Le mythique groupe du Xalam II de Dakar va revisiter son répertoire du début à 2015 pour faire plaisir aux trois générations de public qui assisteront au concert de retrouvailles de ce samedi au Théâtre national Daniel Sorano, a indiqué à l’APS le pianiste Henry Guillabert.
» Nous allons, pendant deux heures d’horloge, faire du »rewining » pour amener notre public constitué d’anciens, de moins jeunes et de jeunes mélomanes à renouer avec les spectacles d’anthologie du Xalam’ ‘, a souligné le compositeur trouvé en pleine installation technique d’avant balance dans la salle de Sorano.
« Un sentiment de stress nous habite à quelques heures du démarrage du concert, et c’est normal. Parce que c’est comme si c’est la première fois que nous jouons dans ce lieu mythique qui nous avait ouvert ses rideaux 35 ans avant », a dit l’auteur, compositeur et producteur.
»Nous sommes, c’est vrai, excités de voir comment le public multi générationnel va recevoir le Xalam lors de ce concert de ce soir qui sera sanctionné par une vidéo et un album en live », a souligné le membre fondateur du groupe.
»Le spectacle de ce soir qui entre dans le cadre du cinquantenaire du Théâtre national Daniel Sorano se fera avec des ténors de la musique sénégalaise comme Youssaou Ndour, Ismael Lo, etc. mais également avec les artistes de ce creuset culturel », a indiqué M. Guillabert.
»Jouer avec les artistes de Sorano nous permettra de montrer au public l’apport inestimable du folklore dans la marche du Xalam », a relevé Henry Guillabert.
Ce concert est le premier volet d’une série de spectacles et d’une tournée nationale pour aller rencontrer et satisfaire les attentes de nos fan à l’intérieur du pays, a appris le membre fondateur du Xalam.
Les concerts à venir se feront avec de nombreux musiciens étrangers amis qui avaient émis le souhait de venir participer à la communion de ce soir à Sorano, a ajouté Henry Guillabert.
L’auteur compositeur a, toutefois, soutenu que les »tenues traditionnelles révolutionnaires » connues du Xalam ne seront de mise sur scène.
»Nous n’allons pas venir en costume mais plutôt en tenues allégées », a souligné Henry Guillabert.
