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« Pertes et dommages », espoir de l’Afrique à la COP27 ?

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Mercredi, c’est la journée de l’Afrique à la COP 27. Tout le continent a les yeux rivés sur les négociations qui se déroulent àCharm el-Cheikh, en Égypte, puisque la conférence est également appelée « COP africaine ».
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon les ONG, 17 à 40 millions de personnes pourraient être contraintes de migrer à l’intérieur des pays, les cultures de base et les récoltes de poissons devraient diminuer de 40 %.
« Je viens du Mozambique où 60% de la population vit le long de la côte. Et nous avons des cyclones chaque année, ils deviennent plus intenses. J’ai vu des communautés trois ans après le cyclone Idai en 2019, elles essaient toujours de se remettre », explique Solani Mhlando, directeur national de WWF pour le Mozambique.
Les investissements sont énormes pour l’Afrique, dans les années à venir notamment dans l’eau, la protection des côtes et le refroidissement selon une nouvelle analyse de la Société financière internationale. L’organisation souligne que seulement 2% du secteur privé investit dans les progrès de l’adaptation.

 » Pour les 20 prochaines années ont à besoin d’environ 100 milliards de dollars d’investissement en Afrique pour l’adaptation. C’est le potentiel, c’est également ce qui aiderait à mettre fin à un certain nombre des défis. Cela veut dire 5 milliards par an serait un niveau d’investissement qui serait très utile et qui permettrait justement de changer un peu le cours des choses », a déclaré Makhtar Diop, directeur général de IFC, International Finance Corporation.


L’ajout à l’ordre du jour de la COP de la question des pertes et dommages pourrait donner un nouvel élan, mais les observateurs restent prudents.
« Avoir quelque chose à l’ordre du jour ne signifie pas que le problème est résolu. Nous devons donc nous pencher sur les détails de la manière dont le financement et la nature des pertes et des dommages vont être résolus. Pour que ces détails soient beaucoup plus clairs à l’avenir. », explique Saliem Fakir, directeur exécutif de la Fondation africaine pour le climat.
La transition vers une économie, une industrie et une production alimentaire plus durables nécessitera la confiance entre le Nord et le Sud. Une confiance qui s’est dégradée au cours de l’année écoulée.

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