Dansokho, Babacar Touré, Babacar Justin Ndiaye… au secours de Gbagbo

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CONTRE UNE INTERVENTION MILITAIRE EN COTE D’IVOIRE
Dansokho, Babacar Touré, Babacar Justin Ndiaye… au secours du « Boulanger »

Acculé par la communauté internationale, qui lui demande de partir et de laisser la place à son rival Ouattara, Laurent Gbagbo est de plus en plus isolé. Ses rares soutiens s’organisent néanmoins pour l’accompagner dans sa traversée du désert. Ainsi, Amath Dansokho, Malick Ndiaye, Babacar Touré et Babacar Justin Ndiaye se sont dit opposés à toute intervention militaire en Côte-d’Ivoire. Selon eux, les conséquences d’un tel acte sont incalculables.

C’est dans les moments difficiles qu’on compte ses amis, mais qu’on les reconnait aussi. Depuis que la communauté internationale a commencé à taper sur Laurent Gbagbo, l’obligeant à céder son fauteuil présidentiel à son rival, Alassane Dramane Ouattara, les manifestations de soutien du ‘’Boulanger’’ fusent de partout. En pôle position, Amath Dansokho, ami de longue date, qui a assisté à son investiture comme candidat. Et le professeur Malick Ndiaye, qui a tenu un discours panégyrique à l’endroit de Gbagbo, à l’occasion de la cérémonie de dédicace du livre de Simone Ehivet Gbagbo à Dakar.
Pour l’ex-chef file du Parti de l’indépendance et du Travail (Pit), toute cette frénésie de la communauté internationale à contraindre Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir témoigne d’une volonté des Occidentaux de déterrer leurs reflexes coloniaux dont ils ont toujours du mal à se départir. Selon Amath Dansokho, toute « cette campagne d’intoxication à laquelle nous assistons » est orchestrée par « les Occidentaux qui visent à préserver leurs intérêts en Afrique ». Et dans cette optique, pense-t-il, Gbagbo n’est pas un allié sûr pour les puissances occidentales. Raison pour laquelle, il est acculé de toutes parts pour le faire capituler. « Les Occidentaux tiennent à ce que personne ne perturbe leur jeu. Lorsqu’on m’a dit que la Côte-d’Ivoire regorge dans son sous-sol de pétrole, j’ai dit que c’en est fini pour elle », note-t-il amer.

Avec un Laurent Gbagbo qui se durcit et un Ouattara pressé de s’asseoir sur le fauteuil présidentiel, l’intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(Cedeao) est agitée comme une option pour le déloger. Une option que désapprouve Babacar Touré, Président-directeur général du Groupe Sud. Pour lui, les conséquences qu’engendre une intervention militaire en Côte-d’Ivoire sont incalculables. Et cela risque aussi de crisper davantage les clivages identitaires. « Si demain il y a une frappe, même chirurgicale, les conséquences et les prolongements affecteront durablement des générations la coexistence entre les communautés et les confessions », prévient-il.

Amath Dansokho en rajoute une louche : « les guerres civiles, on sait toujours quand elles commencent, mais jamais quand elles prennent fin. J’ai des raisons profondes d’avoir des choix, mais j’invite tous les hommes de raison à empêcher des étrangers qui sont des ennemis jurés du continent à intervenir en Côte-d’Ivoire. »

Dans le conflit ivoirien, Babacar Touré dit avoir une autre lecture au de-là de la passion qu’elle suscite. Selon lui, l’enjeu de taille c’est le respect et la dignité de l’homme noir. « C’est notre liberté de penser et d’agir qui est en jeu dans cette affaire. Il faut qu’on arrive à résoudre nos problèmes par nous-mêmes », suggère-t-il.

Quand à l’avocate au barreau de Côte d’Ivoire, Amza Patricia, elle est convaincue que Laurent Gbagbo ne va pas accepter les chantages de la communauté internationale. Dans le même sillage, son directeur de campagne à Dakar, Gnahoua Ambroise, martèle que rien ne fera plier Gbagbo parce qu’il est le Président proclamé par le Conseil constitutionnel.

Dans un style beaucoup plus modéré, le politologue Babacar Justin Ndiaye admet la défaite de Gbagbo, qui s’est tiré une balle en allant à des élections sans toutes les cartes en main. Néanmoins, il se dit scandalisé par la démarche à géométrie variable de l’Occident. Qui pourtant, ferme les yeux dans nombre de pays comme la Guinée. Où entre le premier tour et le second, il y a eu quatre mois, mais s’emporte avec une frénésie inouïe pour le cas de la Côte-d’Ivoire. « Je suis contre l’intervention militaire, surtout quand il y a des Européens. Il ne s’agit pas de défendre Gbagbo, mais des valeurs », conclut-il.

Papa Ismaïla KEITA
lasquotidien.info

8 Commentaires

  1. Cote d’Ivoire : combine enrobee du manteau de la communaute internationale

    Depuis un certain temps, le pays de feu Houphouet Boigny est au devant de l’actualite.

    Suite a une election presidentielle “certifiee” par les Nations Unies en se basant sur les chiffres de la CEI designant d’un cote un candidat comme president et de l’autre, un president sortant, Laurent Gbagbo, qui après recours, a ete proclame vainqueur par la Cour constitutionnelle, la plus haute instance juridique du pays, nous assistons a une autre version retouchee du Discours de La Baule avec comme assaisonnement, le Discours d’Accra ; le tout sous forme de cocktail sorti du Moulinex du MACHIN au Palais de verre, situe a la 42eme rue et la 1ere Avenue a New York.

    La vraie raison de cette affaire ivoirienne ne sera publiquement connue que dans 25 a 30 ans quand les documents americains la-dessus seront declassifies ; a moins qu’une autre fuite a la “Wikileaks” ne se reproduise encore.

    La cause du drame ivoirien d’aujourd’hui, c’est son cacao, son bois et, surtout, la decouverte du petrole, ce produit tant convoite par les puissances, particulierement de l’Occident.

    Pour cet Occident, celui qui fait le plus son affaire, c’est le Burkina-ivoirien, Alassane Outtara (Hassan El Ouattara si je cite un journaliste marocain) qui en 1962, beneficiant d’une bourse que feu le president J.F. Kennedy avait accordee a la republique de Haute Volta, debarqua aux USA avec la nationalite voltaique, etudia au pays de l’Oncle Sam jusqu’a l’obtention du Phd (Doctor in Philosophy). Les archives existent et certains ivoiriens ayant beneficie de ces memes bourses, donc promotionnaires de Alassane Ouattara, sont encore en vie. L’ironie du sort, c’est qu’a l’epoque, c’est un certain Henri Konan Bedie qui etait l’ambassadeur de la Rci aux USA et connaissait tres bien les 3 ivoiriens beneficiaires de ces bourses et les 2 voltaiques dont l’un n’etait personne d’autre que Alassane Dramane Ouattara (Ado). En dehors des promotionnaires aux USA de ce dernier, aucun autre n’est mieux place que le President Bedie pour parler de la nationalite d’origine d’Alassane Ouattara. Le president Bedie parlait bien en connaissance de cause quand sous son regime, le concept de l’ivoirite vit le jour.

