Beauté, muscles, sexe, gris-gris: Pourquoi drianké et jeunes filles courent derrière les percussionnistes

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Xalima news – Ils sont les seuls à détenir le secret de leur popularité auprès des femmes. Mais, ce qui est constant, est que les batteurs de tam-tam sont devenues des stars courues par certaines filles, « drianké » et autres femmes d’affaires de Dakar et Thiès.

Du haut de son Jakarta, Oussou Bébé ne passe pas inaperçu. Ses biceps lui donnent l’allure d’un lutteur. Son look en dit long sur ses goûts et préférences, jean « penw » assorti d’un près du corps bleu bic et de grosses lunettes de soleil, ce jeune homme croisé sur la route de Bayal Khoudia Badiane à Thiès, présente tous les signes d’un artiste. La trentaine révolue, Oussou est un percissionniste aguerri. Et c’est à cœur joie qu’il accepte de révéler les secrets de sa notoriété auprès des « driankés ». « Ce phénomène n’est pas nouveau pour nous car à chaque fois on reçoit des propositions venant de « driankés » (dames), et de certaines filles pour être leur copain. Il m’arrive souvent de recevoir des coups de fil de « driankés » très connues dans ma région natale Thiès. Elles me proposent de m’entretenir si j’accepte leurs offres. Il arrive aussi parfois que des filles se battent pour moi vu que chacune d’elles ressent un amour profond pour moi. Et il arrive qu’une fille me donne un cadeau de très grande valeur.« , raconte-t-il sourire aux lèvres comme pour s’en glorifier.

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