« Tant que ce pays sera entre les mains de Cheikh Tidiane Sy et de Ousmane Ngom, je ne rendrai jamais mon arme »
La division des investigations criminelles (Dic) n’aura pas eu raison de son courage. Sorti peu après 21h d’une longue audition, suite à une affaire de coups de feu qu’il aurait tirés à la cité Claudel, le patron des jeunesses socialistes, très confiant, se dit plus déterminé que jamais à ne pas se séparer de son arme. L’ayant acquise dans les conditions requises et en toute légalité, il dit qu’il ne favorisera jamais les conditions de sa liquidation physique, comme le veulent Cheikh Tidiane Sy et Me Ousmane Ngom. Le permis de port d’arme, a-t-il dit, « je l’ai eu en bonne et due forme. Je n’ai jamais utilisé cette arme pour menacer qui que ce soit ou tirer sur qui que ce soit. J’ai été agressé et étant en position de légitime défense, je me suis défendu ». Avant de poursuivre : « j’ai décidé de demander à mes avocats de saisir le Conseil d’Etat pour abus de pouvoir vis-à-vis des ministres de l’Intérieur et de la Justice qui veulent me retirer mon permis de port d’arme ».
Si Barthélemy Dias en est arrivé à cette position extrême, c’est parce que les enquêteurs veulent lui retirer son arme. Seulement, qu’ils se le tiennent pour dit : « il n’acceptera pas ». Malick Noël Seck (secrétaire général de Convergence socialiste, Ndlr), à l’en croire, « dans le cadre d’une enquête a eu à donner son arme à la Sûreté urbaine. Laquelle arme n’a jamais été rendue par les policiers ». Aussi, Barthélémy Dias est convaincu que Me Ousmane Ngom et Cheikh Tidiane Sy cherchent à le désarmer pour créer les conditions de sa liquidation politique et physique. « Je ne l’accepterai pas ; je ne suis pas un vagabond ni un bandit. Je préfère vivre dans ce pays en situation illégale. Tant qu’ils (Ndlr : Cheikh Tidiane Sy et Ousmane Ngom) seront là, je serai toujours armé. Parce que ceux qui ont agressé Talla Sylla, saccagé L’As et 24h chrono sont connus et circulent toujours librement. Tous ces vagabonds ne sont jamais inquiétés. Je ne rendrai aucune arme. Ils peuvent me séquestrer ou faire ce qu’ils veulent. Tant que ce pays sera toujours entre leurs mains, je serai toujours armé », a-t-il martelé.
Madou MBODJ
lasquotidien.info
…. di ka yobou kasso c’est comme hier et devant toi