Xalima news – On en sait un peu plus sur les raisons du départ de Jacques Diouf, Directeur général de la Fao de l’espace présidentiel. Au-delà des motivations de convenances personnelles, nos confrères du journal «Quotidien» expliquent que dans son entourage de Jacques, l’on explique sa démission par le fait qu’il n’était pas utilisé dans l’espace présidentiel malgré sa longue expérience à la tête de la Fao qui lui a permis d’avoir des entrées dans plusieurs pays. Les choses sont plus profondes. Il s’agit au-delà de la sous ou non-utilisation, d’un malaise qui avait fini par gagner le vieux de 75 ans. Ce Docteur en Sciences sociales du monde rural qui a commencé à être Directeur de structure en 1963, dirigeant d’organismes inter étatiques depuis 1965. Il est membre du gouvernement de 1978 à 1983, député, fonctionnaire à la Bceao, Ambassadeur avant de devenir Directeur de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) se sentait très à l’étroit entre les murs du Palais.
Du haut de sa stature d’ancien Dg de la Fao qui était à tu et à toi avec les grands de ce monde, se retrouver sous les ordres de jeunots (quoiqu’aux dents longues) ou se faire cornaquer par des patrons qui ont l’âge de son petit-fils pesaient sur ses humeurs de papy. Quant à la sous-utilisation, beaucoup de trucs ont donné de l’urticaire au vieux qui n’arrivait pas à «imposer» ses vues au Palais. Il y a le cas de sa fameuse Sada disent nos sources. Sada, c’est le programme qu’il avait concocté : Sécurité alimentaire et développement agricole). Pendant qu’il le finalisait le gouvernement, sous la houlette du ministre de l’Agriculture d’alors Benoît Sambou concoctait son Programme agricole quinquennal (Paq). Malgré tout SMS pèse de tout son poids pour que le ministère mette de côté le Paq et se concentre sur la Sada de Jacques. Mais «nak» pendant que Bibi Baldé et son équipe peaufinaient le projet, arrive la Nasan (nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la Nutrition lancée par le G8).
Un méga-projet qui va drainer des investissements substantiels vers les pays qui adhérent par l’accélération de l’afflux de capitaux privés. La Nasan va pousser le gouvernement à ré-orienter sa politique agricole, ce qui signe l’enterrement de la Sada au grand dam de son promoteur. Autre cas pour illustrer ses états d’âme, le Conseil présidentiel sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. Jacques aurait mal digéré le fait qu’en tant que Conseiller spécial du chef de l’Etat et vu son profil d’homme de l’art en matière de politique agricole, que le machin soit coaché par une autre conseillère de SMS, celle-là économique, en l’occurrence Niounka Diouf. Autres frustrations à rajouter à la coupe de Jacques, les postes de Pm qui lui ont échappé depuis l’accession de SMS à la Présidence. Malgré tout le lobbying de ses amis, Abdoul Mbaye puis Mimi l’ont doublé. Dans les deux cas, les grilles de ciblage du président quant au profil recherché pour traduire en actes sa vision l’ont laissé sur le carreau. De quoi certainement le pousser à dire qu’il vaut mieux aller cultiver ses oignons ailleurs. Une dernière à propos de Jacques Diouf, sa démission intervient alors qu’il se trouve à Lomé, ayant pris 43 jours de congés.
Source: Le Populaire
Si cette information avéré vrai, Je serai très désolé. Dommage pour le Sénégal, on préfère toujours des politiciens sans morals sur de personnes de valeur et honnêtes.
A mon humble personne, Je préfère le projet Sada (Sécurité alimentaire et développement agricole)de Jaques Diouf sur la(nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la Nutrition lancée par le G8).
On ne peux plus permettre aux toubab de penser a notre place » kou nek yaguana kham sa matti lale « .