[Entretien] Farba senghor annonce la parution de son livre et met en garde Karim Wade

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Farba Senghor est un fieffé retardataire. Après plus de deux heures de retard, il déboule à la rédaction, le sourire aux lèvres. Costume sombre sur chemise couleur lait, il agite un classeur rempli de dossiers greffé aux mains comme pour prouver sa bonne foi. « L’élément hors du commun » parait dans son élément. Zénitude en bandoulière, il répond sereinement aux questions avec son éternel clair-obscur dans le discours. Il parle, regard resplendissant, de son projet de livre intitulé : L’impasse de l’anti-Wade à paraître sous peu. Dans son œuvre, il confie avoir évoqué la question de la dévolution monarchique entre autres questions en plus d’avoir déterminé sa position sur les mouvements citoyens. Comme Saint Pierre signifiant au Christ qu’il ne le trahira jamais, l’obligé de Wade et numéro deux de fait du Pds, chargé de l’opération de vente de cartes de membres et de renouvellement des instances, étale son extrême fascination et son « attention particulière » pour l’homme Wade. Il n’a fait le choix de rien et s’interdit toute ambition autre que celle que Wade lui aura fixée. A l’entendre, tout part de Wade et tout revient à Wade… fils. Il est devenu le thuriféraire du fils du Président quitte à épaissir le cv politique de Karim. Farba le jure : Karim Wade a bel et bien contribué « financièrement » au combat pour l’avènement de la première alternance politique au Sénégal. [xalima] Story-telling ou réalité ? Les confidences de l’ancien ministre sont faites d’anecdotes succulentes qui arrachent des éclats de rires à son auditoire. Aujourd’hui, Farba s’est assagi. Visiblement, du moins. Il affiche un aplomb inaltérable : c’est lui qui dépassionne les débats souvent houleux et demande aux journalistes de ne pas « parler avec le cœur ». Ainsi va Farba ! La Gazette a essayé de sonder les limites de l’élément « hors du commun ». A bâtons rompus !

Quel est actuellement votre position dans la hiérarchie du Pds ? Etes-vous le numéro deux ?

Je suis plutôt un homme politique qui aspire à amener mon parti (Parti démocratique sénégalais) et mon secrétaire général (Abdoulaye Wade) à répondre efficacement aux aspirations des populations. En ce qui concerne ma position au sein du parti, il y a des camarades comme Doudou Wade qui m’écrivent sous le titre de « chargé de la propagande et de l’organisation », il y a un ministre qui s’adresse à moi par le nom de « coordonnateur ». Le président de la République écrit aux différents responsables en leur disant de prendre contact avec le « coordonnateur national ». Je me plais à recevoir toutes ces qualifications.

Le Président vous a nommé coordonateur du Pds. Quelles sont vos attributions ?

Quand le Président a initié le renouvellement du parti, il a appelé les responsables en leur disant que le ministre Farba Senghor est nommé coordonnateur des opérations de renouvellement du parti et de la vente des cartes. A chaque fois que nous entrons dans une nouvelle étape, ce mot coordonnateur prend une nouvelle charge. Je suis parti de coordonnateur du montage des secteurs et de la vente des cartes, un jour ce sera coordonnateur plein. Je peux vous dire actuellement que j’assure la coordination de toutes les actions du secrétaire général national (Me Wade).

Vous n’avez pas toujours répondu à la question. Etes-vous le numéro deux du Pds ?

Je ne peux pas le dire. C’est à vous de juger si le coordonnateur du parti est le numéro deux ou non. Les gens oublient qu’à un moment donné, Abdoulaye Faye a été nommé coordonnateur national. Donc je ne sais pas, je suis un répondant de toutes les actions qui sont destinées au parti. Le Président a dit aux militants : « pour ce que je suis en train de faire, mon interlocuteur entre vous et moi c’est Farba Senghor ». Qu’est-ce qui justifie cette confiance absolue du Président en Farba Senghor ?

