L’Ujtl de Yeumbeul-Nord exige la libération de Karim Wade

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Suite à l’avis rendu par le Groupe de travail des Nations-unies qui confirme la détention arbitraire de Karim, des voix continuent de s’élever pour condamner l’attitude de l’État du Sénégal qui continue à garder le fils de l’ancien chef d’État en prison après sa condamnation par la Crei. Sur cette question précise, l’Union des jeunesses travaillistes de Yeumbeul-Nord dans le département de Pikine est catégorique et met en garde le chef de l’Etat et son régime. « Nous déclarons ici que le Président Macky Sall est le seul coupable de la prise d’otage de Karim parce qu’il a peur de lui. Et tout le monde sait que le seul tort de Karim aujourd’hui, c’est d’être candidat à la prochaine élection présidentielle » dénonce, Aliou Yatassay. Pour le Secrétaire général de l’Ujtl de la commune de Yeumbeul-Nord, « Karim n’a rien fait. La traque des biens mal acquis a échoué sous toutes ses formes. L’Etat en place n’a pas mis de preuves palpables pour inculper Karim. Donc de ce point de vue, il est important que la population se mobilise pour faire libérer Karim parce qu’il n’a rien fait et il est innocent ».

Toutefois, la jeunesse libérale de Yeumbeul-Nord prévient Macky Sall : « Karim n’a pas demandé de grâce, mais il doit être amnistié et libéré pour participer aux élections présidentielles. Donc, nous demandons solennellement à Macky Sall de libérer Karim parce que s’il ne le libère pas, le peuple le fera à sa place parce que le peuple est conscient que (SMS) est le responsable de l’emprisonnement de notre candidat ». Sur le dialogue entre le pouvoir et la classe politique, la jeunesse libérale de Yeumbeul-Nord donne visa au Pds, mais exige au préalable la libération de leur candidat. « L’élément catalyseur aujourd’hui du dialogue avec (SMS), c’est la libération de Karim. S’il est libéré, nous allons dialoguer avec (SMS). Sinon, on ne voit pas l’utilité de dialoguer avec celui qui tripatouille les droits et libertés fondamentaux des citoyens », poursuit Aliou Yatassay.

