Après avoir prié vendredi à la mosquée du Point E, Karim Wade compte se rendre ce week-end à Touba pour s’entretenir avec le khalife général des Mourides. Il expliquera, de vive voix, au guide religieux les tenants et les aboutissants de son audition par la section de recherches de la brigade de gendarmerie de Colobane et La fureur médiatique qui s’est emparée du pays depuis.
L’ancien ministre d’Etat fera ensuite une tournée des familles religieuses pour une visite de courtoisie après ces mois d’absence. Il prendra enfin le chemin du Sénégal profond pour tâter le pouls du pays réel.
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La question qui mérite d’être posée est celle-ci : Quel Syndicat de la Magistrature avons nous au Sénégal ? Dans un pays comme la France, notre « grande soeur » et notre référence en matière de droit, ce procureur N’daw aurait été déssaisi pour avoir été auprès des Gendarmes. Ce Procureur n’avait rien n’à faire dans ces locaux encore moins d’aller jusqu’à avoir droit à des suspensions de séances pour des entretiens avec les enquêteurs. Je ne peux imaginer que dans les jours à venir, aucun de nos hommes de droit ne se lève pour dire : Stop ! Notre Justice va à la dérive » ! Un Syndicat de Magistrat n’a pas que pour fonction de défendre les intérêts matériels de ses membres, il doit aussi se lever quand le droit des individus est menacé dans des procédures judiciaires. Notre pays ne doit pas laisser des minables du genre de ce Magistrat qui ne me donne pas l’air d’être une » lumière », si tenté qu’il y auarait de lumière autre que celle de DIEU notre créateur, mais qu’en même ! On peut ne pas être une » lumière » et être au moins compétent dans le travail qui vous a été confié . Où sont donc passés nos hommes de mesure et de sagesse pour dire quelque chose à ce pouvoir qui veut mener notre pays à la dérive dictatoriale sans en avoir l’air ? Y’ a t-il au Sénégal des Magistrats qui ne seraient imbus que de la défense de leurts intérêts matériels ? Si aucun d’eux ne se levait dans les jours qui viennent, je ne pourrais que les prendre comme des nuls qui auraient sans doute acheté leurs diplômes de juriste dans des paquets surprises de la lessive « OMO » des années 60 !