Le maire de la Médina ne lâche pas les leaders de Yewwi : Bamba Fall descend en flammes Ousmane Sonko, Barthélémy Dias et Khalifa Sall

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XALIMANEWS-C’est un Bamba Fall déchaîné qui a fait, hier, une sortie au vitriol contre Yewwi Askan Wi (YAW) et ses principaux leaders. Le ministre conseiller à la Présidence de la République et maire de la commune de Médina – qui assure que Macky Sall a droit à un deuxième quinquennat – crache du feu, dans l’entretien qu’il a accordé à Vox Populi… dans les « Questions de l’heure ».

Quelle appréciation faites-vous de la radicalisation des leaders de Yewwi Askan Wi après l’invalidation de leur liste de titulaires pour les Législatives ?

Nous sommes dans un Etat de droit. L’opposition est dans son rôle. Mais, il y a des choses qui sont inacceptables dans une République. Après le dépôt des listes, Ousmane Sonko s’est rendu compte des erreurs qui ont été commises par sa coalition. Il a même fait un post sur son compte Facebook pour signaler leurs erreurs et dire que cela risquait de leur être fatale. Mais, il s’est ensuite renié en voulant instrumentaliser les jeunes pour qu’ils se battent contre l’Etat afin d’imposer leur liste par force. C’est ce qui extrêmement grave dans un Etat de droit. Je me félicite qu’on ait un Etat très fort. Force est restée à la loi. Je félicite le ministre de l’Intérieur et toutes les forces de défense et de sécurité. Je félicite également toute la classe politique. Parce qu’en dehors de Yewwi Askan Wi et de Wallu Senegaal, toutes les autres entités politiques se sont démarquées de l’entreprise subversive d’Ousmane Sonko et de sa bande d’irresponsables. Elles ont rejeté toute idée de report des élections législatives. Les leaders de Yewwi Askan Wi, notamment Ousmane Sonko, se sont complètement reniés, parce qu’ils avaient dit que les élections ne se tiendraient pas sans leur liste de titulaires. Aujourd’hui, ils viennent nous dire qu’il y aura élections avec leur liste de suppléants. Ousmane Sonko s’est dédit d’une manière honteuse, lui qui avait déclaré que le 29 juin, soit on l’arrête, soit on le tue.

A votre avis, pourquoi le leader de PASTEF s’est dédit comme vous le dites ?

Les arguments qu’il a servis pour justifier l’annulation de leur manifestation ne sont pas à l’origine de son reniement. La vérité, c’est que les commerçants de Colobane avaient fait une sortie pour dire qu’ils s’opposeraient à leur manifestation. Les commerçants établis sur le Boulevard Général De Gaulle avaient dit la même chose. Ousmane Sonko s’est dédit, parce qu’il a compris que le peuple s’est désolidarisé de lui. En disant aussi que des gens comme Moustapha Niasse et Aminata Mbengue Ndiaye, entre autres personnalités, doivent céder la place aux jeunes, parce qu’ils sont au pouvoir depuis longtemps, il a oublié que Khalifa Sall était là avant Aminata Mbengue Ndiaye et Idrissa Seck. Khalifa Sall a été député et ministre. Il avait dit qu’il est un antisystème. Mais, actuellement il n’est entouré que par des gens du système. Khalifa Sall incarne à lui seul le système socialiste. Aïda Mbodj, Habib Sy et Déthié Fall sont issus du système libéral. De qui se moque Ousmane Sonko ? Les élections législatives auront bel et bien lieu et à date échue. La deuxième édition du concert des casseroles est passée inaperçue. Les populations ont fini de démasquer Ousmane Sonko. Pour éviter d’aller au procès dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr, il était prêt à instrumentaliser toute la population. Ce qui s’était passé en mars ne porte pas son empreinte. Il est trop petit pour déstabiliser le pays qui est assis sur des fondements solides. Ousmane Sonko ne s’est jamais battu pour des avancées démocratiques. Il ne gesticule que pour ses intérêts. C’est un anti-modèle. Ce qui s’est passé en mars, c’était un concours de circonstances. Il y avait les contrecoups de la Covid-19, le problème du sous-emploi. L’affaire Adji Sarr est venue se greffer à ces problèmes.

