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Évacuation sanitaire d’Ousmane Sonko : « Nous avons demandé la restitution de son passeport et personne ne nous répond » (Me Camara)

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XALIMANEWS-Le principal leader de l’opposition sénégalaise semble être dans un état lamentable, depuis jeudi dernier, après avoir inhalé « une substance non identifiée » alors qu’il était contraint de sortir de sa voiture par les forces de l’ordre et sécurité à Mermoz pour se rendre au tribunal en marge de son procès en diffamation contre le ministre du tourisme Mame Mbaye Niang.

Alors que son avocat, Me Clédor Ciré Ly avec qui il était lors des événements, a été évacué d’urgence en France pour une prise en charge sanitaire sérieuse, Ousmane Sonko ne peut pas pour le moment quitter le sol sénégalais. 

En effet, Ousmane Sonko est sous contrôle judiciaire depuis le 08 mars 2022, après avoir été arrêté pour trouble à l’ordre public et gardé à vue pendant plus de 48 heures à la Section des recherches. 

Toutefois, à en croire Me Camara, le maire de Ziguinchor « n’est plus sous contrôle judiciaire. »

« Ousmane Sonko n’est plus en contrôle judiciaire. Une fois l’instruction terminée, il n y a plus de contrôle judiciaire et nous avons demandé la restitution de son passeport depuis lors et personne ne nous répond. C’est un avocat qui a 33 ans de pratique qui vous le dit. Dés que le dossier est fini et renvoyé devant le tribunal, le juge n’a plus compétence et le passeport est rendu, a déclaré l’un des avocats d’Ousmane Sonko. 

1 COMMENTAIRE

  1. 3. Le pays émergent s’est doté de toutes les institutions nécessaires à son développement. Des organes judiciaires aux législatifs en passant par les différents corps de contrôle, l’architecture institutionnelle est merveilleusement mise en place. Ses recommandations, suggestions et conclusions n’envahissent pas les tiroirs poussiéreux ou ne subissent la pression d’une force ambiante. Curieusement, les pays pauvres regorgent d’hommes forts. Les institutions, cependant, restent faibles pour l’essentiel. Le sénégalais émergent va inverser cette tendance. Les institutions seront désormais l’épée de Damoclès planant sur toutes les têtes. Sarkozy et Triump en ont fait l’expérience dans les espaces développés.
    Avec Pascal,  » la force sera juste ou la justice sera forte « . Ses différents éléments restent aux besoins des populations émergentes et de sa protection. La police, par exemple, ne sera pas partout mais pourra intervenir partout en un laps de temps. Comme pour l’armée, on aura une police et une gendarmerie nation.
    La garantie de la sécurité devrait favoriser l’implantation solide des hautes valeurs morales. Le respect de la parole donnée est une des vertus propices à la bonne gouvernance et à l’envi des affaires. En amérique du nord, la confiance à la parole est conditionnelle à toute possibilité d’emploi. (Peut on vous faire confiance avant de vous confier des tâches ? Ailleurs, la prestation de serment est exigée et le parjure délictuel. Le reniement est sévèrement puni. La société émergente se purifie du « waax waaxett ».
    Enfin, l’autre pilier solide de la justice demeure la nomination à vie de certains de ses membres sous l’approbation exclusive de leurs pairs. Ces derniers, rigoureux, d’une culture générale au-dessus de la moyenne, suffisamment ouvert d’esprit et ne rendant compte qu’à leur intime conviction, transcendent les équipes politiques de passage.

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