Niang:  » Moussa Sow c’est un futur grand »

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Niang se voit «finir à Fenerbahçe»

Grand artisan du 18e titre de champion de Fenerbahçe, Mamadou Niang revient pour nous sur sa première saison au sein du club stambouliote.
Le doublé pour Mamadou Niang ! Après le titre de champion de France avec Marseille, il a enchaîné en Turquie avec Fenerbahçe. (EQ)
Le doublé pour Mamadou Niang ! Après le titre de champion de France avec Marseille, il a enchaîné en Turquie avec Fenerbahçe. (EQ)

C’est à l’image de sa fin de saison. Mamadou Niang a rejoint les Lions de la Teranga en tirant la langue. «Les jambes sont lourdes», reconnaît-il à l’autre bout du fil. Une grosse semaine après avoir conquis le titre de champion de Turquie, l’attaquant sénégalais «se donnera à fond» une dernière fois contre le Cameroun, le 3 juin, avant «des vacances bien méritées». Il faut dire que pour son premier exercice sous les couleurs de Fenerbahçe, Niang, troisième meilleur buteur du Championnat (15 buts en 29 matches), n’a pas ménagé ses efforts pour apporter au club stambouliote le 18e titre de champion de son histoire. «A la fin, c’était difficile, souligne-t-il. J’ai serré les dents et j’ai bien fait.» De ce premier exercice, il ne retient que «du positif» malgré les éliminations prématurées en Ligue des champions, puis en Ligue Europa.

«A LA TRÊVE, ALORS QU’ON ÉTAIT 4E OU 5E, LE COACH A DÉCIDÉ DE CHANGER TOTALEMENT NOTRE FAÇON DE JOUER ET ÇA A ÉTÉ LE TOURNANT.»

Dès son arrivée en provenance de Marseille l’été dernier, Niang a été totalement «adopté» par le public des Sar Kanaryalar (les Canaris jaunes, NDLR). Accueilli comme une rockstar à l’aéroport, l’ancien Olympien n’a «pas compris» immédiatement où il mettait les pieds. «J’ai été surpris. Et puis, au fil de la saison, je me suis rendu compte de la ferveur et de l’engouement qui règne ici.» De ce point de vue-là, il dit ne pas avoir été dépaysé par rapport à ce qu’il a connu à Marseille. Il a poussé le mimétisme jusqu’à remporter son deuxième titre de champion en deux ans. «Au départ, on marquait beaucoup de buts, mais on en prenait aussi énormément, raconte-t-il. A la trêve, alors qu’on était 4e ou 5e, le coach a décidé de changer totalement notre façon de jouer et ça a été LE tournant.» Titularisé en pointe, Niang avait pour consigne de «se décaler sur un côté pour bien défendre» dès lors que son équipe menait. «Même si j’aurais aimé marqué plus de buts, ça ne m’a pas dérangé. Les résultats ont donné raison au coach

«Sow, un futur grand»

Alors qu’il lui reste encore trois ans de contrat, Niang, 31 ans, s’imagine désormais «finir sa carrière à Fenerbahçe». On lui demande si l’OM ne lui manque pas trop, lui dont le retour avait été réclamé par les supporters phocéens lorsqu’il s’était rendu au Stade de France assister au succès de Marseille en Coupe de la Ligue. «Marseille restera toujours mon club de coeur, répond-il. Ça m’a fait plaisir de voir que les supporters ne m’avaient pas oublié, mais je ne regrette rien. J’ai dû faire un choix difficile l’été dernier, j’assume.» Déçu de la deuxième place des Marseillais («parce qu’il y avait largement la possibilité s’ils avaient mieux négocié des matches clés à leur portée comme ceux face à Toulouse et Auxerre»), il tient malgré tout à saluer le sacre lillois et particulièrement son compatriote Moussa Sow, qui lui a succédé au palmarès du meilleur buteur de la L1. «Lui, c’est un futur grand.» Avec qui il se dit prêt «à tout casser» vendredi contre le Cameroun. – Emery TAISNE lequipe.fr

 

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