Chassez le naturel, il revient toujours au galop! Cela Mody Niang qui a démissionné de l’Ofnac ne l’ignorait certainement pas au moment d’entrer à la structure. C’était évident que l’homme qui s’est distingué ces dernières décennies comme une sentinelle inamovible de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit, ne pouvait pas durer à l’Ofnac, où il serait contraint de fermer les yeux et de se taire, devant les actes de mal gouvernance et le refus de toute critique, de la part des autorités.
Mody Niang n’est plus conseiller technique et porte-parole à l’office national de lutte contre la fraude et la corruption. Selon le journal l’Observateur, dans sa livraison du jour, M Niang a quitté la boite depuis le 11 mars, après que la patronne de l’Ognac, Nafy Ngom Keïta ait finalement accepté sa démission, dont la lettre a été déposée plus d’un mois auparavant, le 9 février 2016.
Mais plus que la démission, ce sont les raisons qui ont poussé l’enseignant à quitter la prestigieuse structure qui suscitent la curiosité. Et selon les termes de sa lettre de démission, repris par le journal, il a évoqué en premier des raisons de santé.
« Ce serait bien volontiers que je continuerai ce compagnonnage jusqu’à la fin de mon contrat. Et peut-être même au-delà. (…). Malheureusement, je ne suis plus jeune et mon état de santé n’est plus des meilleurs », dit-il.
« Ceux qui nous gouvernent, et le premier d’entre eux (Macky Sall), ne supportent pas la critique »
Mais cette excuse qu’on pourrait qualifier de « diplomatique » ne semble pas trop convaincre, surtout en référence à l’autre raison qu’il a évoquée comme étant également une cause de son départ. Sans doute la principale cause, si l’on lit entre les nombreuses lignes qu’il a consacrées au sujet.
« Il se trouve aussi que pendant plus de quarante ans, j’exprime publiquement, à travers les médias, mon opinion sur les différentes gouvernances qui se sont succédées au Sénégal. Or de l’Ofnac, je ne pourrai pas continuer cette tradition et devrai me résoudre au silence », explique Mody Niang.
Or pour lui, il ne peut pas garantir de pouvoir rester en silence, alors que des choses pas catholiques et qu’il a toujours dénoncées, continuent de se produire.
« Dans ces conditions (silence obligé à l’Ofnac), il n’est pas exclu que de temps en temps, surtout dans le contexte que nous vivons, un déclic me fasse sortir de mon gong, presque irréversiblement. C’est arrivé lorsque le président de la république s’est permis de se rendre nuitamment chez Djibo Kâ pour le débaucher. Cela pourrait peut-être encore arriver », confesse-t-il.
Dès lors, ne pouvant pas garder le silence devant certaines dérives ou actes de mal gouvernance et faisant remarquer à Nafy Ngom Keïta que « ceux qui nous gouvernent, et le premier d’entre eux (Macky Sall), ne supportent pas la critique », il a dû prendre « la décision la plus pénible et la plus délicate » de sa vie. Cela, pour ne pas mette la patronne de l’Ofnac qui « ne compte que des amis dans l’appareil d’Etat » dans une situation embarrassante, en critiquant souvent le régime, tour en étant conseillers technique et porte-parole de l’Ofnac. Et Nafy Ngom Keïta ne pouvait qu’accepter son départ « avec résignation », face aux arguments en relation avec sa santé et son désir de liberté.
Pour ceux qui connaissent l’homme, cette démission n’est guère une surprise. En réalité, ce n’était plus qu’une question de temps. Pour s’être érigé en sentinelle des valeurs républicaines et de la bonne gouvernance depuis des années, prenant régulièrement sa plume pour dénoncer les abus et dérives du pouvoir, Mody Niang pouvait-il, du jour au lendemain, tomber dans le silence, renier ses principes, et renoncer à son « saccerdoce », juste pour un poste conseiller technique à l’Ofnac, Ce serait tout le contraire du combat qu’il a toujours mené. On ne le reconnaîtrait pas, et lui-même, se sentirait sans doute mal dans sa peau.
Jotay.net
Il faut savoir prouver avoir de l’honneur. Et franchement ce n’est pas possible en étant à côté de Macky. Le Sénégal entier ne regarde un proche de Macky que comme quelqu’un qui a renié toute valeur pour de l’argent. Et c’est ce que ceux qui sont proches de lui continuent de prouver chaque jour que Dieu fait
« Ceux qui nous gouvernent, et le premier d’entre eux (Macky Sall), ne supportent pas la critique » cette phrase dècrit la personne qui nous dirige accidentellement depuis 2012 car nous n’avons pas votè pour lui mais contre Wade et son projet de dèvolution monarchique on avait peur que le Senegal devienne un autre Togo ou RDC
Macky Sall n’aime pas les critiques d’alleurs il l’a fait savoir aux journalistes de Bougane Guèye lors de sa visite à Taif cela dècoule de sa personnalitè un etre faible intèrieurement rancunier et lache seuls les hommes forts, gènereux et ouverts acceptent les critiquent memes si elles ne sont pas justifièes cela fait partie de notre formation car derrière certaines critiques il y a une vèritè qu’il faut aller chercher
Macky Sall sait qu’il est nul et limitè donc toute critique touche son ègo car c’est un complèxè raison pour laquelle il utilise la force publique et la justice pour punir ceux qui osent lui dire la vèritè qu’il n’aime pas entendre
L’homme s’est entourè de parasites lèche-culs et laudateurs (SDJ,Latif,Omar Youm,Kassè,Yakham MBaye,Thiam,Madiambal ect…) qui vont meme jusqu’à lui faire miroiter un poste de S.G de l’ONU à un tarè comme lui
Bravo Monsieur Mody Niang vous meritez le titre de Monsieur vous etes ègal vous meme vous pouviez dire que vous etes agè il est temps de ranger les armes et faire tout le monde manger son fromage et se taire
Ou est Elhadji Momar Samb RTAS avec sa grande gueule ? Depuis 2012 on ne l’entend plus
OU sont les Penda Mbow et Alioune Tine et les autres de la fameuse sociètè civile ?
Tous des corrompus indignes et minables j’espère qu’ils quitteront la scène politique avec Macky Sall
Dieu reste et demeure le meilleur des juges.