    IL est sans conteste que ADO est aussi devenu americain de nationalite ; autrement dit, US Citizen depuis tres longtemps.

    Cote francais, Alassane aligne son epouse juive francaise.

    Il y a lieu de se demander pourquoi cette “communaute internationale” qui tape sur la table aujourd’hui, ne l’avait pas fait envers les Forces Nouvelles disons plutot Forces du Nord, quand on sait que celles-ci devaient disarmer avant la tenue du 1er tour ?

    Cela, les FN l’ont refuse sans aucune consequence de la part de l’ONUCI.

    Les resultats donnes par la CEI non seulement doivraient etre consensuels, mais en plus, il est connu de tous qu’ils sont provisoires et seule la Cour constitutionnelle après les recours introduits, est habilitee a confirmer ou infirmer les memes resultats.

    Il est bon de rappeler ici, que la RCI n’est pas le Timor oriental qui lorsqu’annexe par l’Indonesie sous le regne de feu le president Mohammed Suharto avec la benediction a l’epoque de ces memes puissances donneuses de lecon en RCI, ce meme Timor oriental n’avait pas voulu reconnaitre les juridictions indonesiennes. C’est ce qui fait qu’après une longue lutte de liberation, au moment du referendum sur l’autodetermination, seules les Nations Unies avaient en charge la proclamation des resultats. Dans le cas de la RCI, pays souverain, aucune des parties prenantes n’a remis en cause la competence de la Cour constitutionnelle. Plus que cela, c’est cette meme Cour constitutionnelle a laquelle on nie aujoud’hui la competence, qui a pourtant proclame les resultats du 1er tour qui ont fait de M. Ouattara un partant pour le 2eme tour.

    Pourquoi refuser a la RCI, ce qui a fait jurisprudence aux USA ?

    Qui ne se souvient pas des elections americaines de l’an 2000 entre le candidat democrate AlGore et le republicain Georges BUSH fils ?

    Le lourd contentieux de la Floride qui avait comme gouverneur Jeb Bush, petit frere du candidat Bush, après des comptes et recomptes, des recours aux tribunaux, atterrit a la Cour Supreme americaine. Tout le monde sait que chacun de ces juges a une affiliation democrate, republicaine ou independante . A l’epoque de ce contentieux AlGore/BUSH, des juges qui siegeaient, la majorite etait nommee par des presidents republicains. Personne n’a remis en cause ce fait.

    Durant tout ce contentieux jusqu’a ce que finalement la Cour supreme americaine tranche en faveur du candidat Bush, aucun chef d’etat ou de gouvernement du monde n’a ose dire mot. Tout le monde avait la tete enfoui dans le sable et disait :

    “C’est une affaire interieure americaine ; nous ne faisons pas d’ingerence dans les affaires interieures des etats. Laisons les jurictions du pays trancher.”

    Ah bon ! Et la Cour constitutionnelle ivoirienne, on ne la laisse pas trancher ?

    On nous dit partout, il faut respecter l’expression de la volonte populaire.

    Volonte populaire ivoirienne ou volonte partisane d’une combine enrobee du manteau de la communaute internationale avec comme executants, des negres de service ?

    Respect de la volonte populaire dit-on ?

    Ou etaient les tenants de cette expression quand le Front Islamique du Salut (FIS) a gagne les elections en Algerie et ces memes tenants, la France en tete, firent des pressions sur le pouvoir des generaux algeriens afin qu’ils annulent les resultats donnant ce mouvement “radical” gagnant ?

    Ou etaient la France . l’Ue dois-je dire, les USA et ce MACHIN au Palais de verre a New York, quand le Hamas a gagne les elections a Gaza ?

    N’etait-ce pas une expression de la volonte populaire palestinienne qu’Israel reprima dans le sang avec le blocus qui en suivit ?

    Expression de la volonte populaire et autodetermination ?

    Quand en 1975, le roi Hassan II du Maroc envoya 350.000 marocains avec chacun un livre du saint Coran a la main pour annexer le Sahara occidental en faisant fi du droit des Saharouis a l’autodetermination, ou etaient la France et les USA qui d’ailleurs, donnaient diplomatiquement des soutiens discrets au royaume afin de “contenir” l’Algerie de Houari Boumedienne et mettre ainsi la main aux immenses sites regorgeant de phosphates et aux cotes poissonneuses du Sahara. Pourtant lors d’une visite au Maroc, le Secretaire general des Nations Unies de l’epoque, l’autrichien Kurt Waldheim, avait dit ouvertement au roi Hassan II : “Majeste, il se sursurre que le Maroc et la Mauritanie veulent se partager le Sahara occidental”.

    Le roi Hassan II nia cela. On connait la suite.

    Qui ose aujoud’hui brandir des livres du saint Coran sans etre taxe de de fanatique, d’islamiste donc de terroriste ?

    Le Sahara occidental que le Maroc phagocyta, s’avera indigeste du fait de la determination des Sahraouis qui etaient anciennement sous domination espagnole, a avoir leur independance.

    Depuis des decennies, le Maroc refuse toute idée de referendum au Sahara ex-espagnol. Les Nations Unies y sont presentes et ne peuvent ou ne veulent rien faire contre cela.

    Alors “communaute internationale” ou es tu ?

    Au Soudan, au niveau du Darfour, c’est le nettoyage ethnique effectue par les gens du Nord.

    Chaque jour, les soldats du gouvernement de El Bechir tirent sur les forces de maintien de la paix. Que fait la communaute internationale, celle qui est prete a casser du negre en RCI ?

    Rien du tout. Car n’oublions pas que meme si El Bechir est inculpe par le TPI (Taper Pour Intimider les Indigenes) ou CPI (Cour Penale pour Indigenes), il est libre de circuler dans des pays qui pourtant reconnaissent le TPI que le pays de l’Oncle Sam lui, ne reconnait aucunement.

    Plus proche de nous Senegalais, la Mauritanie qui en 1989 a entame un nettoyage ethnique sans precedent et continue encore de pratiquer l’esclavage sur des noirs.

    L’ancien president Ould Taya a fait pire que ce qu’on reproche a l’ancien president Hissene Habre.

    Pourquoi les journalistes et intellectuels senegalais qui pour une question de fibre ethno-religieuse envahissent les journaux et sites internet pour supporter Alassane Outtara et s’attaquent au president Gbagbo, n’osent jamais ecrire sur le calvaire de nos freres negro-mauritaniens ?

