XALIMANEWS- Les 5èmes Jeux de la Solidarité Islamique se déroulent actuellement en Turquie, précisément à Konya (9-18 aout). 22 disciplines issues de 19 sports seront présentées lors de ces Jeux d’été.
Les Jeux de la Solidarité Islamique (JSI) sont des Jeux Olympiques d’été destinés aux pays musulmans. Cependant, les athlètes non musulmans peuvent participer à ces joutes estivales.
La 5ème edition qui se deroule actuellement à Konya, en Turquie (9-18 aout), etait initialement prévue à l’été 2021, avant d’être reportée à cause de la pandémie de la Covid-19. Ces joutes réunissent des sportifs de 56 pays membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI) qui regroupe 57 pays. Cette compétition peut être perçue comme le deuxième événement sportif le plus important du monde après les JO.
Au total, 22 disciplines, issues de 19 sports, seront présentées aux JSI 2022 : l’athlétisme, le badminton, le basket à trois contre trois, le cyclisme sur route et sur piste, le bocce (semblable aux boules à la française), la gymnastique, l’aérobique, l’escrime, le football, l’haltérophilie, le handball, le judo, le karaté, le kick-boxing, la lutte, la natation, le taekwondo, le tennis de table, le tir à l’arc et le tir à l’arc traditionnel et le volleyball. Les athlètes handicapés sont aussi concernés, dans les disciplines, comme l’athlétisme, le tennis de table, le tir à l’arc et la natation.
Ces Jeux de la solidarité islamique sont organisés par la Fédération sportive de la solidarité islamique, un organisme créé le 6 mai 1985 à Riyad, sous l’égide de l’OCI. A l’origine, l’idée de ces JSI a été proposée pour la première en 1981, au cours du troisième Sommet islamique, par le prince saoudien Faisal Bin Fahd Bin Abdulaziz qui fut, de 1975 jusqu’à sa mort en 1999, président de Youth Welfare, une agence gouvernementale en charge des activités sportives, culturelles et sociales en Arabie saoudite.
La première édition, qui s’est déroulée en en Arabie Saoudite en 2005, était alors ouverte qu’aux sportifs masculins.
Désormais, les Féminines sont aujourd’hui autorisées à prendre part à ces festivités, cependant, leurs épreuves ne se dérouleront pas les mêmes jours que ceux de leurs collègues masculins.
