Décryptage communication : comment Karim Wade a parlé au peuple
Karim Wade dans les atours d’un grand communicant. Il a, par le biais de sa mise, parlé au peuple hier lors de l’ouverture de son procès. Il a clamé son innocence sans avoir à le dire et communier avec les sénégalais avec son large sourire. Le fils de l’ancien président de la République donne l’impression d’avoir été requinqué par la prison.
«Garde toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine » dixit Jean De Lafontaine. A l’auteur des fables, nous sommes tentés de rétorquer que l’allure et la mine en disent souvent plus long que mille mots sur une personne. Elles reflètent en général l’état d’esprit, d’être et de penser. Karim Wade ne l’ignore semble-t-il pas. L’ancien ministre des infrastructures s’est, à travers sa tenue et sa présence, indirectement adressé au peuple sénégalais, hier, lors de l’ouverture de son procès. Tout de blanc vêtu, le visage rayonnant fendu d’un large sourire, le tout auréolé d’une assurance tranchante, Wade fils a surpris plus d’un. Sa communication non verbale a été un grand coup de maître. Elle a fouetté l’esprit d’une bonne frange de l’opinion publique qui y a vu l’expression de son innocence et de sa foi en Dieu dans l’épreuve.
En effet, le choix du blanc est d’une éloquence déconcertante. Cette couleur est symbole de la pureté, de la paix, de la foi, de la propreté mais surtout de l’innocence.
En plus de cette mise, Karim Wade a semblé épouser le look de son père. Les vêtements traditionnels avec l’écharpe blanche autour du cou rappellant à bien des égards l’accoutrement de l’ancien chef de l’Etat sénégalais. De toute cette mise en scène rien était fortuit.
Le détenu le plus célèbre de Rebeuss actuellement et qui de toute l’histoire de cette prison a reçu le plus de visites, a apparemment fait mouche. En effet, bon nombre de sénégalais n’ont pas été insensibles à sa mise en scène. La mise, le large sourire et son petit échange avec le juge ont fait le buzz sur les réseaux sociaux (facebook et twitter) mais aussi dans la presse en ligne. En sus, toute la journée du vendredi, il a été le sujet de discussion dans les marchés, chaumières et Grand-Place de Dakar voire du pays.
Après la tenue, s’y ajoute la réponse laconique et ironique de l’ancien président du Conseil de surveillance de l’Agence pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI). «Votre profession» lui déclame le juge. Karim Wade de rétorquer : «Je suis banquier et actuellement prisonnier politique». Une réplique qui a plongé la salle d’audience dans une totale hystérie. Elle a été reprise telle une trainée sur Internet et a fait le tour du monde en quelques heures.
Ce procès dans le cadre de la procédure de lutte contre la traque des biens supposés mal acquis suscite une curiosité nationale voire internationale. L’ouverture a tenu en haleine tout un peuple. Et l’acteur semble bien dans son rôle. Ce feuilleton judiciaire est parti pour occuper une bonne place dans les annales de l’histoire du Sénégal.
Pressafrik
les senegalais dans leur ecrasante majorité savent que Karim est innocent. en entendant les avocats de l’etat on sens qu’ils sont motivé par une haine terible.
Si Karim est innocent il n’a qu’à fournir les preuves de sa fortune et la vérité est que le vrai voleur c’est son père
BAYILÈNE NAFEKH,YALLAH BEUGOUL NAFEKH, QUI PEUT JURER QUE CE KARIM N’EST PAS UN VOLEUR?
OU VOUS DORMEZ,OU VOUS NE SAVEZ RIEN,DONC VOUS TAIRE.SOMMES SENEGALAIS,ILS NOUS ONT VOLÉS ET NOUS VOULONS RECUPERER NOTRE ARGENT.
he BENAWAAY ne sois pas ridicule si Karim a volé qu es ce que tu attends à donner les preuves au procureur nite day mandou
Il a commis des avocats senegalais pour chercher son argent,toi tu as le droit de dire que Karim Wade le francais na pas pris ton argent.
Pauvre de moi!quel pays!quel journaleux!quelle analyse de bas de ceinture!diantre!il est un petit esprit ce journaliste!se limiter au port vestimentaire de karim pour supposer son innocence est assez illustratif de l’etat d’esprit de cet homme o combien emotif.les grands esprits traitent des idées et les petits esprits des apparences,triste journaliste