    Pourquoi les “droits de l’hommiste”, Amnesty international, Radho, Brody et autres ne demandent pas publiquement qu’Ould Taya et son “Idriss Deby”, je veux dire Ould Abdallahi qui etait son homme aux sales besognes, soient inculpes par le TPI ?

    Il est dit qu’en permettant l’ouverture d’une ambassade israelienne a Nouakchott, Ould Taya avait recu, entre autres, l’assurance que toute tentative de le poursuivre au TPI serait contrecarre par le grand lobby connu de tous.

    L’Afrique noire de l’arrivee des Arabes a la colonisation occidentale a toujours ete un terrain d’application des visees les plus egoistes.

    Du Rwanda ou la France a ete accusee d’avoir arme une des parties prenantes en passant par l’ex-Zaire ou les USA ont toujours ete impliques du temps de Patrice Lumbumba a nos jours, sans oublier le Congo Brazza, le Liberia et la Sierra Leone qui tous pour des questions de sous-sol et de geopolitique sont dechires selon le bon vouloir de ces “puissances civilisatrices” qui font et defont les regimes selon les interets de leurs hommes d’affaires, l’Afrique noire est toujours victime des pactes secrets signes entre les grandes puissances de ce monde.

    Le principe du “The bad nigger versus the good nigger”

    Ici, c’est le principe du mauvais negre contre le bon negre (Le negre de service).

    Au Zimbawe, les blancs qui sont a peine 5% de la population controlent 98% des terres arables. Autrement dit, les 95% de la population qui sont des noirs, n’ont que 2% des terres arables. Si la democratie c’est l’application de l’opinion de la majorite en respectant la minorite, pourquoi qualifier Robert Mugabe de bad nigger (mauvais negre) parce qu’il prone une redistribution des terres, afin qu’une partie de celles-ci soit donnee a des Zimbaweens noirs dont les ancetres avaient ete expropries par des blancs sur la base de la puissance des armes a feu ?

    Non ! Pour ceux qui se disent champions des Droits de l’homme tout en revetant le manteau de “communaute internationale”, on ne doit pas exproprier des blancs du zimbawe au profit de noirs de ce pays. A cause de cela, Robert Mugabe est traite de tous les noms d’oiseau et il est la bete a abattre.

    En RCI, il y a “the good niggers” qui en realite jouent le role de negres de service.

    Quand on entend l’ancien president Abdou Diouf prendre fait et cause en faveur des resultats de la CEI, il y a lieu de se demander ou il met les juridictions ivoiriennes.

    Pourrait-il prendre une autre position lui qui a ete tour a tour “impose” a l’Oif par Chirac et Sarkozy ?

    Pourquoi si Abdou Diouf tient tellement aux textes, il n’a pas refuse ce qu’il dit une proposition des bailleurs de fonds qui lui ont demande de faire un 3eme mandat ?

    Pourquoi n’avoir pas repondu a ceux-ci : “Conformons-nous aux textes. J’ai fait 2 mandats, laissez moi m’en aller “.

    Cet homme est devenu un oblige de Sarkozy a qui il ne peut plus rien refuser.

    Le president Nigerian Good Luck Jonathan lui fera tout pour soutenir l’homme des Occidentaux en RCI esperant un retour de l’ascenseur lors de la prochaine presidentielle dans son pays. Il sait tres bien que l’ancien president, le charismatique General Ibrahim Babanguida est bel et bien candidat a cette election.

    Blaise Compaore, un pion de la Francafrique, lui, qui traine le boulet de l’affaire du journaliste Zongo, est prêt a tout pour plaire la France et essayer d’enterrer ce cas et le honteux dossier concernant l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara.

    Un autre pion de la Francafrique, Abdoulaye Wade, en brouille avec l’Iran, essaye d’etre dans la bonne grace des USA qui ne lui ont jamais pardonne sa complicite avec la republique islamique d’Iran quant a certains dossiers.

    C’est la CEDEAO que la France et les USA veulent envoyer comme chair a canon pour faire quitter Gbagbo et son regime ; autrement dit, envoyer des negres casser du negre.

    Une des raisons est une affaire d’opinion publique dans ces 2 pays.

    La France n’a toujours pas oublie ses ingerences aux Tchad qui ont valu a Mme Francoise Claustre d’etre prise en otage pour longtemps ainsi que la triste fin du Commandant Gallopin qui voulut jouer a l’espion de la France et negociateur pour la liberation de cette dame.

    Les USA n’ont pas non plus oublie ces corps de GI’S traines dans les rues de Mogadishio sous la houlette du camp de Abid ; c’etait sous l’administration de Bill Clinton.

    Pour eviter des images qui rappellent cela et qui seront diffusees de Tv en Tv alors que les atrocites en Irak et en Afghanistan sont presentes a chaque JT, la parade est de donner des armes a la CEDEAO pour qu’elle fasse le sale boulot (dirty job). On croit qu’en agissant ainsi, les populations ivoiriennes n’en voudront pas a la France et aux USA.

    Est-ce que le risque en vaut la peine quand on sait qu’il n’y a pas un seul pays de la CEDEAO qui n’a pas des milliers de ressortissants en RCI ?

    Une partie des populations ivoiriennes elles-memes se sentiront envahies et s’en prendront aux ressortissants de ces etats pourvoyeurs de “mercenaires” a la solde des occidentaux.

    Comment accuser le regime de Gbagbo de recruiter des mercenaires liberiens et Angolais alors que les accusateurs font venir officiellement des mercenaires des etats limitrophes ?

    La manipulation extreme a laquelle meme le General Collin POWELL, Secretaire d’Etat americain a ete victime, c’etait ces fameuses armes de destruction massive dont on accusait le regime de Saddam Hussein de detenir. Qui ne se rappelle pas du Secretaire d’Etat Collin POWELL montrant quelques elements de preuves devant le Conseil de Securite ?

    Le General Powell lui-meme en homme franc, reconnaitra plus tard avoir ete induit en erreur a propos de ces armes de destruction massive.

    On nous avait dit qu’un Irak sans Saddam Hussein serait un havre de paix, un endroit ou il ferait bon a vivre pour tout ce qui est droits de l’homme

    La meme chanson etait claironnee a propos de l’Aghanistan et des Talibans.

    Le regime de Saddam Hussein ainsi que le regime des Talibans ont tous disparu. De nos jours, peut-on honnetement dire que pour l’Irakien ou l’Afghan, la situation actuelle est meilleure que celle d’antan ?

    Qu’est-ce qui fait penser qu’en faisant partir le president Gbagbo par la force, ceux qui. et ils sont nombreux, ont vote pour lui accepteront cela sans prendre a leur tour les armes comme les FN ont eu a le faire ?