Mais, l’initiative « Jokko ak Macky » et le programme « Xeyu ndaw gni », qui a atteint 99% de son objectif, la formation des jeunes dans divers secteurs, l’inauguration du stade Abdoulaye Wade, les travaux du Bus rapid transit (BRT), la mise en circulation du Train express régional, les travaux sur la Corniche, entre autres, ont fini de convaincre davantage les jeunes que le chef de l’Etat demeure l’homme de la situation. lls ont compris que le Président Macky Sall est un travailleur qui n’a rien à voir avec ce traitre de Sonko. Ce dernier a trahi une partie de l’opposition. Lors des Locales, j’ai vite compris le coup fourré qu’ils préparaient. C’est pourquoi j’ai quitté leur coalition pour aller dans une autre. Et je les ai battus aux élections. Malheureusement pour Bamba Dièye, Mansour Sy Djamil, Guirassy et autres, ils ont compris trop tard. Macky Sall et sa coalition auront une victoire éclatante aux Législatives.

Mais, l’opposition rêve d’une cohabitation au sortir de ces échéances…

Non. Ils ne parlent plus de cohabitation, mais de participation. Ils parlaient de cohabitation, mais maintenant c’est une cohabitation à l’élection. Ils veulent juste participer à l’élection. Même dans leurs rêves les plus fous, ils savent qu’ils ne peuvent pas cohabiter avec nous à l’Assemblée nationale. Est-ce qu’ils auront un groupe parlementaire ? Où vont-ils gagner ? C’est ça le problème. Peut-être un ou deux départements en Casamance. Ils ont été démasqués et vomis par les populations.

Ne pensez-vous pas qu’ils vont remettre ça à Dakar où ils ont gagné les Locales ?

A Dakar, ils ne vont pas gagner. Entretemps, nous avons beaucoup travaillé. C’est la coalition Benno Bokk Yakaar qui a organisé sa défaite lors des élections locales avec des listes parallèles. Aucun maire de Yewwi Askan Wi à Dakar n’a gagné à plus de 50%. Nous avons réussi à rassembler toutes les tendances. Ce qui veut dire que la victoire est totalement assurée. Et en plus de ça, beaucoup d’anomalies ont été notées dans la gestion des maires de Yewwi Askan Wi qui ne sont pas de grands travailleurs. A la ville de Dakar, c’est n’importe quoi. C’est la bamboula. Des directeurs de services n’ont même pas le BAC. Il y a une pléthore de chargés de missions. Ce qui n’est pas conforme à la nouvelle nomenclature, dans l’organigramme. On offre beaucoup de choses sans appels d’offres, notamment des motos et des tricycles. Le maire était frileux. Il voulait corrompre la population pour qu’elle l’accompagne au tribunal pour son procès. Depuis que le procès a été renvoyé, vous ne le voyez plus offrir des dons. La gestion du maire de Dakar, Barthélemy Dias, est trop nébuleuse.

Pouvez-vous être beaucoup plus explicite par rapport à la gestion du maire Barthélemy Dias ?

L’argent qu’il est en train de dilapider, c’est l’argent que Soham El Wardini a laissé dans les comptes de la ville. C’est plus de 10 milliards de FCFA. Barthélemy Dias est en train de faire du populisme. Il a peur de son futur procès. Il a peur de sa future défaite. Il ne va plus gagner Dakar. La tendance va être totalement inversée. Beaucoup de maires et d’élus ont rejoint Benno Bokk Yakaar. On a presque une majorité au sein du Conseil municipal de la ville de Dakar. D’ailleurs, l’élection du Bureau du Conseil municipal doit être repris après les Législatives, parce qu’il ne respecte pas la parité. Vous verrez que nous sommes majoritaires au Bureau municipal. Et en plus, les gens sont en train de découvrir son jeu. Il a récemment dit que les récitals de Coran ne pouvaient rien apporter. Il ne fait que du clientélisme politique. Il a écarté les gens de Khalifa Sall et de Soham. Même à la Médina, ceux qui étaient avec moi sont en train d’être réaffectés dans des services qui n’existent même pas à la ville. Barthélemy Dias ne connaît pas l’administration. Lui, c’est le populisme. Il va dépenser l’argent de la ville dans des futilités. Il passe son temps à voyager avec des délégations énormes. Les gens ont aussi commencé à désavouer Khalifa Sall. Sa force, c’était sa discipline, son statut d’homme d’Etat. Mais, il a tout gâché en se retrouvant derrière le violent Ousmane Sonko. Khalifa Sall est devenu méconnaissable.

