Selon eux, « l’histoire politique récente révèle qu’en matière de sabotage, l’Alliance Jëf Jël et son président en ont été les principales victimes. Aussi bien sur le plan physique (tentative d’assassinat physique de Talla Sylla), politique (débauchage de militants et cadres du parti, création de partis issus des flancs de l’Alliance Jëf-Jël) qu’électoral (le cas des dernières élections municipales à Thiès où la candidature légitime de Talla Sylla sous la bannière Benno Siggil Sénégal a été sabotée) ».
Pourtant, martèlent-ils, « nul n’a jamais entendu le président de l’Alliance Jëf-Jël ou ledit parti crier au loup saboteur ». Au contraire, soulignent-ils, « ils ont continué à œuvrer dans la droite ligne des convictions et principes qui les animent depuis leur opposition au régime dioufiste : la défense des intérêts de la nation et de la République ».
La section France de Jëf-Jël rappelle, à cet effet, que « l’histoire lui donne toujours raison et les Sénégalais lui reconnaissent la même cohérence et la même constance. Pour preuve : la Constitution du 22 janvier 2001. Talla Sylla à l’opposé de la presque totalité des acteurs politiques qui avaient accordé un blanc-seing à Wade a œuvré à « saboter » la volonté de ce dernier de nous imposer une Constitution taillée sur mesure et qui, aujourd’hui, montre ses limites et nous amène à une situation explosive pour notre pays ».
Et les camarades de Talla Sylla de rappeler au maire de Baobab, Mermoz Sacré-Cœur, les initiatives prises par Talla Sylla qui ont pour noms : Initiatives pour le Départ de Wade (IDEWA), son opposition farouche contre la prolongation du mandat des députés au-delà du 30 juin 2006.
« Et c’est là M. Dias où il faut situer vos propos : l’Alliance Jëf-Jël et son président en prenant leurs responsabilités devant l’histoire et le Sénégal n’ont pas voulu légitimer cette léthargie actuelle qui fait le jeu du trio des Mamelles. Cela a le mérite de mettre chacun devant ses responsabilités et de prendre à témoin les Sénégalais, seuls juges légitimes en démocratie, sur les motivations avouées et/ou cachées des adeptes du marche pied des coalitions pour atteindre le sommet de la République », disent-ils.
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