    L’autre lecon economique a retenir de la crise ivoirienne est bien l’independance financiere, la securite economique. Nos etats doivent-ils toujours dependre du franc CFA.

    Si la RCI n’etait pas membre de l’UEMOA, qui pourrait songer a essayer de retirer au president Gbagbo le controle des comptes de l’Etat ivoirien ?

    Pareille chose n’est pas faisable contre la Mauritanie, la Guinee, le Nigeria, le Ghana, la Gambie ou les Iles du Cap Vert qui gerent chacun sa propre monnaie. La France qui est le “parrain” du franc CFA et qui se retrouve ennemie du president Gbagbo, est a l’origine du blocage de tous les comptes de l’Etat ivoirien qui est contributaire a 40% des avoirs de l’UEMOA.

    Tous ceux qui bloquent ces comptes et les avoirs de certaines personnalites proches du president Gbagbo, peuvent-ils nous dire que sont devenus les centaines de millions de dollars et d’euros qui etaient dans les comptes de Jonas Savimbi qu’une certaine presse occidentale aimait appeler dans les annees 70 et 80, JONAAAASSS SAVIMMMBI ?

    Songent-ils a remettre ces sommes au gouvernement Angolais du moment ou l’argent provenait des produits du sous-sol que controlait l’Unita (Union Nationale pour l’Independance Totale de l’Angola) ?
    Ou est la communaute internationale quand en Chine on tue des Vigours et qu’en Tchétchénie la Russie extermine des musulmans ?
    Aujoud’hui c’est la RCI avec Gbagbo. A qui le tour en Afrique demain ?
    Pourquoi la communaute internationale du moment ou les crimes contre l’humanite sont imprescriptibles, ne doit pas ouvrir le dossier de la traite des noirs pratiquee et par les Arabes et l’Occident ?
    Ne disait-on pas au Senegal que l’Apartheid est crime contre l’humanite ?
    Qu’attend le president de l’Oif pour saisir le TPI sur ce cas ?
    Pauvre Afrique. Nous sommes victimes de ceux que nous croyons nos protecteurs.
    Que Dieu veille sur la RCI et sa population.
    Par Baay Galaay Thiaw Mu Ndaw, retraite

  2. Les positions de ces personnes relèvent purement d’une malhonnête intellectuelle. Justin dit être convaincu de la défaite de Gbagbo comme tout le monde, qui s’accroche toujours au pouvoir. Les portes lui sont ouvertes pour quitter en paix le pouvoir en lui proposant même une amnistie totale malgré tous ses faits ignobles : les escadrons de la mort, création de milices, ordre à la police de tirer sur des manifestants à main nue… Gbagbo et son clic continuent d’usurper le pouvoir au détriment de la souveraineté de la Cote d’Ivoire qui s’est exprimée an grande majorité en faveur de ADO lors des élections surveillées de prés par des observateurs internationaux qui ont affirmé et salué le caractère démocratique et transparent.

    On doit faire recours à l’intervention militaire pour respecter le choix des ivoiriens si Gbagbo refuse de quitter le pourvoir, le dialogue a été privilégier pour le départ de Gbagbo, qui n’a rien donné car ce dernier dit niet à toute proposition de respecter l’expression majoritaire des ivoiriens.
    J’estime que le maintien de Gbagbo au pouvoir est dangereux en Afrique, en particulier en Cote D’ivoire. S’il parvient à rester au pouvoir, il sera un exemple à certains présidents que si l’on a l’armée et la constitution à son acquis, on finit toujours à gagner des élections même si le peuple qui détient la souveraineté, exprime en sa défaveur. D’autre part, ca va décrédibiliser la communauté internationale.

    Plus grave le pays se plongera dans une guerre qui durerait longtemps entre les FN et les FDS, qui le diviserait en deux parties : celle dirigée par Gbagbo et l’autre par Soro qui ne reconnaitra jamais la légitimité de Gbagbo. Les conséquences de cette guerre seraient plus importantes, plus néfastes et plus dures, en cote d’ivoire, que celles redoutées en cas d’intervention militaire.

  3. Si Gbagbo décide de garder le pouvoir, il peut le faire tant qu’ il est soutenu par son peuple comme cela se voit. On ne me dira pas que le peuple ivoirien est plus amorphe pour ne pas dire poltron que tous ceux qui ont affronte la mort ou la répression pour défendre leur décision.

    Car dans ce cas il a le droit avec lui ayant été reconnu vainqueur par l’ autorité habilitée a le faire en vertu de la Constitution, les résultats de la CEI ayant été infirmes sur des bases solides dont les preuves matérielles existent.

    Et cela d’ autant plus que son adversaire refuse tout recomptage comme cela se fait en pareil cas et comme un précèdent mémorable l’ illustre, a savoir le contentieux électoral entre Al Gore et Bush.

    Quant a une intervention militaire, a ce stade, en l’ absence d’ une résolution du Conseil de Sécurité, elle serait sans fondement juridique et qui plus est semble trop risquée pour pouvoir se matérialiser.

    D’ abord au sein de l’ Union africaine comme au sein de la CDEAO , il y a de sérieuses oppositions a une telle intervention.

    Ensuite , si par extraordinaire elle arrivait a voir le jour, elle engendrerait inévitablement une guerre civile dont l’ issue est incertaine.

    De toute évidence, même impose de force, Ouattara ne pourra jamais gouverner en Cote d’ Ivoire.

  4. Qu’est-ce que vous en savez? Vous vous amusez à faire des hypothèses sans fondements. Le peuple ivoirien soutient le boulanger et c’est encore plus bizarre qu’une grande majorité ait voté pour son adversaire; c’est un peu tiré par les cheveux cette affirmation.
    Quand vos voisins vous surveillent ou encore votre maison est marqué la nuit si on vous soupçonne d’être de l’autre coté, je vous assure, courage ou pas, je ferme ma gueule et je reste tranquille.
    Les gens ont peur et ça se comprend, à leurs places , vous en ferez au tant, donc arrêtez de justifier les délires de ce fou de Gbagbo.
    Je trouve encore plus ridicule que vous vous souciez de l’indépendance de l’Afrique vis à vis des occidentaux et non des crimes que le clan Gbagbo continue à perpétrer sans états d’âmes.
    Il y’a un moment où il faudrait arrêter de regarder dans le passé et tout le temps parler d’ingérence ou de néo-colonisation et dorénavant se concentrer sur nos préoccupations actuelles, la bonne gouvernance , le respect de la dignité humaine…..
    Vous nous avez assez torturé avec vos délires d’éternels persécutés par les blancs et bla bla bla, je comprend pourquoi 60 ans après, on y est toujours à se demander si nous sommes indépendants!!!