Je suis un produit du parti. Je suis entré dans le parti en 1978. J’ai gravi tous les échelons. J’ai été militant comme tout le monde, président du collectif des commissaires du parti, président des formateurs, membre de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), membre du Comité directeur, chargé des Elections, chargé de la Communication, chargé de l’Economie au sein du parti en 1998. J’ai assumé toutes les responsabilités. Je pense que c’est suffisant, il n’y a pas dans le parti quelqu’un qui ait fait mieux que moi. Et je suis resté constant, loyal et fidèle à M. le président de la République. Je connais bien tous les militants, le parti, la classe politique et la presse. C’est suffisant pour occuper toutes sortes de responsabilités.

Mais, vous êtes tout de même contesté…

Même le président de la République est contesté quelque part. Sa légitimité a été contestée après l’élection de 2007. Nul ne peut dire que personne ne le contestera. Seulement il n’y a aucune contestation ouverte à mon égard. Ce n’est pas courageux de contester quelqu’un et de le dire tout bas. Le plus important c’est que le Président sait où il va, il sait ce qu’il fait et il connaît les personnes à qui il confie des responsabilités. Je pense qu’il faut regarder l’efficacité de la décision. Je suis en train de faire correctement mon travail tel que le président de la République le veut et, à mon avis, c’est ça le plus important.

Lors des dernières locales on vous a battu dans votre propre localité. Sur quoi est fondée, alors, votre légitimité pour assurer la coordination du Pds ?

Dans le parti, il y a ceux qui sont élus et ceux qui sont nommés. C’est comme dans le gouvernement. Dans le système que nous avons en place, il y a les ministres et les conseillers qui sont nommés d’une part et des députés qui sont élus d’autre part. Les premiers n’ont besoin de gagner nulle part. Je suis le meilleur perdant, j’ai perdu par 15 voix au niveau du plateau. Honnêtement, après les trois premiers, Moussa Sy, Oumou Khairy Guèye et Seynabou Wade, vous devez dire que c’est Farba Senghor. Je suis en tête des perdants. Et n’oubliez pas : mes frères m’ont combattu.

Quels frères ?

Mes frères de parti.

Qui exactement ?

Attendez ! C’est le passé mais, il faut que l’Histoire retienne certaines choses. Pour la première fois, Habib Mbaye (conseiller du président de la République, Ndlr) qui n’a jamais participé à une quelconque opération dans le processus électoral a été désigné comme représentant du parti à la commission nationale de recensement des votes alors qu’il y avait les Doudou Wade et Pape Diop. Il avait pour mission de me défendre, mais il ne m’a pas défendu. J’ai remporté une large victoire dans certains bureaux pour l’élection municipale. Ils l’ont inversée pour me mettre les résultats des élections régionales. Ça je peux le jurer sur le Coran. Les gens ont voulu me faire perdre et personne ne l’a rectifié. Il y a même des frères qui ont fait voter pour Benno.

De qui s’agit-il ? Modou Diagne Fada… ?

Non Fada est trop petit dans cette affaire là. Il n’a aucun pouvoir. Il a écrit au Président pour menacer de quitter le parti au cas où je serais tête de liste et il n’a pas voté pour moi. Mais le problème c’est ceux qui avaient perdu et qui voulaient que je perde. Mais ça c’est le passé, je vous le dis pour l’Histoire.

Y a-t-il une guerre fratricide dans le parti ?

Il y a une guerre même dans nos familles. Ça ce n’est pas nouveau.

Mais, si ces dissensions ont entrainé votre défaite en mars 2009, ne craignez vous pas un remake en 2012 ?

Non, ça ne créera aucun problème parce que les élections locales engagent des responsables politiques au niveau de la base. Mais l’élection présidentielle n’engagera que la personnalité du Président Abdoulaye Wade. Même si Pape Diop et moi -c’est juste un exemple- nous ne sommes pas d’accord, nous allons nous engager pour la réélection du Président Wade. Donc, l’élection présidentielle est différente de l’élection locale. Le résultat des élections municipales est relatif. Si le Président s’était présenté, nous aurions gagné largement.

