Après avoir refusé de siéger dans le gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye, Aminata Tall aurait finalement accepté le poste de ministre de la Fonction publique qu’on lui a proposé, selon la presse. Les journaux rendent également compte de la mobilisation qui se fait autour de Bara Tall pour le soutenir après que les banques ont décidé de saisir ses biens.
« Après avoir refusé le ministère de la fonction publique, Aminata Tall revient sur sa décision », écrit « Le Messager ».
Selon « Le Messager », « Aminata Tall serait revenu à de meilleurs sentiments. L’ex-secrétaire général de la présidence de la République aurait accepté le poste de ministre d’Etat en charge de la Fonction publique qu’elle avait refusé la veille. Elle aurait déjà fait ses bagages de son bureau logé à la Présidence en attendant que l’Inspection générale d’Etat fixe la date de la passation de service avec son successeur Zakaria Diaw ».
« Le Messager » rapporte « qu’il a fallu plusieurs heures de négociation pour que l’ancien maire de Diourbel accepte de rejoindre son nouveau poste. Ses proches, de hauts responsables du Pds se seraient même impliqués pour la ramener à la raison ».
« Le Messager » pense savoir que « Aminata Tall avait rejeté sa nomination au poste de ministre d’Etat chargée de la Fonction publique. Une coquille vide, dépouillée de l’Emploi, avec un budget dérisoire arrêté pour le présent exercice à 2,6 milliards. Un portefeuille jugé « dégradant et humiliant pour quelqu’une qui avait occupé le Secrétariat général de la Présidence », jugent ses proches.
« Walfadjri » donne « les vraies raisons de l’éviction d’Aminata Tall ».
« Walfadjri », qui se demande si Aminata Tall n’est pas emporté par les fonds suédois destinés à la réfection du Lycée Limamou Laye, ajoute que « entre Wade et Aminata Tall, c’est le « je t’aime, moi non plus ». Obligés de collaborer selon les impératifs que dicte la realpolitik, leurs rapports ont été souvent marqués par des ruptures où, à leur corps défendant, des numéros deux ou prétendants tels ont joué les rôles de snipers ».
« L’As » informe que « malgré son limogeage, Aminata Tall a présenté ses meilleurs vœux au président de la République, Me Abdoulaye Wade ».
Les problèmes de Bara Tall sont aussi étalés au niveau de la presse.
« Rewmi Quotidien » écrit que « la société civile soutient Bara Tall ».
« Sud Quotidien » relève pratiquement la même chose : « liquidation du siège de Jean Lefebvre Sénégal, la société civile se mobilise pour Bara Tall ».
Selon « L’Observateur », « Alioune Tine et Cie se rangent derrière Bara Tall ».
Dans « Sud Quotidien », Mansour Cama déclare : « je me demande s’il n’y a pas une volonté délibéré de liquider cette entreprise (Jean Lefebvre) et son chef (Bara Tall) ».
« Le Matin » indique que malgré tout, « Bara Tall affiche une détermination de fer ».
Dans « Le Quotidien », Bara Tall soutient : « personne ne peut m’humilier ».
Il ajoute dans les colonnes de « L’As » : « j’ai assez travaillé pour avoir de quoi sauver ce bâtiment pour un petit milliard, mais c’est l’Etat qui nous doit de l’argent pour des infrastructures que tout le monde utilise aujourd’hui ».
Dans « Le Populaire », Bara Tall précise sa pensée : « le problème n’est pas de sortir de l’argent de nos poches, mais de dire à l’Etat de payer les reliquats qu’il nous doit ».
« Walfadjri » écrit que « les mécaniciens prennent le flambeau de la révolte dans la banlieue ».
« Sud Quotidien » ajoute que « des mécaniciens ont bloqué la route nationale n°1, hier ».
« Le Matin », qui soutient que « la banlieue est entrée en rébellion », ajoute que c’était « une chaude matinée hier à Thiaroye et Guédiawaye promet de braver l’interdit du Préfet aujourd’hui ».
« Le Quotidien » explique que « les mécaniciens de Thiaroye manifestent contre « l’autoroute à péage » du fait de « la modicité de leur indemnisation ».
nettali.net
Aurait? Comment dans une actualité comme celle là un journaliste sérieux peut-il se contenter de « Aurait » pour pondre un article? Arrêtez quand même!