Attentat suicide à Gao. Mutinerie sur une base de parachutistes à Bamako

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De violents échanges de tirs opposent vendredi l’armée malienne à des parachutistes mutins sur une base de Bamako. Un kamikaze s’est fait exploser à Gao, près de soldats maliens. Selon l’ancienne ambassadrice américaine au Mali, la France aurait payé il y a deux ans une rançon pour tenter de libérer les quatre otages français enlevés au Niger.

10h29 : une attaque par des soldats maliens d’un camp militaire de « Bérets rouges » à Bamako fait plusieurs blessés

Plusieurs personnes ont été blessées dans l’attaque à Bamako d’un camp des « Bérets rouges » proches de l’ex-président Amadou Toumani Touré renversé en mars 2012, attaque menée par des soldats des autres corps de l’armée malienne. « Depuis 06H00 (locales et GMT), des militaires lourdement armés, tous corps confondus, ont attaqué le camp. En ce moment même, ils sont en train de tirer sur nos femmes et nos enfants », a déclaré Yaya Bouaré, un « Béret rouge » se trouvant dans le camp attaqué. « Il y a plusieurs blessés dans le camp », a-t-il ajouté. Ses propos ont été confirmés par des habitants près du camp. L’attaque du camp militaire ‘est liée à la déclaration à la télévision nationale du chef d’état-major des armées’, a affirmé le soldat Bouaré. Intervenant en début de semaine à l’ORTM (télévision nationale), le général Tahirou Dembélé, avait fait part de sa volonté d’envoyer les ‘Bérets rouges’ au front combattre aux côtés des soldats français les groupes islamistes armés qui avaient occupé le nord du pays en 2012. « Le chef d’état-major a pris des mesures disciplinaires contre certains parachutistes et certains d’entre eux n’ont pas été contents de ces mesures, donc quand ils se sont levé ce matin ils ont commencé à tirer », a-t-on expliqué au ministère de la Défense.

10h23 : Un kamikaze se fait exploser à Gao près de soldats maliens

Un kamikaze s’est fait exploser vendredi à Gao (nord-est du Mali) et est mort sur le coup près de soldats maliens dont l’un a été légèrement blessé, a indiqué un adjudant de l’armée malienne. L’homme « est arrivé à notre niveau à moto, c’était un Tamashek (Touareg), et le temps de l’approcher, il a fait exploser sa ceinture », a déclaré l’adjudant Mamadou Keita, ajoutant: « il est mort sur le coup et chez nous, il y a un blessé léger ».

10h12 : Des coups de feu ont éclaté sur une base de parachutistes à Bamako

Des coups de feu ont éclaté sur une base de parachutistes vendredi à Bamako et les forces gouvernementales ont bouclé le secteur, rapportent des sources militaires maliennes. On ignore l’origine de ces tirs. Depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a plongé le pays dans le chaos et abouti à l’occupation du Nord par les rebelles touareg et islamistes, avant l’intervention française en janvier, les parachutistes fidèles à l’ancien président Amadou Toumani Touré ont été mis à l’écart et certains d’entre eux arrêtés.

9h48 : Le site internet de l’académie de Nice piraté par des inconnus opposés à l’intervention française au Mali

La partie varoise du site internet de l’académie de Nice (compétente sur les Alpes-Maritimes et le Var) a été victime dans la nuit de jeudi à vendredi d’un piratage informatique par des inconnus se disant opposés à l’intervention française au Mali et menaçant de s’en prendre à un symbole français: la tour Eiffel, a-t-on appris auprès du rectorat. Les hackers ont posté, sous le titre « au nom d’Allah, le tout miséricordieux, le très miséricordieux », un message sur fond noir en français et en arabe indiquant que « la décision du gouvernement français d’intervenir au Mali ne sert pas vraiment ses intérêts » et qu’ »elle a été examinée avec son propre regard et non avec celui du peuple français et son intérêt », a indiqué à l’AFP un porte-parole du rectorat, confirmant une information publiée sur le site de Nice-Matin. La page piratée comporte également une photo de la tour Eiffel accompagnée de la mention « prochaine cible », selon ce porte-parole.