Est-ce que ce n’est pas l’implication de Karim Wade qui vous a fait perdre ? Non ! Karim n’y est pour rien, c’est nous qui sommes fautifs. On a perdu dans d’autres localités où il n’y avait pas Karim. D’ailleurs, je suis en train d’écrire un livre sur les questions nationales. Ce que veulent les gens, c’est pousser le Président à mettre de côté Karim Wade. J’ai dit à Me Wade de ne jamais l’accepter. Je lui ai dit : « L’opinion est en train de trouver des stratagèmes pour vous pousser à vous séparer de Karim. Mais Karim est un Sénégalais comme tout le monde, il est méritant donc donnez lui des responsabilités. »

Mais Karim n’était pas visible avant l’arrivée de son père au pouvoir. Et si son père n’était pas président, il n’aurait pas quitté Londres pour venir au Sénégal Ce qu’il a fait c’est de la responsabilité c’est-à-dire qu’il est venu s’engager auprès de son père comme d’autres Sénégalais ont tout laissé pour venir s’engager auprès du Président.

Mais il n’était jamais là quand les gens se battaient….

Certains journalistes peuvent le témoigner, ils savent que Karim (Wade) était impliqué dans le parti. D’abord, il est né dans le parti. Il est né de père et de mère Pds. Quand il était en France comme étudiant, nous lui envoyions régulièrement des communiqués, des documents écrits qu’il distribuait partout avec les militants. Et puis, je vais vous révéler une anecdote que je raconte à souvent depuis le début de l’Alternance. (Solennellement) Entre les deux tours quand Karim Wade est venu au Sénégal, le candidat Wade nous a trouvé Karim et moi en train de discuter dans le salon dans sa maison au Point E. Il nous regarde et dit avec un visage renfrogné : « Vous complotez contre moi ». Karim était surpris. Ensuite il s’est retourné pour dire : « Si c’est avec Farba, j’ai confiance ». Par la suite, Karim (Wade) m’a demandé ce qu’il pouvait faire pour son père. Je lui ai montré la liste des 168 communautés rurales que nous avions perdues pour n’avoir pas pu placer nos représentants dans les bureaux de vote et transporter les électeurs vers les bureaux de vote. Il a sorti 18 millions qu’il a remis à sa mère qui, à son tour m’a remis la somme destinée à prendre en charge le transport de nos représentants dans les bureaux de vote.

Cette contribution a totalement renversé la situation et a été extrêmement déterminante pour notre victoire. Aujourd’hui, nous partageons le pouvoir avec des gens qui n’ont jamais connu le Pds. Pourquoi nous ne le partagerons pas avec Karim Wade qui est à 100% du Pds d’autant plus qu’il ne trahira jamais son père et a les qualifications requises pour occuper certaines responsabilités. Là où le Président fait appel à d’autres citoyens, il peut en faire de même pour son fils.

Rien que son ministère gère plus de 47% du budget. Est-ce que le Président est capable de l’envoyer en justice en cas de faute grave ?

Si Karim ne fait pas correctement son boulot, il sera sanctionné. Son chef de cabinet est venu à une de nos réunions et je l’ai renvoyé. Je lui ai dit que la réunion est réservée aux superviseurs. Il m’a rétorqué que Karim était absent du territoire. Je lui ai dit tant mieux, car on ne remplace pas les superviseurs par les superviseurs ou par les commissaires.
Attendons ce jour là. Je pense que le Président est un démocrate. Il est impartial en ce qui concerne la gestion des affaires publiques.

Karim a géré 432 milliards dans le cadre de l’Anoci et, à ce jour, il n’y a pas eu de reddition des comptes de cette agence. N’est-ce pas là une marque d’impunité ?

Pour être puni, il faut commettre une faute. Quand vous parlez d’impunité cela veut dire qu’une faute est commise. C’est différent de commettre un délit. Donc Karim n’a commis aucun délit. Pour l’instant, on ne peut pas parler d’impunité.

Mais il n’y a jamais eu de reddition des comptes de l’Anoci…

Vous savez que des rapports ont été faits par des corps de contrôle de l’Etat sur la gestion de l’Anoci. Des rapports ont été publiés. Vous avez-vous-mêmes eu vent de cela et vous les avez commentés. Je ne suis pas responsable des structures de contrôle de l’Etat. S’il arrivait à Karim (Wade) de commettre des fautes, il serait sanctionné. Maintenant, ce n’est pas encore le cas.

