En Mauritanie, dans l’attente des résultats du second tour des élections législatives, régionales et municipales qui se tenaient samedi, la commission électorale a donné dimanche 16 septembre les premières tendances. La totalité des résultats devrait être connue au plus tard mardi soir.
Le report de voix ne semble pas avoir bien fonctionné pour les islamistes de Tawassoul. Du coup, l’opposition ne pourra compter que sur les 31 sièges gagnés à l’issue du premier tour le 1er septembre. Le parti au pouvoir, l’Union pour la république (UPR), qui avait remporté 67 des 131 sièges pourvus au premier tour, a raflé les 22 sièges toujours en ballotage.
Il s’assure donc d’une majorité confortable au sein de la future Assemblée nationale avec 89 députés sur les 157. Restent encore quatre sièges à pourvoir pour les Mauritaniens de l’étranger. Mais ce sera lors d’un vote ultérieur des députés.
Des municipales plus serrées
Pour les élections municipales, toujours selon les premières tendances de la Céni, les choses ont été moins faciles pour le parti au pouvoir. Avant le premier tour, l’UPR envisageait une large victoire, notamment à Nouakchott, où le parti contrôlait neuf communes depuis 2013, année où l’opposition avait boycotté. Le parti de Mohamed Ould Abdel Aziz s’est finalement imposé dans six des neuf communes. Les autres ont été gagnées par l’opposition.
Mais l’UPR a perdu la ville de Nouadhibou, la capitale économique, remportée par un parti de la majorité, Al-Karama.
rfi