Vous étiez très proche de Khalifa Sall. Qu’est-ce qui est à l’origine de votre séparation ?

Khalifa Sall reste un grand-frère pour moi. Mais, il n’est pas dans la bonne voie. Avec sa nature, sa trajectoire, il ne doit pas cheminer avec ces gens-là qui font du je m’en foutisme et qui ne respectent pas la République. Khalifa Sall est un fils de la République. Je lui demande solennellement de se départir de ces gens et de revenir à son caractère d’homme d’Etat. On disait que Khalifa Sall, c’est l’Etat, mais les Sénégalais ne le reconnaissent plus. Il commence à être impopulaire. Les Dakarois l’aimaient beaucoup, mais ils ont commencé à le lâcher à cause de son compagnonnage avec Sonko. Ce discours guerrier, n’est pas Khalifa Sall. Il disait : « Nous sommes les enfants de l’Etat. Nous sommes la République. Nous devons bâtir l’Etat ». C’est ça l’esprit senghorien, l’esprit socialiste. Depuis un certain temps, on ne le reconnait plus.

Est-ce que Sonko vous fait peur dans la perspective de la Présidentielle de 2024 ?

Sonko voulait faire comme Guillaume Soro : terrorisme, rébellion, appels à l’insurrection, saccages. Ce n’est pas un homme d’Etat. Beaucoup de ses partisans lui ont tourné le dos. Le Sénégal n’a pas besoin d’un terroriste, de quelqu’un qui passe son temps à faire des appels à l’insurrection. C’est un homme belliqueux. Aujourd’hui, je ne vois pas une personne meilleure que Macky Sall dans l’arène politique. C’est pourquoi je soutiendrai le Président Macky Sall pour un deuxième quinquennat. Macky Sall a fait un quinquennat. Et je pense que vous aviez entendu Barthélemy Dias dans un de ses VAR dire que Macky Sall pouvait avoir un deuxième quinquennat s’il le désirait, car la Constitution le lui permettait. Les textes sont clairs. Rien n’empêche à Macky Sall d’avoir un deuxième quinquennat. Ce n’est pas une volonté. Nous allons l’obliger à briguer un deuxième quinquennat auquel il a droit. S’il ne le fait pas, il aura trahi son peuple. Parce que le peuple sénégalais a foi et espoir en lui. Il est et demeure l’homme de la situation. La quête d’un deuxième quinquennat est une demande sociale. Il est hors de question de confier les destinées du Sénégal à des aventuriers qui veulent piétiner la République.

Mais, des voix se sont déjà élevées pour le mettre en garde contre toute idée de troisième candidature…

Ce sont des menaces de politiciens qui ne sauraient nous ébranler. Comment quelqu’un qui n’ose pas affronter Adji Sarr peut affronter le peuple ? Pour étouffer le dossier d’Adji Sarr, Sonko était prêt à tout. Sonko préfère mourir que d’affronter Adji Sarr à un procès. Dès que l’affaire est agitée, il délire, menace et raconte des inepties. Nous lui demandons de régler d’abord l’affaire Adji Sarr avant de songer à affronter le Président Macky Sall.

VoxPopuli

1 COMMENTAIRE

  1. le ridicule ne tue pas , bamba s’est tiré une balle au pieds il est dans son rôle de nervis , bizarre en s’attaquant a khalifa il s’attaque a son bienfaiteur cest khalifa qui lui ai donné son premier poste de maire, de toute facon les médinois sont mature pour débaucher cette enflure hors.

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