COMMENTAIRE
Peine perdue
Le pôle communication de la Présidence de la république a publié hier en fin d’après-midi un communiqué qui informe, je cite “ l’entretien du président Macky Sall accordé à la presse nationale à Ziguinchor ce mercredi est diffusé dans les radios et chaines de télévision ce jeudi 28 juin à 10h ; et dans la presse écrite vendredi 29 juin. L’entretien est intégralement disponible sur le site de l’APS.” Fin de citation.
Des précisions s’imposent. D’abord sous quel prétexte une partie de la presse a eu le privilège d’interviewer le président de la république à l’exclusion de l’autre partie et même de la presse locale, je veux citer celle de Ziguinchor.
Pourtant, l’accès à l’information publique doit être le même pour tous les organes sans exclusif.
(Mais) ce n’est pas une première. En France, au Togo (ou encore) lors de ces déplacements en Côte-d’Ivoire, la présidence avait embarqué des journalistes. La composition n’a pas (vraiment) totalement changé. Le chef de l’Etat a accordé sa première interview à un organe de presse étranger: Jeune Afrique!
Chose inimaginable en France et encore moins aux USA. Et pourtant Macky Sall avait annoncé une rupture, une autre façon de gérer, de gouverner. Il avait même déclaré que les nationaux seraient privilégiés en matière de gestion des affaires publiques. Interpellé lors dune visite de prise de contact avec les organes de presse, le coordonateur du pôle de communication de la présidence, El Hadj Kassé, avait promis de trouver un éventuel schéma avec les acteurs. La réalité est toute autre.
On constate une discrimination dans la diffusion de l’information officielle. Ce qui aux yeux de certains, est vu comme une tentative de diviser (à nouveau) encore la presse.
Macky Sall fait exactement, sinon pire, que Me Wade. Inutile de lui rappeler que c’est une tentative perdue d’avance. Nous savons où trouver l’information, quand ceux qui doivent la partager s’érigent en censeurs ou bien font de la restriction. Le droit à l’information n’est pas l’apanage d’un groupe ou d’une seule personne. Le monopole de l’information a été cassé dans la période des années 70-80 avec l’apparition des médias privés, médias qui ont beaucoup contribué au renforcement de la démocratie sénégalaise.
Le président Macky Sall devrait tirer des leçons de l’histoire récente du Sénégal et ne pas se laisser influencer par ceux-là même qui ont perdu Me Wade.
Que 100 fleurs s’épanouissent, que 100 écoles rivalisent.
Baye Omar Gueye
Sud FM
Comme il(Macky) aime donner en exemple les Etats Unis,il faut lui apprendre qu’ici aux Etats Unis ts les organes de presse ont droit a l’information de maniere equitable.Ils ont chacun un « white house correspondent »
Le simple citoyen lamnda a droit a l’information et cela est sacre.pour ceux qui suivent l’actualite politique Americaine,hier le congres a mis en demeure le ministre de la justice americaine E. Holder pour mettre a la disposition du congres les informations requises.C’est une premiere ds l’histoire Americaine qu’un miinistre is held in contempt par le congres,cela s’est passe hier 28 juin 2012
Macky est mal entoure
Décidemment, notre nouveau Président n’emploie pas les bons termes ! Depuis quand une force d’interposition est-elle sensée libérer un pays occupé ? Quand une force d’inerposition se met en place c’est pour éviter une confrontation directe entre des belligérents jusqu’à d’éventuelles négociations . Monsieur Macky Sall devrait s’abstenir de parler pour dire des choses aussi insensées !
Moi ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi la RTS L’APS ET LE SOLEIL ont toujours la primauté sur l’info tournant autour du président de la Republique,
cela doit cesser et cet article très pertinent devrait eveiller plus d’un.