La CREI sonnerait-elle sa mort, ou serait-elle contrainte de mettre fin à cette restriction qui continue de peser sur d’autres ? Par Sadaga Diop

Date:

Suite à l autorisation de quitter le Sénégal pour des raisons très obscures, la
CREI sonnerait-elle sa mort, ou serait-elle contrainte de mettre fin à cette
restriction qui continue de peser sur d autres ?

On en sait un peu plus sur les raisons qui ont permis à mon frère et ami, Maître
Ousmane N GOM, de pouvoir quitter le territoire national en se rendant en France
pour la période du 5 décembre 2013 au 15 du même mois.
J avoue avoir été très inquiet pour ce grand Monsieur dont le combat auprès de
WADE Abdoulaye, durant les années de « braise » fut épique, tant l homme avait
montré un courage à toute épreuve !
J ai cru un moment que cette autorisation spéciale ne pouvait être motivée que
par des raisons strictement humanitaires parce que mon frère serait subitement
tombé malade, atteint d une maladie que nos pontes de la médecine étaient
incapables de traiter chez nous. Heureusement d ailleurs et j espère que mon
frère, Ousmane, ne m en voudra pas d avoir eu de mauvaises pensées pour sa
personne.
Qu elle fut ma surprise, teintée de joie et de consternation, quand
l information selon laquelle ce serait suite à une invitation dans la capitale
française pour la rentrée du barreau de Paris prévue ce jour, 6 décembre 2013,
que Monsieur le Procureur, N DAW Alioune Sandéné, aurait reçu ordre de sa
hiérarchie (Ministre de la Justice, Garde des Sceaux) de donner une suite
favorable à cette invitation.
De source sûre, nous savons maintenant que c est suite à des contacts entre le
Président de la République, son Premier Ministre, et le Ministre de la Justice,
Garde des Sceaux, qu il a été décidé de se mettre à dos ce grand barreau de
Paris qui regroupe en son sein des avocats de renommées internationales dont
certains ont eu à collaborer avec l Etat du Sénégal sous le régime de l actuel
Président, Macky SALL.  Tant mieux, serais-je tenté de m exclamer si cette
affaire n était une entorse à la souveraineté judiciaire.
Quel idiot du village croirait que si le barreau de Bangui ou celui d un autre
pays amis du Sénégal avaient invité, pour les mêmes raisons, Maître N GOM ou
Maître Madické Niang, le Ministère Public aurait donné une suite favorable ?
Faut pas fâcher le peuple comme diraient nos cousins Ivoiriens !
Maître Ousmane N GOM ne serait-il pas dans le même cas de figure dans cette
trappe des biens supposés mal acquis déclenchée par la même CREI sous la
houlette de mon oncle, Alioune DAO, que Messieurs Oumar SARR, Samuel SARR,
Maître Madické NIANG ?
Dans ce cas de figure, tous les juristes du Sénégal et du monde seraient
d accord avec moi qu il y a bel et bien une « juridiction Ousmane N GOM » qui
devrait s appliquer ipso facto à tous ceux qui sont sous interdiction formelle
de quitter le territoire national sous peine de sanctions draconiennes.
J exhorte alors à tous nos compatriotes épris de justice et particulièrement à
mon ami, Maître Amadou SALL, et à tous les conseillers qui composent le pool
d avocats qui défendent les intérêts de nos frères cités dans cette grande farce
qu on appelle vulgairement « traque des biens supposés mal acquis », d évoquer
cette jurisprudence « Ousmane N GOM ».

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Sonko et Mélenchon vont co-animer une conférence sur les relations Afrique-Europe

XALIMANEWS- Le président du parti Pastef Les Patriotes, Ousmane...

[Vidéo] France : 2 morts et 3 blessés dans l’attaque d’un fourgon pénitentiaire

XALIMANEWS-Un fourgon pénitentiaire assurant le transfert d'un détenu a...

[Images] Foire de Sandaga Montréal : Célébration vibrante de la culture africaine

XALIMANEWS-Montréal, le 11 mai 2024 la communauté africaine de...