Les informations selon lesquelles la police a été prise en flagrant délit de magouilles selon lesquelles, la hiérarchie a casé ses protégés et qu’Ousmane Ngom, le ministre de l’Intérieur se soit imposé 10% sur les 140 éléments pour une mission de l’Onu au Darfour, n’est pas du goût de la police qui les dément avant d’apporter des précisions.
La Direction Générale de la Police Nationale tient à dire que, « Ousmane Ngom, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, n’a nullement interféré, ni proposé encore moins imposé des candidats. Il en est de même pour la hiérarchie policière qui aurait pu user d’un pouvoir discrétionnaire pour le choix des missionnaires ».
Le Bureau des relations publiques de la police soutient que « tout le travail de présélection a été mené par des Directeurs et Chefs de service de la Police Nationale suivant des critères définis ».
La police note que « le Premier contingent du Senfpu 2 termine sa mission au Darfour, en fin Août 2011. C’est ainsi que depuis le mois de Janvier 2011, des préparatifs ont été entrepris pour la constitution du second contingent qui doit relever le premier, à date échue ».
Selon les services de Codé Mbengue, la Fpu (Unité de Police Constituée) étant l’affaire de toute la Police nationale, il a été demandé à toutes les directions et aux différents services, de faire parvenir à la Direction générale de la police nationale, la liste de leurs candidats suivant les quotas qui leur avaient été alloués, quotas déterminés en fonction de leurs effectifs.
C’est ainsi que trois cent trente sept (337) candidats, dont une quarantaine de retraités, ont été convoqués à l’Ecole nationale de police du 26 au 28 mai 2011 pour y subir, d’une part, la visite médicale (Méthode « Rufier Dickson ») et les épreuves physiques. Cette étape a été effectuée par une commission comprenant le Directeur du GMI (Président), et ses collaborateurs, le Médecin du GMI, les moniteurs de sports de l’Ecole nationale de police.
« A l’issue de cette étape, 250 ont été retenus. Une commission ad hoc, présidée par le Directeur Général Adjoint et comprenant le Directeur du GMI, le Directeur des Personnels, le Directeur de l’Ecole nationale de Police, le Médecin du GMI et un, Conseiller technique à la DGPN et l’Adjoint au Directeur des Matériels et Budget, a été mise sur pieds. Ses travaux ont abouti à une présélection de cent cinquante six (156) éléments composés de101 éléments d’intervention et 55 éléments de soutien. Trois se sont désistés. C’est la seconde étape de la présélection », note la police.
Selon toujours la police, la troisième étape a consisté au regroupement, le 06 Juillet 2011, à l’Ecole nationale de police, de ces 153 éléments, pour l’exécution des phases préparatoires et l’inspection de pré-déploiement des Nations Unies.
« Du 26 au 29 Juillet 2011 le Département des Opérations de Maintien de la Paix des Nations Unies a envoyé au Sénégal une mission d’inspection et d’évaluation à l’issue de laquelle le Chef de mission a lui-même dressé une liste de 140 éléments susceptibles d’être déployés. A présent, 139 sont à l’Ecole nationale de police et poursuivent leur formation pré-déploiement. La sélection définitive devra s’opérer à l’issue d’une visite médicale approfondie conforme aux exigences de la Mission des Nations Unies au Darfour puisque chaque élément déployé devra impérativement être muni de son dossier médical individuel », explique la police qui précise que cette conditionnalité a été introduite depuis le 15 Juillet 2011, en raison des nombreux cas de décès, de maladie ou d’indisponibilité constatés sur le terrain. nettali.net