  5. Salut cher Badou,

    La PRETENDUE COMMUNAUTE INTERNATIONALE USURPATRICE DE POUVOIRS s’ est deja elle-meme suffisamment et definitivement decrebilisee dans cette affaire.

    Vous perdez de vue que la situation de la Cote d’ Ivoire et de Gbagbo dans ce pays est tres differente des situations que nous connaissons generalement ou un president organise des elections, les perd et s’ accroche ou utilise son appareil d’ Etat pour truquer les elections et les faire valider par son Conseil Constitutionnel.

    En effet, ici Gbagbo est simplre partie prenantes a des elections qu’ on a decdees en violation des accords de Ouagadougou qui en avaient cree le cadre en prevoyant qu’ elles ne devaient se tenir qu’ apres reunification du pays et desarmement des rebelles, ce qui n’ a pas ete fait.

    Les elections ont ete faites sous la direction d’ une Commission electorale independante dans laquelle les adversaires de Gbagbo etaient majoritaires a plus de 70% et detenaient la presidence.

    La Cote d’ Ivoire est placee depuis 2003 sous un statut pratiquement equivalent a un territoire sous tutelle franco-onusienne et son president est otage de la Communaute internationale ( entendez France+ Etats Unis + ONU) qui l’ a oblige a nommer des rebelles Premier Ministre, Ministre de l’ Interieur et Ministre de la Defense dans son Gouvernement.

    De fait si vous voulez bien comprendre la situation c’ est que l’ opposant dans cette election ce n’ etait pas Ouattara mais bien Gbagbo. C’ est un schema inedit.

    Respect.
    .

  6. Le comportement de Gbagbo et de ses pseudo panafricanistes est un COMPLOT contre la DEMOCRATIE. Plus de 200 ivoirens ont ete tuees par les mercenaires et la garde pletorienne de gbagbo et cela n’emeut pas ces soient disant panafricaniste. Le peuple a 54 % a decider de confier sa destinee au Pr. Alassane Ouattara pour 5 ans, et il s’opposera a cette tentative de braquage de gbagbo et ses mercenaires intellectuels habitues aux cheques dores souille du sang des ivoiriens depuis 10 ans. Jack Lang ancien ministre socialiste et ami de gbagbo a participe et soutenu gbagbo durant les elections lui demande de renoncer a cette forfaiture. Alpha blondy artiste ivoirien s dit gbagbo etait mon etait mon candidat qu’il cede le pouvoir a Ouattara qui est l’unique vainqueur. Les prefets (les representant de l’Etat) des regions Nord contestees par gbagbo ont produit des rapports confirmant la regularite des votes dans leurs zones. L’archeveque de Bouake Mon Seigneur Ahouana confirme egalement que les elections se sont bien deroulees. La majorite des observateurs nationaux comme internationaux credibles (CEDEA, UA, Centre Carter, UE, ONU, ONGs, Societes Civiles).
    Ceux qui aiment vraiment gbagbo (je ne parle pas de ceux qui aiment son argent) doivent lui de se retirer dignement.
    Démocrates de tout bord mobilisons-nous contre l’ASSASSINAT de la DEMOCRATIE par gbagbo et ses suppôts.
    Article 31 de la constitution ivoirienne dit ceci:  »La souveraineté appartient au peuple. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice ».
    Quand le peuple fait son choix, il faut s’incliner. Le peuple a choisi Alassane Ouattara le 28 Decembre 2010, aucune section du peuple (une partie de l’armée), ni institution (conseil constitutionnel), ni individu (gbagbo) ne peut s’en attribuer l’exercice. Voila qui est clair.

  7. « Gbagbo a perdu, il ne faut pas déplacer le problème »
    Cher monsieur, entre militants il faut qu’on se dise les vérités : Laurent Gbagbo a perdu l’élection, c’est aussi clair que 2+2 font 4, c’est mathématique. Le pauvre, il a fait annuler par son ami Yao Ndré les résultats de 7 régions du pays qui lui sont défavorables pour n’obtenir que 51 % des voix.

    Yao Ndré, l’ancien Directeur de campagne de Laurent Gbagbo pour la région de Divo a eu de la peine, mais il y est arrivé tout même. Mais ce qu’il oublie, c’est que même s’il voulait aider son ami comme un bon dévoué serviteur, il aurait du lire le droit en la matière, car aucun article de la loi électorale ne dit qu’on peut annuler de manière définitive les résultats de 7 régions du pays. A la limite on peut annuler les résultats de bureaux de vote qui posent problème, mais pas ceux de régions entieres.

    Dans cette affaire, certains parlent d’irrégularités dans le nord ; il ne faut pas prendre les gens pour des demeurés : pour une population électorale fixe, dont la liste est définitivement établie et validée, on ne peut pas bourrer les urnes et émarger à la place de ceux qui étaient censés venir voter. Si c’était vrai, cela voudrait dire que les partisans de Ouattara connaissaient tous les partisans de Gbagbo à l’avance et qu’ils les auraient tous empêchés de voter. Ce qui est faux, car malgré les témoignages fabriqués et montés pour faire croire cela, on a déploré aucun mort dans le Nord lors du scrutin. Drôle de violence, sans morts déplorés ; à moins que cela n’aient été que de simples intimidations !
    Par ailleurs les rapports des préfets de la région sont clairs : « il n’y a pas eu d’actes de violences différents de l’ordinaire lors de l’élection ». Ce rapport est corroboré par les rapports de police des forces onusiennes, dont les différents commissaires ne sont tout de même pas de connivence avec Ouattara, contre le FPI de Gbagbo !

    Hormis des associations montées de toute pièce pour dénigrer le scrutin, toutes les structures d’observations crédibles et reconnues comme ayant un passé en matière d’observation de scrutin, ont reconnu que l’élection s’est bien passée.

    Yao Ndré n’a pas dit le droit, il a fait une interprétation fausse du droit au profit d’un despote qui voulait légitimer un coup d’état constitutionnel, c’est aussi simple que cela. Quand les institutions d’un pays sont gérées par des bandits qui tordent le coup au droit, elles doivent être combattues. Le droit est sacré quand il est vrai et juste, mais il ne faut pas sacraliser la mauvaise lecture du droit par des voyous en cravates, de l’acabit de monsieur Paul Yao Ndré. Si Monsieur Ndré avait voulu dire le droit, il aurait appliqué l’article 64 du code électoral ivoirien, révisé en 2008, qui prévoit qu’au cas où le Conseil « constate des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et à en affecter le résultat d’ensemble », il doit prononcer « l’annulation de l’élection présidentielle » (et non pas donner l’identité du vainqueur), un nouveau scrutin doit être organisé « au plus tard quarante-cinq jours » à compter de la date de cette décision. Voici l’unique possibilité juridique qui s’offrait au sieur Yao Ndré. Nul part il n’est écrit qu’il peut annuler le scrutin dans des régions, pour proclamer un vainqueur en excluant les régions qui sont l’objet d’un contentieux.

