XALIMANEWS-Pour Paulo César, champion du monde avec le Brésil en 1970, l’Argentine a volé la France en finale de la Coupe du monde, rapporte Goal.
Dans les colonnes du journal le Parisien, le champion du monde brésilien de 1970 a évoqué son ancien coéquipier, Pelé, décédé à l’âge de 82 ans: « C’était d’abord mon idole. On s’est rencontrés lors d’une tournée de trois mois, pendant l’été, dans des tournois au Chili, Pérou, Mexique… C’est là que l’admiration a commencé à grandir. Et j’arrive en sélection en 1967, à 18 ans. On joue ensemble les éliminatoires, on est qualifiés. Et 1970, j’ai le plaisir d’être titulaire contre l’Angleterre et la Roumanie à ses côtés. J’avais une relation extraordinaire avec lui. Ma mère était née dans la même ville que lui, à Três Corações, dans l’État de Minas Gerais. Donc, on avait une affinité énorme. Quand j’ai arrêté de jouer au ballon, j’ai travaillé avec lui pendant quatre ans dans sa société, à São Paulo. »
Pour le champion du monde passé par l’Olympique de Marseille, Edson Arantes Do Nascimento est le plus grand de tous les footballeurs : « Pelé est incomparable. On ne reverra jamais un joueur de cette qualité. Il avait tout. Les dribbles, la vitesse, les deux jambes, l’impulsion extraordinaire avec son 1,70 m. Il avait la vision de jeu. La sérénité, l’équilibre. En plus de son talent individuel extraordinaire, il était aussi très fort collectivement. Il était complet. C’était les années 1950-1970, hein ! On n’avait pas des manucures, pédicures, coiffeurs, agents, gardes du corps… (Rires.) »
Selon Paulo Cesar, Pelé, 3 fois vainqueur d’un Mondial (1958-1962-1970), ne peut pas etre comparé, ni à Messi (2022) ni à Maradona (1986) : « Pelé est cinq fois champion du monde (il compte les deux Coupe Intercontinentale de Pelé avec Santos), 1 300 buts dans la carrière dans les années 1960-1970. C’est pas aujourd’hui ! Et moi, je ne discute pas avec ces gens qui parlent des Messi, Maradona… Excusez-moi, mais, nous, on a gagné la Coupe du monde clairement. Les Argentins ont volé la France. C’est trop ! Il n’y a pas penalty sur Di Maria et le dernier but est hors-jeu.