Est-ce qu’en tant que proche du Président vous ne serez pas plus à l’aise si on faisait la lumière définitivement sur la gestion de l’Anoci ?

Je ne suis pas mal à l’aise. Ce qui me mettrait mal à l’aise, ce serait que Karim fasse une faute quelconque de gestion. Les Sénégalais n’ont d’autre moyen de s’attaquer au Président que par la délation, les invectives et les on-dit. Tout ça fait que nous sommes dans un environnement très pervers. Il y a un groupe de personnes qui veut manipuler toute l’opinion nationale. Et puis, il y a deux types de fautes : il y a des fautes qui, quand elles sont avérées, méritent d’être sanctionnées. Et pour cela, l’investigateur adresse une correspondance à l’institution pour lui demander de déclencher des poursuites. Mais, il y a d’autres remarques qui sont destinées à être divulguées pour amener la structure en question à corriger des manquements et à dissuader les autres de ne pas commettre de telles fautes.

Au mois de mars, il y avait une information selon laquelle vous avez été nommé ministre d’Etat auprès du président de la République. D’aucuns pensent que c’est vous qui aviez fait distiller l’information dans la presse, qu’en était-il ?

Vous savez, moi je n’ai pas d’amis dans la presse, donc je ne peux pas m’aventurer à essayer de les manipuler. Mais moi-même je peux penser qu’on a voulu manipuler certains journalistes pour empêcher qu’on me nomme ministre d’Etat. Mais le poste de ministre d’Etat ou autre ne m’empêche pas de dormir, ce n’est pas mon souci. Mon souci c’est de m’acquitter, avec succès, des tâches qui me sont confiées par le président de la République. Car rien n’est plus important pour moi que de gérer le parti. Je peux dire : Su fi yamoon sax mou neekh (J’ai rempli mon contrat). Je suis bien là où je suis, je ne suis pas aveuglé par des postes.

Récemment, on vous a entendu brocarder les leaders des mouvements citoyens, est-ce que cela entre toujours dans votre mission de jouer au parapluie pour le président de la République ?

Mais si des Sénégalais ont le droit de s’attaquer au président de la République, je ne vois pas pourquoi moi, en tant que fidèle compagnon du Président, je n’aurais pas le droit de leur renvoyer la balle. C’est ce que j’ai fait. D’ailleurs, je suis en train de finaliser un livre qui va bientôt sortir. Ce livre est en édition ici au Sénégal et va paraître dans 15 jours (l’interview a été réalisée le 14 juillet 2010). Il a pour titre : L’impasse de l’anti Wade. Dans ce livre, je traite de toutes les questions que ce soit sur la dévolution monarchique, les mouvements citoyens.

Le président de la République est récemment revenu sur sa volonté d’instituer un poste de Vice-premier ministre, selon vous qui êtes son proche collaborateur, quelles en sont les raisons ?

On ne peut pas dire qu’il est revenu sur sa décision. Mais la décision est suspendue. Comme je ne suis pas membre du gouvernement, je ne peux pas vous dire ce qui s’y passe. Mais je sais que la question est suspendue.

Comment va la santé de Me Abdoulaye Wade ?

(Moment d’hésitation) Je vous repose la question. (Il se répète). Vous le voyez tous les jours. C’est quelqu’un qu’on voit tous les jours. Il n’est pas comme nos anciens présidents qu’on restait longtemps sans voir.

Mais pourquoi n’y a-t-il plus de réunions politiques au Pds ?

Le Pds est un parti extrêmement fort. C’est le parti qui se réunit le plus au Sénégal. Vous pouvez aller à notre quartier général et à n’importe quelle fédération, vous verrez que tout le monde se réunit. Je n’y peux rien si vous voulez nier l’existence du soleil. (rire)

Vous avez déclaré que vous avez vendu 4 687 000 cartes. Ce chiffre contraste avec vos résultats lors des locales de mars 2009 et avoisine les 5 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales…

Il faut comparer ce qui est comparable. Les élections du 22 mars 2009 n’ont fait valoir que des considérations crypto-personnelles. Certains ont même dit que c’est le Pds qui a battu le Pds.