    Bref, connaissant les scores d’ADO dans la zone concernée par la requête de monsieur Gbagbo, même si on reprend les élections 100 fois dans ces régions, il aura toujours un score semblable à ceux du premier tour. Comme par hasard, Monsieur Gbagbo n’a pourtant pas contesté ces résultats au premier tour, à moins que cela l’ait surpris. Monsieur Ouattara a dans ces dites régions a parfois des scores avoisinant les 90% (ce qui n’est pas différent de ceux du deuxième tour que conteste Gbagbo par pure mauvaise foi).

    Il ne faut pas vouloir faire prendre aux gens des vessies pour des lanternes ; personne n’est dupe.
    L’ONU a certifié l’élection dont tout le monde connait les résultats proclamés par le conseil constitutionnel. Hormis quelques marginaux sociaux, toute l’humanité raisonnable a demandé à Gbagbo de partir dignement du pouvoir au vu de ces résultats, il faut donc qu’il parte.

    On tente de fait croire que la commission électorale indépendante (CEI) dont les membres ont été violentés par des loubards représentant le FPI, n’a pas proclamé les résultats à temps. En réponse à cela, Il faut noter que toute l’humanité a vu Damana Adia Médard dit Pickas, violente le porte-parole de la CEI, en présence des médias internationaux, pour l’empêcher de donner les résultats. (comme par hasard les archives médiatiques, nous permettent de voir que quelques mois avant, le même Damana Pickas est celui qui a animé le meeting d’intronisation de Yao Ndré, par Gossio Marcel, comme directeur de campagne de Gbagbo pour la région de DIVO).

    Cette mascarade pour passer la main à monsieur Ndré était un plan prémédité et savamment orchestré. Pour mémoire, je vous rappelle que Damana Médard dit Pickas, ancien président de la jeunesse du FPI, est celui qui en 2000 à planifié un complot monté de toute pièce pour accuser de tentative d’assassinat sur sa personne, le militant estudiantin que j’étais. A la suite de ce complot artificiellement monté, j’ai été torturé par l’armée, j’ai subi « le supplice des fourmis magnans dans le slip », ceci en présence de Blé Goudé et de d’autres dignitaires du FPI. C’est dire que nous connaissons bien les manœuvres de ce sinistre personnage, passé maître dans l’art de fabriquer les complots.

    Il est clair que Gbagbo a perdu les élections, c’est indiscutable et d’ailleurs, c’est ce qui explique ce changement dans la stratégie de communication de Gbagbo lui-même qui se fait aider en cela par des réseaux et service de communication, arrosés de billets de banque.

    Nationalisme contre Panafricanisme, Gbagbo trompe les naifs

    La nouvelle stratégie c’est de chercher à déplacer le problème sur le terrain de la lutte contre l’occident ou sur celui de la lutte panafricaniste, pour se faire passer pour une victime d’un complot internationaliste contre sa personne. C’est la stratégie de l’écran de fumée, qui consiste à déplacer un problème en en créant un autre, pour éloigner les concernés de la préoccupation première.

    Gbagbo, veut éloigner les regards de sa défaite, en transposant le problème sur le terrain du conflit entre l’Afrique et l’occident présenté comme néocolonialiste ou impérialiste.

    C’est une façon pour lui de mobiliser l’adhésion d’africains ou d’occidentaux nostalgiques de confrontation idéologiques anticapitalistes ou anti-impérialistes. Il veut se servir en réalité de ces militants comme d’un bouclier pour cacher sa débâcle électorale lamentable, afin de confisquer le pouvoir avec le soutien de quelques intellectuels naïfs, qui ne savent pas que sur le plan interne Gbagbo est l’homme qui pousse ses partisans à une haine viscérale contre les africains et contre les travailleurs internationaux vivants en Côte d’ Ivoire. Ces africains et ouvriers étrangers qui sont l’objet de harcèlement et de xénophobie assumée (le fameux « on est xénophobe et alors ? des partisans du président battu) ne demandent qu’à vivre de leur travail. En Côte d’Ivoire le discours de Gbagbo et de ses partisans est similaire au discours du Front national Français, ce sont des ultranationalistes qui prônent un discours fasciste local. Les panaficanistes et hommes de gauche qui soutiennent Gbagbo ne savent pas, qui il est en réalité. La réalité c’est que Gbagbo est un faux nationaliste, un faux militant de Gauche, un faux panafricaniste qui, aidé par une clique de prédateurs, a pillé l’économie de son pays, en laissant les masses défavorisées dans une misère sans commune mesure.

    Gbagbo est tout simplement un populiste des temps modernes, qui a lui aussi des connivences avec ses amis capitalistes internationalistes tels que les français Bouygues, Bolloré, l’américain Carguil, les israéliens, les chinois, etc . D’ailleurs, il vient tout récemment de signer avec le français Total un marché de plus de 200 milliards de franc CFA. En gros, Gbagbo connait le système, il joue avec, en opposant les groupes capitalistes les uns aux autres.

    Le discours anti-impérialiste ou anticolonialiste de Gbagbo et ses partisans, n’est qu’une simple stratégie de manipulation, qui vise à mobiliser l’adhésion des idéalistes et des africains haineux qui pensent avoir une revanche à prendre contre le passé colonial de certains pays occidentaux. Ne dit-on pas que la meilleure manière de manipuler quelqu’un c’est de lui faire croire que ses intérêts et les nôtres sont confondus !

    Nous affirmons que nous sommes de gauche ; nous sommes internationaliste et combattons les aspects hideux du capitalisme sauvage. En tant qu’hommes de Gauches, nous avons toujours interpellé le candidat Ouattara sur la nécessaire dimension sociale de l’application du libéralisme en Afrique. Aujourd’hui Monsieur Ouattara qui est un homme d’écoute se réclame d’un libéralisme à visage humain. Ce qui signifie qu’il s’est engagé dans une voie de socialisation du libéralisme, tout en sachant que l’air des combats idéologiques qui oppose les blocs est dépassé, dans un contexte de globalisation de l’économie, qui ne laisse aucune place au nationalisme étriqué. Le président Ouattara a adopté dans son programme L’instauration d’un RMV (revenu minimum vital) pour les ivoiriens qui ne travaillent pas indépendamment de leur volonté ; ce que n’a pas fait Gbagbo dont le clan s’enrichit pendant que le pauvre peuple meurt sans ressource minimum en cas de perte, ou de crise d’emploi.

    Chers frères et sœurs, camarades, sortons donc du Pathos et de la nostalgie ; Gbagbo a perdu ces élections. Il faut tout simplement avoir le courage militant de le lui dire ; il ne faut pas qu’il déplace le débat sur un terrain idéologique pour espérer manipuler qui que ce soit. Cette stratégie est trop facile et nul n’est dupe.