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2 Commentaires

  1. Karim WADE, le pire ennemi du peuple!
    Les sénégalais l’ont connu au lendemain de la victoire de son père en 2000. En effet, Abdoulaye WADE fut porté à la magistrature suprême par les sénégalais avec beaucoup d’espoirs.
    Durant les premiers mois de sa gouvernance, auguraient des lendemains meilleurs pour le Sénégal et une amélioration des conditions de vie des sénégalais. Mais malheureusement, Wade père avait pris l’option de se départir de ses alliés qui avaient combattus avec lui au deuxieme tour. Ainsi, ils sont tous chassés du gouvernement pour céder la place aux jeunes libéraux qui devront désormais gérer les affaires de la cité. Après quelques années, Karim WADE fit son apparition dans le gouvernement avec plus de quatre ministères stratégiques que son père lui confia au moment, ou ,de valeureux fils du pays ,très compétents peinent à trouver leur premier emploi.
    C’est le début d’une bamboula inqualifiable. Avant même d’atterrir dans le gouvernement, Il effectuait de fréquentes navettes entre Londres et Dakar, puis décide en 2002 de s’installer au Sénégal pour travailler dans l’administration de son père. Il est nommé conseiller personnel du président de la République, chargé de la mise en œuvre de grands projets, tels que le futur Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) prévu à Diass, la restructuration des Industries chimiques du Sénégal (ICS) ou la mise en place d’une zone économique spéciale intégrée dans la capitale, devenant ainsi son homme de confiance, son expert financier, son watchdog – selon la formule d’Abdoulaye Wade lui-même. Pendant cette période, c’est-à-dire avant son entrée dans le gouvernement, il a su profité de son expérience de banquier pour faire d’importants placements dans les paradis fiscaux pour s’assurer lui et sa famille à une retraite dorée au moment ou les sénégalais sont dans l’attente d’une atténuation de leurs nombreuses souffrances. Pendant 7 ans, il a réussi à sécuriser toute la fortune qui devra tenir en vie sa famille pendant plusieurs années. En juin 2004, il est nommé président de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (ANOCI) avec pour mission de préparer et d’organiser le onzième sommet de l’OCI devant réunir quatre ans plus tard à Dakar les responsables de 57 pays musulmans avec un budget de plus de 432 milliards.
    Ce fut l’occasion rêvée pour renflouer davantage les comptes de la famille par de nombreuses surfacturations opérées sur les chantiers de l’ANOCI. En effet les 7 km de route qui étaient facturés à 22 milliards de FCFA ont finalement couté 40 milliards 28 millions de FCFA sans compter les travaux d’embellissement qui ont couté 623 millions de FCFA au contribuable sénégalais avec des cocotiers à 1 million de FCA l’unité. Pour la réception des invités, un bateau dénommé « LA MUCISA » a été pris en location pour un cout de 3 milliards en seulement 15 jours. Cette manne financière a été directement puisée dans les caisses du port autonome de Dakar sans l’aval du conseil d’administration. En 2009, après qu’il fut nommé ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, il avait en charge le fameux PLAN TAKKAL ou il a, entre 2011 et 2012, dépensé 120 milliards FCfa en combustible et 30 milliards FCfa pour la location de groupes électrogènes au détriment des investissements structurels attendus. Aussi, en 2011, le fonds a emprunté auprès de la Banque atlantique du Sénégal, un montant de 34 milliards FCfa qu’il a rétrocédés à la Senelec aux conditions de l’emprunt, pour lui permettre d’apurer ses arriérés vis-à-vis de la Sar et de la Société International trading oil and commodities (Itoc). A cette occasion, des frais et commissions de 815 millions FCfa ont été prélevés au bénéfice de la banque et du «Conseiller financier et lead arrangeur Blackpearl Finance», d’autant que le Commissaire aux Comptes du fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie avait contesté le bien-fondé de ces frais et commissions en estimant que l’intervention d’un conseiller financier n’était pas nécessaire dans l’opération. Notons aussi qu’en 2007, sous la conduite de Karim WADE, l’Etat du Sénégal signait un contrat à un prix initial de construction estimé à 349 479 101 euros (environ 230 milliards de FCfa) pour la construction de l’aéroport international Blaise Diagne. Avant même de sortir de terre, le projet a déjà englouti plus de 500 milliards de FCfa du contribuable sénégalais par un troublant jeu d’avenants. Scandaleux ! C’est un gouffre à milliards. Un monstre financier qui s’est nourri des deniers publics sénégalais. Sans scrupule, avec voracité. Signé le 3 avril 2007, le contrat de construction, clé en main, d’un nouvel aéroport d’envergure avec le groupe Saudi Bin Ladin, au titre de crédits consentis d’abord auprès de Bnp Paribas et ensuite auprès de 8 institutions financières (Afdb, Afd, Idb, Idc, Sfd, Boad, Icf Debt Pool Llp, Opec Fund), risque aujourd’hui de coûter au Sénégal la peau des fesses par la faute du fils de Wade. Je voudrais aussi vous rappeler que Karim WADE avait à sa disposition un jet privé pour assurer ses déplacements à l’étranger et le tout payé encore parle contribuable sénégalais. Donc, au moment ou les sénégalais peinaient à joindre las deux bouts, au moment ou les coupures intempestives d’électricité avaient fini de sortir les sénégalais de leur gonds d’où les émeutes de l’électricité, au moment ou la flambée des prix des denrées de première nécessité avait plongé les sénégalais dans une souffrance accrue, au moment ou les travailleurs de la défunte compagnie Air Sénégal International se sont retrouvés au chômage à cause de sa faute, Karim WADE roulait sur des milliards du contribuable sénégalais. Le peuple ne peut avoir plus grand ennemi que le fils de Wade qui avait reçu les éloges de son père qui lui disait que « je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ». Bien sur il a bien travaillé parce qu’il a réussi à sécuriser le butin familiale qui servira à plus de 10 générations de la dynastie WADE pendant que la majorité des sénégalais vit en dessous du seuil de pauvreté. Sénégalaises, sénégalais, chers compatriotes, l’impunité doit être bannie de ce pays si on veut vraiment atteindre l’émergence. Rien ne peut autoriser la mise en liberté de Karim Wade si on prend on compte tout le préjudice évalué à des centaines de milliards qu’il a causé aux sénégalais. Sa place véritable, est en prison jusqu’à ce qu’il accepte de rendre aux sénégalais leurs deniers qu’il a détournés.

    • Mentez, mentez il en restera toujours quelque chose. La même histoire qu’on nous répète depuis une décennie. même les chiens n’y croient rien.
      Méditez plutôt sur cette citation.
      « Le mensonge décèle une âme faible, c’est le recours des sots et des idiots. »
      Citation de Francis Bacon ; Essais (1625)

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