Macky comme Koto

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Par Sadaga Diop

Oui, s ’il ne tenait qu ’à moi, le Président Macky Sall appellerait tous ceux dont la probité, les compétences, sont reconnues par tous, quel que soit le parti auquel ils appartiennent ou ont appartenus !
Le Président de la République est comme un Sélectionneur d ’une équipe nationale, tout joueur de très bon niveau qui évolue dans n ’importe quelle équipe de club peut être appelé ! Notre pays ne doit plus être géré par des esprits étriqués qui sont jaloux de leur proximité avec le Président Macky ou de leur appartenance à la coalition Bok Yakkar ! Le Président Macky me semble être un homme bon et ouvert, je ne doute pas un seul instant que, bientôt, il prendra des décisions qui en étonneront plus d ’un !
Si j ’étais Président de la République, élu avec une majorité aussi écrasante que celle qui a porté Macky au pouvoir, je ferais appel à tous ceux qui se sentent capables de mettre de côté les intérêts partisans, pour ne pas dire « claniques » et ne se pencher que sur la question de savoir « comment aller, vite et avec efficacité vers des avancées notoires, en dix ans vers le décollage économico-social du Sénégal ».
Le style du Président Macky Sall commence d ’ailleurs à me plaire. La location de cette barge pour la production d ’électricité, comme je l ’avais préconisé il y a quelques années, parce que ayant eu des responsabilités dans un très grand chantier où ce genre de technologie était utilisé pour des besoins supérieurs à ceux de toute la région de Dakar. Les différentes interventions que Macky a eu à faire lors de ce grand rassemblement des Chefs d ’Etats du monde entier m ’ont également convaincu que notre Président, formé à l ’école de Wade, a une maîtrise presque parfaite de ses dossiers, sait où il va, alors qu ’il y a quelques semaines d ’aucuns, dont moi, se demandaient si MACKY SALL savait où il allait! Quel retournement de veste diront certains de mes camarades qui oublient que nous ne sommes que pour le Sénégal et devons aider, encourager tout ce qui va dans le bon sens.
Le Président Macky Sall nous a aussi donné un aperçu de la façon dont il compte utiliser les fonds alloués par les Américains dans le cadre du Millénium AC count Challenge, et je suis très heureux qu ’il ait la ferme volonté de continuer dans le sens de la réalisation d ’infrastructures routières à l ’intérieur du Sénégal, ainsi que la poursuite de cette sorte de ségrégation positive au profit de nos très braves femmes Sénégalaises qui ne rechignent point à la tâche et qu ’il voudrait aider pour l ’acquisition de terres afin de booster notre agriculture qui doit être modernisée et tendre vers l’Agro-Business !

Ce texte posté par SADAGA DIOP, dans la rubrique commentaire de xalima

1 COMMENTAIRE

  1. Sauvons nos universités publiques du naufrage.

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.

    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.

    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.

    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.

    Il n’est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.

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