    Doumbia Major
    Militant politique
    Président du CPR (Congrès Panafricain pour le Renouveau )
    Auteur du » Manifeste pour l’Afrique ».

  8. Chère Françafrique !

    Jusqu’à ce jour en Afrique, tous les maux de la société sont toujours attribués à un sorcier ou une sorcière. Un homme meurt-il, dans un accident de voiture par exemple, on trouvera un sorcier à qui attribuer le décès. En 2007, après la cérémonie de la « flamme de la paix » à Bouaké, un leader de la FESCI, ce syndicat estudiantin qui soutient aveuglément Laurent Gbagbo trouva la mort dans un accident de la route en faisant un dépassement dangereux. Le jour de son enterrement, ses camarades étudiants incendièrent les cases de quelques vieilles personnes de son village qu’ils accusaient d’être les sorciers responsables de sa mort.

    Cette mentalité anime encore bon nombre d’intellectuels africains et panafricanistes installés bien au chaud (façon de parler en ce moment) en France.Pour toute chose, il faut chercher le coupable ailleurs. Et pour eux, tout ce qui arrive de négatif en Afrique est le fait de la France ou de son excroissance, la Françafrique. C’est elle, notre sorcier. Ainsi, la crise post-électorale qui secoue en ce moment la Côte d’Ivoire serait la faute à la France ou à la Françafrique. Chère Françafrique ! Que serions-nous devenus, nous intellectuels africains et panafricanistes, si tu n’avais pas existé pour nous dédouaner de toute responsabilité dans nos malheurs. Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont ainsi présentés par nos chers intellectuels africains et panafricanistes de Paris comme de preux chevaliers qui se battent pour délivrer leur pays, voire tout le continent, des griffes de la vilaine Françafrique. Des rives enneigées de la Seine, personne parmi eux n’a remarqué que Laurent Gbagbo a cédé toute l’économie de son pays aux multinationales, surtout françaises, et qu’en dix ans de règne, il n’a formé aucun cadre susceptible de créer ou de diriger la moindre entreprise, puisqu’il a laissé la FESCI tuer tout le système éducatif en y pratiquant le racket, le viol, le meurtre. Personne n’a remarqué la formidable prédation à laquelle s’est livré son régime sur l’économie ivoirienne et la corruption que ce régime a secrété, gangrénant toute la société ivoirienne. Personne là-bas n’a remarqué que Blé Goudé a triché pour obtenir sa licence, qu’il est le chef des « Jeunes patriotes » qui se sont surtout signalés par leur aptitude à racketter, à violer, et à tuer, et que ce Blé Goudé, aujourd’hui nommé ministre par Gbagbo, est sous sanctions de l’ONU pour tous ces motifs. Loin de moi l’idée d’excuser les mêmes crimes commis par la rébellion et que je n’ai jamais cessé de dénoncer, mais un crime n’excuse pas l’autre. Et personne là-bas n’a remarqué la liberté de la presse bâillonnée, les messages de haine délivrés par la radio télévision nationale et la presse proche de Laurent Gbagbo, les ressortissants étrangers quotidiennement menacés. Non ! Laurent Gbagbo est un grand combattant de la liberté !

    Trêve de balivernes. Ce qui se passe en Côte d’Ivoire en ce moment est tout simplement une tentative de braquage de la démocratie. Les Ivoiriens ont voté et ont dans leur grande majorité donné leurs voix à Alassane Ouattara. Et Laurent Gbagbo qui proclame urbi et orbi que son pouvoir lui vient de Dieu ne veut pas le lâcher.

    Nos intellectuels africains et panafricanistes de Paris nous parlent d’ingérence de la communauté internationale dans les affaires d’un pays africain, du droit qui a été dit par le Conseil constitutionnel, de trucages des scrutins dans le nord de la Côte d’Ivoire, de pressions des rebelles des Forces nouvelles.

    Sans doute que dans le confort dans lequel ils vivent à Paris, ils n’ont pas remarqué qu’en 2005, ce sont les leaders politiques ivoiriens, avec à leur tête le président de la république d’alors, Laurent Gbagbo, qui ont demandé à l’ONU de venir certifier tout le processus électoral ivoirien. Et chaque étape du processus a dû être validée par l’Onu avant que l’on ne passe à la suivante. On se souvient tous, pour ceux qui veulent s’en souvenir, qu’en février dernier, Laurent Gbagbo avait dissout la Commission Electorale Indépendante et obtenu des modifications dans sa composition, ainsi qu’un nouveau président. On se souvient que l’enrôlement sur les listes électorales avait été l’objet de plusieurs blocages et reports, pour satisfaire les désirs de Laurent Gbagbo. Je vous épargne toutes les péripéties des audiences foraines où le sang avait même coulé. Nous avons mis cinq ans pour arriver à ce que M. Laurent Gbagbo convoque le collège électoral au scrutin. Entre temps, il avait signé l’accord politique de Ouagadougou et ses différents ajouts, avec M. Guillaume Soro qu’il a présenté avant l’élection comme le meilleur des ses différents Premiers ministres. C’est cette communauté internationale, aujourd’hui vouée aux gémonies, qui avait financé tout ce processus. Et c’est lorsqu’elle a validé la liste électorale qu’on est allée à l’élection. Personne à cette époque n’avait parlé d’ingérence étrangère et de souveraineté nationale bafouée. Nous sommes allés au premier tour du scrutin, avec toujours les rebelles armés au nord. Personne, ni ici, ni ailleurs n’y avait trouvé à redire. Les résultats qui plaçaient M. Gbagbo en tête ont été acceptés par tous, après la certification du représentant de l’ONU. Et dans les attendus du décret signé par M. Gbagbo pour convoquer les Ivoiriens au second tour, il est bien mentionné « vue la certification des résultats du premier tour par le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU… » Je vous rappelle que M. Gbagbo avait instauré un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire, sans avoir prévenu qui que ce soit, à la veille de ce second tour. Et il avait dépêché 1500 soldats dans les zones occupées par la rébellion. A l’issue du scrutin, personne, parmi les personnes présentes sur place et habilitées à rendre compte de la manière dont les opérations se sont déroulées, à savoir les préfets et sous-préfets nommés par Laurent Gbagbo, les observateurs de l’ONUCI, de l’Union européenne, de l’Union africaine, de la CEDEAO, du Centre Carter, les journaliste présents, et Dieu seul sait combien ils étaient nombreux, personne n’a signalé d’incidents majeurs ayant entaché la sincérité du scrutin. On ne nous a signalé aucun incident entre les soldats envoyés pas Gbagbo et les Forces nouvelles. On est d’accord ? Et voici qu’à peine le président de la CEI a-t-il donné les résultats provisoires que le président du conseil constitutionnel se précipite sur le plateau de la télévision pour annoncer que ce que le président de la CEI a dit est nul et non avenu, parce que des résultats seront annulés. Et quelques heures plus tard, sans que l’on sache ni comment, ni quand il a enquêté, il annule d’un trait les résultats de tous les départements du nord en y ajoutant Bouaké qui est au centre, qui ont massivement voté pour M. Ouattara. Vous ne trouvez pas cela un peu gros, amis intellectuels africains et panafricanistes de Paris ? Mais ce qui est absolument inacceptable dans l’attitude du Conseil constitutionnel est qu’il a pris sa décision totalement en dehors du droit. La loi ivoirienne dit très précisément ceci : « dans le cas où le Conseil constitutionnel constate des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin et à en affecter le résultat d’ensemble, il prononce l’annulation de l’élection et notifie sa décision à la Commission électorale indépendante qui en informe le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et le Représentant du Facilitateur à toutes fins utiles. La date du nouveau scrutin est fixée par décret pris en conseil des ministres sur proposition de la CEI. Le scrutin a lieu au plus tard 45 jours à compter de la date de la décision du Conseil constitutionnel. » Qu’est ce qui est ambigu dans ce texte ? Qu’est-ce qui est sujet à interprétation ? On pourrait peut-être pinailler sur la question de savoir qui du Conseil constitutionnel ou du Représentant du Secrétaire général de l’ONU a le dernier mot. Mais rien, absolument rien, dans le droit ivoirien n’autorise le Conseil constitutionnel à annuler les résultats du scrutin d’une région, de manière à inverser les résultats provisoires. Je voudrais que nos intellectuels africains et panafricanistes de Paris m’indiquent ce qui en droit pourrait autoriser le Conseil constitutionnel à violer ainsi la loi dont il est le gardien. Le Conseil constitutionnel ivoirien a tout simplement inventé ici le droit. Or il n’est pas le législateur. Son rôle est de dire tout simplement le droit, et rien que le droit.

