de la Rts. Ils avaient annoncé la mort d’un certain Ibrahima Ndiaye Mame Yakhi Lalo numéro 2 qui résidait en Italie. Ils ont commis l’erreur de ne pas dire n°2. Et des proches l’ayant entendu, dont mon marabout, sont venus présenter leurs condoléances alors que j’étais chez moi. La deuxième fois aussi, c’était la même grossière erreur qui venait cette fois d’une radio de Kaolack et quand Ahmed Aïdara l’a entendu, il a voulu me rendre hommage sans se rendre compte qu’il s’agissait d’une erreur.

Vous nous avez dit travailler sur une production ?

C’est une immersion dans le milieu éducatif. C’est un film qui s’intitulera Amina. Un professeur pas du tout catholique, sera affecté dans un village paisible où le chef du village qui a une fille en âge de passer le baccalauréat, lui offre l’hospitalité. Je cible des télés comme la TFM pour des productions de ce genre.

SOURCE : L’OBS via xibar.net

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