Oustaz Alioune Sall – «Notre pays ne doit pas accepter l’avortement médicalisé, sinon… »

Oustaz Alioune Sall est contre l’avortement médicalisé. Animant le samedi passé une conférence sur la parenté, il a laissé entendre que si le Sénégal l’applique, d’ici à 100 ans, nous n’aurons plus de population.

OUSTAZ ALIOUNE SALL – «Notre pays ne doit pas accepter l’avortement médicalisé, sinon… »
Oustaz Alioune Sall est foncièrement contre l’avortement médicalisé. Il l’a fait savoir avant-hier samedi à Sagatta (département de Kébémer) où il animait une conférence sur la parenté. Sans porter de gants, le chroniqueur religieux de la radio privée Sud Fm a laissé entendre que «l’avortement médicalisé tant défendu par certains, n’est pas une bonne chose pour notre pays. Nous devons le combattre. Notre rôle est de le dénoncer, mais surtout de conscientiser les jeunes afin qu’ils ne l’appliquent pas». L’ancien candidat à la députation a aussi jeté le discrédit sur l’homosexualité. «Comment un homme peut-il épouser un homme comme lui ?», s’interroge Oustaz Sall. Et d’enchaîner pour faire le procès du lesbianisme : «une femme aussi doit se marier avec un homme et non avec une personne de même sexe.»

La planification familiale s’est aussi invitée à la sortie musclée du conférencier. Il est d’avis que «si nous continuons d’appliquer la planification familiale, d’autoriser l’avortement médicalisé, de laisser les hommes se marier entre eux et les femmes entre elles, d’ici à 100 ans, nous n’aurons plus de population». En outre, Oustaz Alioune Sall a formulé 21 recommandations à mettre en application pour sauvegarder la parenté. Le parrain de la conférence, El Hadji Amar Thiam dit «Ass», s’est réjoui de cette initiative, appelant l’ensemble de la population de Sagatta à s’unir et à travailler la main dans la main pour gagner le pari du développement. C’est le même sentiment qui a habité le président de l’Association pour le développement de Sagatta (Ads) Bargueth, Abdoulaye Mbengue. Ce dernier est d’avis que «rien ne peut se réaliser sans une bonne combinaison des forces. C’est pourquoi nous devons rester unis».

L’OBS ABDOU MBODJ