Il y a à peu près 5 millions d’inscrits sur les listes électorales. Nous avons dit que pour permettre à tous les militants d’avoir une carte, pour qu’il n’y ait pas de contestations, donnons à tous les militants la possibilité d’avoir leur carte. C’est ainsi que nous avons confectionné 5 millions de cartes que nous avons placées à travers le Sénégal. Maintenant, il faut monter les secteurs et demander à ceux qui ont reçu nos cartes de les assembler par centaines, d’appeler le Superviseur ou le Commissaire pour vérifier que ces 100 personnes existent et que parmi elles 60 personnes sont présentes. C’est ce deuxième processus qu’on appelle le montage des secteurs que nous sommes en train de faire. Avant d’en arriver là, nous avons collecté une somme qui se chiffre à 100 millions de Fcfa que j’ai versée à la banque.

Combien de cartes avez-vous vendues ?

Nous avons vendu 1 million de cartes parce que la carte coûte 100 Fcfa. Il y a beaucoup d’argent qui flotte entre les Superviseurs, les Commissaires et qui n’est pas encore parvenu à la banque. Le Président a écrit aux 14 Superviseurs défaillants qui n’ont rien reversé. C’est la liste qui est sortie dans la presse. Il a écrit également à 10 superviseurs qui n’ont jamais assisté aux réunions d’évaluation pour leur intimer l’ordre de venir assister aux réunions.

Avez-vous prévu des sanctions ?

La première sanction est de leur envoyer des lettres d’explication. Ce que le président de la République a fait en leur enjoignant de prendre contact avec moi pour se mettre en règle dans les 15 jours sous peine de sanctions. C’est la première étape. Ils vont dans un premier temps réagir pour s’expliquer et dire pourquoi ils n’ont pas versé. C’est à la suite de ça que la décision de sanction sera prise. Le système est bon pour chaque fédération. Nous avons placé 4,657 millions. Après le placement, les militants paient leurs cartes. L’argent est remis aux Commissaires qui à leur retour remettent aux superviseurs qui versent l’argent à la banque. Après le versement, les superviseurs, m’envoient les reçus en plus de la liste des responsables de secteurs qui sont concernés et leurs coordonnées. Sur cette base, je leur retourne un quitus que le superviseur donne au commissaire qui va le transmettre aux responsables de secteurs. [xalima]  La deuxième étape consiste à vérifier (de la part des superviseurs et des commissaires) l’existence physique de ces personnes. S’ils confirment, le Secrétaire général national leur délivre un certificat de validation. Cela dit, il peut y avoir quelque part où le système ne marche pas où des responsables bloquent le système en refusant de s’acquitter de leur travail.

Voulez-vous dire que le Pds a plus de 4 millions de membres ?

Cela veut dire que des militants du Pds sont venus nous signaler qu’ils ont 100 secteurs et nous leur avons remis des cartes correspondantes. Il reste à vérifier sur le terrain si c’est vrai ou faux. C’est au moment des montages des secteurs que nous saurons si nous sommes 3, 4, ou 5 millions.

Est-ce que les Sénégalais pourront aller voter étant donné qu’on ne confectionne plus de cartes d’identité nationale depuis des mois ?

Tout ça, c’est dans le passé puisque le ministre de l’Intérieur (Bécaye Diop) vient de mettre en place tout le dispositif pour la confection des cartes d’identité nationale. C’est un problème qui est derrière nous si tout ce qu’on nous a dit est respecté.

Nous sommes presque arrivés à la fin de la révision des listes électorales ? (il coupe)

Je crois même que c’est la fin. Hier (Ndlr : le 13 juillet) un représentant m’a remis un procès verbal définitif d’arrêt de la révision des listes électorales. S’il n y a pas une décision de prorogation, je crois que c’est fini.

A suivre

Lagazette.sn

Ps: Titre choisi par xalima

2 Commentaires

  1. Farba tu es un mauvais conseiller, si tu conseille au Prèsident WADE de garder tjrs Karim à ses cotès c’est parceque tu n’aimes pas Karim, de toutes les facons il est dèjà sacrifiè et WADE est fini.

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