Un huitième militaire sénégalais est mort en Casamance, suite aux affrontements qui opposent depuis dimanche dernier l’Armée sénégalaise aux combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance à la périphérie de Bignona. La victime a succombé à ses blessures à l’hôpital régional de Ziguinchor où elle était internée depuis le lundi soir, selon les mêmes sources.
CASAMANCE : Un huitième militaire est mort
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POUR UNE PAIX DEFINITIVE EN CASAMANCE
Le cœur meurtri, tenaillé par la douleur de voir nos braves soldats tomber, de plus en plus nombreux ,dans le champ de l’honneur, pour assurer notre sécurité, défendre l’intégrité territoriale de notre pays.
Tous les soldats et toute la nation sénégalaise sont prêts de mourir pour que jamais, la Casamance ne soit détachée de ce pays. Autant arracher une partie du corps à un être humain.
L’indépendance est une utopie et la rébellion le sait très bien. Sa motivation première était politique; depuis la prise de conscience que l’indépendance n’est pas envisageable, sa motivation est devenue bassement matérielle et criminelle.
Oui, nous devons considérer que nous sommes en état de guerre. Par conséquent :
– mobiliser toutes nos forces toute notre énergie, tous nos moyens humains, matériels , toute notre intelligence, tout notre temps et notre volonté, debout comme un seul homme, avec détermination, à mettre fin au conflit de la Casamance entretenu par un groupe d’hommes cupides, barbares, de vulgaires bandits, des traites à la patrie,.
Demander à tous les compatriotes de faire de ce combat, leur priorité prioritaire.
Cette question est sérieuse; pour la résoudre il faut des hommes sérieux. C’est pourquoi, nous demandons à tous ces « objecteurs » de conscience, ces talentueux écrivains, grands théoriciens de l’alchimie et de l’amalgame, ces » zéro fautes « , ces illuminés qui se croient investis d’un pouvoir surnaturel de décider de l’avenir et de distribuer des sentences, ces messieurs « connaît tout, sait tout », nous leur demandons pour cette fois ( rien que pour cette fois ci s’ils le désirent ) de changer de comportement , de grandir un peu et d’apporter une contribution saine, prospective, ancrée dans le réel. Il y a un temps pour amuser la galerie et un temps pour passer aux choses sérieuses.
Il faut que tous les patriotes, devant la faiblesse des ressources de l’Etat, consentent à contribuer financièrement à hauteur de leurs capacités, pour faire face à l’économie de guerre et faire face à certaines dépenses qui seront le corollaire de certaines initiatives telle que : le déplacement de certaines populations en dehors des zones de guerre, la création de pôles économiques de développement, l’équipement de l’armée nationale, la formation de volontaires présents sur le terrain et chargés de l’animation de cercles d’échanges ( les enjeux de la paix pour le Sénégal, et l’Afrique, les impacts négatifs de la guerre et d’une indépendance utopique ; les retombées bénéfiques d’un retour à l’ordre national ; nos points d’ancrage culturels, notre héritage historique commun, la contribution de la Casamance à la fortification de la nation sénégalaise, l’intégration africaine, les nouvelles opportunités qu’offrent la nouvelle donne mondiale, etc.…).
– identifier l’ennemi et le combattre ouvertement : pouvons nous continuer à nous asseoir autour d’une table la journée avec des indépendantistes pour négocier la paix et le soir, essuyer des attaques meurtrières de leur bras armés dont de nos vaillants soldats ou de paisibles citoyens font les frais ? . NON.
Il faut savoir qui est qui , et agir en conséquence.
Les combattants doivent être considérés comme tel et leur livrer combat. Il est hors de question de continuer à négocier avec des criminels et des bandits.
-donner à l’armée carte blanche : la situation de ni paix , ni guerre, incommode l’armée. Elle la déstabilise, la neutralise, ne lui permet d’élaborer aucune stratégie à court terme, si ce n’est des tactiques de défense, de riposte et de contre offensive.
Nous le savons tous, notre armée est parmi les meilleures au monde ; libérons la habilement du verrou politique et surtout , donnons lui des armes.
Ma conviction est que, un an lui suffira pour arriver à bout de la rébellion, avec l’aide de toute la nation.
Je respecte et comprend les arguments d’un éminent professeur comme Iba der THIAM qui ne partage pas l’option militaire. Son immense savoir et sa connaissance de la Casamance sont des pré requis à l’adhésion de cette position.
Mais force est de constater que le contexte est entrain d’évoluer et si nous ni prenons pas garde, des départements de la Casamance vont être occupés, en commençant par celui de Bignona.
– la rébellion s’est bonifiée , a acquis un nouvel équipement militaire, a trouvé des zones de refuge entre le Sénégal et la Gambie. Le citoyen que je suis n’est pas tenu à une réserve diplomatique.
Le peuple gambien est un peuple frère. Le Sénégal et la Gambie constituons le même peuple.
Cependant, il est dirigé par énergumène qui nous prend pour des mauviettes, des incapables, des demeurés. Toutes les informations concordent sur le fait qu’il est le parrain de la rébellion. C’est un « casus belli » que nous devons considérer en conséquence et agir.
Il est temps d’avoir avec le président gambien un face à face déterminant.
Le Sénégal est un pays pacifique et cela est un héritage à conserver. Toutefois, lorsque la sécurité du pays et des populations est menacée, la guerre est inévitable pour la préserver.
Aucun pays du monde n’aurait accepté le cas de la Gambie, enfoncée dans le Sénégal qui lui donne des coûts de couteaux assassins. Yaya Diameh doit être neutralisé et mis hors d’état de nuire notre pays. Il faut y mettre un terme par tous les moyens.
Des pays comme la France doit arrêter le double jeu et chasser de son territoire des criminels de l’acabit de Khrouma Sané. Elle n’aimera pas assurément que le Sénégal abrite des séparatistes corse.
– Après la guerre : mettre en place des comités de veille et de consolidation de la paix et de l’intégration économique de la Casamance ; transformer les pôles économiques de développement en zones économiques de développement concentrées où seront développées des activités agricoles et agro-industrielles, grandes pourvoyeuse de main d’œuvre, des activités de services d’accompagnement, une refondation de l’industrie touristique adossée à l’assainissement du secteur au plan organisationnel et opérationnel, des infrastructures de santé modernes.
Le désenclavement devra se poursuivre avec la construction des routes principales et des routes de liaison des pistes de production , la réhabilitation et la construction de ponts , le renforcement de la déserte maritime Dakar – Ziguinchor.
Nous saluons la mémoire des soldats tombés ; honneur et grandeur à vous.
Nous compatissons à la douleur de vos familles et leur disons que le sacrifice de leurs enfants ne sera pas vain.
La Nation sénégalaise vaincra.