“Chère Adji,
Je ne te connais pas ! Pas plus que je ne connais le fond de cette histoire dont tu es finalement l’actrice principale. A ton corps défendant !
Comment ne pas penser à toi ?
Crois-moi, Adji, je te marque toute ma sympathie et ma compassion en cette douloureuse circonstance. Je disais tantôt que je ne te connais point.
Je n’ai cependant pas besoin de te connaître pour comprendre le sort injuste qui t’est ainsi fait et d’être habitée par une forte sympathie à l’égard de la jeune femme que tu es.
Etant toutes les deux de la même génération on aurait pu être proches, par un pur concours du hasard, même si je suis légèrement ton aînée. Dakar n’est pas bien grand, nous aurions pu nous croiser, connaître des gens en commun ou même être amies par le hasard du destin…
Cependant, je voudrais exprimer toute ma désapprobation, pour ne pas dire mon profond dégoût de ce qui est dit à ton encontre par des personnes, les hommes en particulier, dont on saisit difficilement les motivations profondes.