Les Etats-Unis accusent Poutine et Bachar el-Assad d’avoir effacé les preuves d’attaques chimiques

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Douze jours après l’attaque présumée à l’arme chimique sur des populations civiles de Douma, dans la banlieue de Damas, les enquêteurs internationaux ont bien du mal à mener leurs investigations. Une équipe d’agents de sécurité de l’ONU a été la cible de tirs mercredi, et les experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques seraient toujours empêchés dans leur mission. Les Etats-Unis ont donc haussé le ton jeudi 19 avril, accusant le régime de Damas, mais aussi son allié russe de retarder le processus afin d’effacer des preuves.

Si le régime de Bachar el-Assad nie l’utilisation de chlore ou de sarin à Douma et a accueilli à Damas les experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), il ne semble pas pour autant vouloir faciliter le travail des enquêteurs.

Comme le reste de la Ghouta orientale, la ville meurtrie est actuellement sous le contrôle des forces gouvernementales syriennes. Et Heather Nauert, porte-parole du département d’État américain, assure que les membres de l’OIAC n’avaient toujours pas pu, jeudi, entrer à Douma, et que dans le même temps, on chercherait à détruire des preuves sur place.

« Nous avons des informations crédibles indiquant que des responsables russes travaillent avec le régime syrien pour refuser et retarder l’accès de ces inspecteurs à Douma, a avancé Heather Nauert. Nous pensons que c’est une manœuvre pour qu’ils puissent mener leur propre enquête. À notre avis, les autorités russes ont travaillé avec le régime syrien pour désinfecter les sites de ces attaques présumées et éliminer les preuves compromettantes de l’utilisation d’armes chimiques. »

Évidemment, plus le temps passe, plus les éventuelles preuves matérielles ont le temps de s’évanouir, que ce soit naturellement ou par une désinfection. Et même les versions des témoins peuvent évoluer. Évoquant notamment des reportages partisans dans des médias syriens ou russes, le département d’État américain s’inquiète ainsi des pressions que subiraient les habitants.

Rfi

2 Commentaires

  1. Les populations syriennes qui étaient en otage par les djihadistes avec les armées occidentales, une fois libérées, ont expliqué comment les employés de l’Occident qui jouaient les ONG montaient les vidéos qui étaient diffusées dans les médias publics comme étant des preuves d’utilisation d’armes chimiques.

  2. Jusque là, l’Occident a réussi à coloniser le monde médiatiquement, réussissant ainsi une colonisation des cerveaux telle que ceux qu’ils ont réussi à transformer en pires idiots se croient très intelligents, surtout lorsque les preuves de leurs mensonges sont fournis et qu’ils incrustent dans le cerveaux de ceux qu’ils ont idiotisé que ces preuves sont un pure conspirationnisme. Eh bien la Russie promet d’innover. Les populations de la Gouta en Syrie, qui ont été utilisés comme acteurs de films vidéos qui sont diffusés dans les médias du monde comme étant des preuves d’utilisation d’armes chimiques, ces populations acteurs obligatoires ont témoigné et expliqué tout ce que les djihadistes et leurs employeurs occidentaux faisaient. Et le film de ces témoignages sera diffusé à l’ONU. On va voir lorsque les menteurs, couverts par leurs médias comme ceux du pouvoir des légionnaires au Sénégal est couvert par les Madiambal et Yakham, seront face à leur propre montage mensonger ce qu’ils diront. Surtout qu’ils seront obligés de répondre sans l’intervention de leur chargé de mensonge. Ce sera comme si on avait demandé à un Macky Sall de répondre à certaines questions sans que ce soit un Madiambal qui le fait à sa place.

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