8h21 : Le Rafale a fait ses preuves au Mali
Le Rafale a démontré l’étendue de ses capacités au Mali, a estimé le chef d’état-major de l’armée de l’air française, venu partager son expérience avec l’armée de l’air indienne qui veut acquérir cet avion de combat multi-rôle. Le 13 janvier dernier, à 07H00 locales, quatre Rafale ont décollé de Saint-Dizier (Haute-Marne, nord de la France) pour aller frapper plus de 20 objectifs dans la région de Gao, dans le nord du Mali, après six heures de vol, a-t-il précisé. Ils se sont ensuite posés à N’Djamena, après une mission de 09H35 au total et cinq ravitaillements en vol. Ce type de mission complexe, où « il n’y pas de radars au sol », qui met en jeu des avions-radars AWACS, des avions ravitailleurs, des opérateurs au sol et des systèmes de réseau complexes, suscite l’intérêt des Indiens, a poursuivi le général. Au Mali, l’état-major a pour la première fois planifié et conduit les opérations aériennes depuis la France, « ce qui nécessite des moyens exceptionnels », a-t-il souligné. Autre particularité de cette opération: « on l’a attaquée en autonomie complète » alors qu’en Libye, les opérations ont été menées au sein d’une coalition. « L’autonomie complète montre bien tous les moyens dont vous devez disposer et ça, ça intéresse l’Inde aussi », a-t-il ajouté. Le Mali a en revanche mis en évidence le manque d’avions de transport et de ravitaillement modernes et la France a dû demander l’aide de ses alliés européens, canadiens et américains.

7h22 : 17 millions de dollars pour faire libérer quatre otages

La France a payé une rançon d’environ 17 millions de dollars pour la libération de quatre otages français enlevés au Niger en 2010 et probablement détenus au nord du Mali, affirme une ancienne ambassadrice des Etats-Unis à Bamako dans un entretien exclusif à iTélé diffusé vendredi. « Il y a deux ans, Aqmi a pris des Français en otages dans une mine d’uranium au nord du Niger, et pour faire libérer ces otages la France a payé une rançon d’environ 17 millions de dollars », déclare dans cette interview Vicki J. Huddleston, qui fut ambassadrice au Mali de 2002 à 2005. « Les rançons, comme toutes les rançons, ont été payées indirectement. Elles ont terminé entre les mains du gouvernement malien et ensuite elles sont retournées, du moins une partie, aux salafistes », a-t-elle ajouté. L’ambassadrice, aujourd’hui à la retraite, a également été responsable des affaires africaines au département d’Etat. Les quatre otages pour lesquels une rançon a été versée selon la diplomate ont été enlevés à Arlit (Niger) le 16 septembre 2010. Deux autres otages français ont été enlevés à Hombori (Mali) le 24 novembre 2011 et un autre le 20 novembre 2012 près de Kayes (Mali). Les sept otages seraient détenus, au nord du Mali, dans le massif des Ifoghas.

6h53 : Soldats français et tchadiens à Aguelhok
Des soldats français et tchadiens sont arrivés jeudi soir à Aguelhok, dans l’extrême nord-est du Mali, dans la région de Kidal qui constitue le dernier fief des groupes islamistes armés, près de la frontière algérienne. Cette nouvelle avancée des forces françaises survient alors que les islamistes, qui ont abandonné presque sans combats le nord du Mali, ont affirmé jeudi avoir ouvert un nouveau front, en posant des mines qui ont tué quatre civils maliens mercredi dans une explosion. « Des militaires français et tchadiens ont quitté Kidal et patrouillent actuellement à Aguelhok », a déclaré le capitaine Aliou Touré, de l’état-major de l’armée malienne. L’information a été confirmée par un fonctionnaire au gouvernorat de Kidal: « les soldats français et tchadiens sont partis en nombre par la route. Ils sont arrivés à Aguelhok et vont ensuite se diriger vers Tessalit », a précisé cette source. Les régions d’Aguelhok et de Tessalit, à 200 km au nord de Kidal, sont la cible depuis plusieurs jours d’intenses frappes aériennes françaises, visant des dépôts logistiques et des centres d’entraînement des groupes islamistes. Aguelhok, à moins de 300 km de la frontière algérienne, avait été le théâtre, en janvier 2012, du massacre d’une centaine de soldats et de civils maliens, peu après la prise de la ville par des rebelles touareg et des islamistes armés. Elle se situe dans le massif des Ifoghas, vaste zone de montagnes et de grottes où selon des experts et des sources de sécurité, une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes se sont réfugiés.

maliweb.net

1 COMMENTAIRE

  1. CES LÂCHES SOLDATS MALIENS FUIENT DEVANT L’ENNEMI,MAIS SE FONT LA GUERRE ENTRE EUX ET N’HESITENT PAS A DEPOUILLER DE LEURS BIENS LES PAUVRES COMMERçANTS.
    HEUREUSEMENT QUE LA FRANCE EST LA.

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