LE SUTTAAAS SUR LE CHEMIN DU MAQUIS CONTRE KARIM WADE À l’origine, la renégociation des ténébreux accords aériens entre le Sénégal et d’autres pays

Date:

C’est comme si le Ciel s’acharnait sur le ministre d’Etat Karim Wade, et pour cause. Traqué par le Syndicat unique des travailleurs de l’électricité, le fils de son père de président de la République suscite la rébellion du Syndicat unique des travailleurs des Transports aériens et Activités annexes du Sénégal (Suttaaas). À l’origine, les mesures prises par le Ministère des Transports aériens de renégocier les accords aériens liant le Sénégal à d’autres pays, sans tenir compte des centaines d’emplois créés par les Sociétés d’assistance (Shs, Ahs, Senca, Dakar-Catering, Aes et Sociétés de contrôle documentaires…).

Le Syndicat unique des travailleurs des Transports aériens et Activités annexes a le cœur gros contre le ministre Karim Wade et fils de son père de président de la République. En effet, Baïla Wane et ses camarades étouffent de rage contre la décision du Ministère des Transports aériens de renégocier les accords aériens liant le Sénégal à d’autres pays, sans tenir compte des centaines d’emplois créés par les Sociétés d’assistance (Shs, Ahs, Senca, Dakar-Catering, Aes et Sociétés de contrôle documentaires…). Pire, ils sont convaincus que tout cela n’est sous-tendu que par les desseins de protéger les intérêts d’un seul opérateur, en l’occurrence Sénégal airlines.

Poursuivant, Baïla Wane et cie estiment que les réductions effectives des capacités de Sn Brussels (de 7 à 3 vols par semaine), d’Air Europa   (de 3 à 1 vol par semaine), de Tap Air Portugal (7 à 3 vols par semaine), de la Royal Air Maroc (de 14 à 3 vols par semaine), d’Iberia (de 7 à 4 vols par semaine), de la South African Airways ( de 21 à 14 vols par semaine) vont inexorablement entraîner des pertes massives d’emplois dans le secteur aéroportuaire. Suffisant pour qu’ils émettent de sérieuses réserves sur la portée, les tenants et aboutissants des décisions de renégociation des accords aériens.

Selon eux, personne ne peut comprendre les décisions de réduction des capacités des Compagnies aériennes, au moment où notre pays ambitionne de devenir le principal Hub en Afrique de L’Ouest. Avant de se demander : « a-t-on mesuré les conséquences financières sur les niveaux des recettes de toutes les entités aéroportuaires (Asecna, Ads, Halss…) ? D’autant que, disent-ils, les capacités que nous réduisons sans discernement sont captées par d’autres pays (Gambie, Guinée Conakry, Mali, Cap-Vert).

Le mépris de Karim Wade dénoncé par le Suttaaas

Mesurant la gravité de la chute drastique du niveau des activités aéroportuaires depuis quelques années du seul fait de l’amateurisme et du manque de discernement de nos autorités (augmentation vertigineuse des taxes et redevances sur les billets d’avions qui a entraîné l’agonie de la destination Sénégal), le Suttaaas condamne le mépris, le manque de respect et de considération du Ministère des Transports aériens qui, pour des raisons subjectives, a délibérément rompu le dialogue avec lui. Du jamais vu dans l’histoire de la plateforme aéroportuaire

Toutefois, cela ne semble pas surprendre plus d’un, car ledit Syndicat constate pour s’en désoler que les décisions de Karim Wade, depuis son arrivée à la tête du Ministère des Transports Aériens, n’ont pas réduit la détresse sociale des travailleurs du secteur ( non règlement des indemnités de licenciement des ex-salariés d’Air Afrique), mais  pire elles l’ont approfondie avec les pertes d’emplois constatées et celles qui se pointent à l’horizon.

Comment Baïla Wane et cie comptent punir Karim Wade

Pour tordre le bras à Karim Wade, les camarades de Baîla Wane sonnent la mobilisation pour une croisade impitoyable contre la tutelle. Le tout teinté d’une volonté d’obliger celle-ci à précipiter la mise en œuvre du décret d’application de l’article L.226 du Code du Travail relatif au travail temporaire ; la prise en compte des intérêts de tous les opérateurs aéroportuaires dans la renégociation des droits de trafic. Aussi, ils exigent l’ouverture de larges concertations sur les conditions de transfert des activités aéroportuaires à NDIASS (octroi de licences d’exploitation a tous les opérateurs aéroportuaires actuels), le règlement des indemnités de licenciement des ex-salariés d’Air Afrique ; l’accélération des négociations sur la nouvelle convention collective des transports aériens et activités annexes.

lasquotidien.info

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Ordre des Avocats du Sénégal : Me Aly Fall élu bâtonnier

XALIMANEWS-Me Aly Fall a été élu nouveau bâtonnier de...

Culture / Sédhiou : Vers la réglementation de la sortie des Kankourang

XALIMANEWS-Les autorités administratives ont décidé de réglementer les sorties...

Le CRAD s’active pour l’autonomisation des femmes de Dalifort-Foirail

XALIMANEWS-Dans le cadre de son engagement à promouvoir l’autonomie...