    Aussi, lorsque j’entends ou lis nos intellectuels africains et panafricanistes de Paris s’arcbouter sur le fait que le Conseil constitutionnel a le dernier mot, sans dire que ce Conseil a tout dit sauf le droit, je dis qu’il sont tout simplement malhonnêtes. Se rendent-ils compte de ce qu’ils défendent ? La Côte d’Ivoire est entrée dans cette période de turbulence qui a débouché sur une rébellion armée parce qu’à un moment donné, les ressortissants du nord de ce pays avaient été suspectés de n’être pas totalement ivoiriens. Après une dizaine d’années de tumulte, après plusieurs reports dus à la suspicion et dans le souci d’éviter toutes contestations ultérieures, des élections libres et transparentes se sont déroulées, sous le regard du monde entier. Elles ont été les plus coûteuses au monde. Les Ivoiriens tenaient tellement à sortir de cette crise qu’ils ont accepté sans broncher qu’Adama Dolo, dit Dahico, humoriste de son état, qui avait été naturalisé depuis moins de cinq ans, soit candidat, par la seule volonté de Laurent Gbagbo, en violation de la constitution. Et le monde entier a constaté le très fort taux de participation qui était un record mondial. Et voici que le Conseil constitutionnel, sans aucune base juridique, raye d’un trait les votes de toutes les régions du nord. Il leur dénie ainsi tout simplement leur citoyenneté ivoirienne, ce que l’ivoirité tant décriée n’avait pas osé faire. Se rendent-ils compte, ces intellectuels africains et panafricaniste parisiens qu’en défendant cela, et si par hasard une telle forfaiture devrait prospérer, ils cautionneraient ainsi la future guerre civile qui dévasterait la Côte d’Ivoire ? C’est cela leur panafricanisme ? S’en rendent-ils compte ? La question ici n’est pas de soutenir tel candidat contre tel autre. Il s’agit de défendre la démocratie. Les Ivoiriens ont voté, ils ont clairement exprimé leur vote, et Laurent Gbagbo veut confisquer leur volonté. Il n’y a pas de France ou de Françafrique dans cette affaire. Chercher des poux dans les cheveux de la France, c’est chercher à accuser un sorcier lorsqu’un homme ivre se tue au volant de sa voiture. Nos intellectuels africains et panafricanistes de Paris ont presque tous fui leurs pays respectifs pour cause de déficit démocratique et d’absence de liberté. C’est en tout cas ce que la plupart d’entre eux disent. Nous autres qui avons fait le choix de continuer de vivre sur le continent malgré tout, nous avons toujours rêvé de voir nos pays devenir aussi démocratiques qu’ailleurs. Nous nous sommes toujours battus pour cela, avec la conviction que notre état actuel n’est pas une fatalité. Ce que l’on a toujours reproché à la France et à son excroissance la françafrique, c’est d’avoir maintes fois piétiné les désirs démocratiques des peuples africains et de leur avoir imposé des dirigeants corrompus. Et voici qu’un peuple africain, celui de Côte d’Ivoire, a pu choisir librement, pour la première fois de son histoire, celui qu’il veut comme dirigeant. Et un dictateur aux petits pieds veut tuer cette démocratie naissante en massacrant tous ceux qui dans son pays s’opposent à lui. Toute la communauté internationale dit « non » à ce hold-up. Et ce sont nos intellectuels africains et panafricanistes de Paris qui, aujourd’hui, prennent la défense de cet assassin, aux côtés des Vergès, Dumas, et autres barons de l’extrême droite française ? Pincez-moi, je rêve ! Et ils ne disent pas un seul mot sur les centaines de personnes que Gbagbo et ses mercenaires tuent tous les jours ! C’est vrai que Paris est loin et ils n’entendent pas les crépitements de mitraillettes, les cris des personnes que l’on enlève, que l’on torture, les bruits des casseroles sur lesquelles les femmes tapent dans tous les quartiers où l’on ne dort plus, pour signaler l’arrivée des tueurs, dérisoires défenses contre le silence des intellectuels africains et panafricanistes de Paris. Non, vous n’entendez pas, et vous direz comme Blé Goudé, que ce sont des rumeurs, ou comme Laurent Gbagbo, que c’est encore un complot de la communauté internationale. Mais moi je vis à Abidjan et chaque nuit, je me couche avec la peur au ventre, et, pendant les nuits de couvre-feu, j’ai entendu durant des heures les tirs des miliciens et mercenaires de Gbagbo. J’ai moi aussi, fait le compte de mes connaissances tuées, torturées ou disparues. Je ne sais pas quand mon tour arrivera, parce que je suis dans leur collimateur. De grâce, que ceux qui ne peuvent rien pour nous aient au moins la décence de se taire.

    Venance Konan

    Email : [email protected]

    Site web : http://www.venancekonan.com

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