Pcci
Du sable dans le couscous de Yérim Sow. Dans un article au vitriol, le site Npa a dénoncé les méthodes utilisées à Pcci, qu’il assimile à un esclavage des temps modernes, non sans révéler des pratiques pour le moins racistes. « Premier employeur privé du Sénégal, le groupe est chouchouté par l’Etat sénégalais, qui voit en cette entreprise un acteur privilégié pour la réduction du chômage des jeunes. D’ailleurs, les jeunes téléacteurs sont diplômés pour la plupart de Bac+2 Marketing ou Commerce, et beaucoup ont un niveau maîtrise…Ils doivent par ailleurs avoir une diction parfaite, « sans accent sénégalais », comme le disait en 2003 un ancien directeur des Ressources humaines du groupe. Aujourd’hui, de grands groupes français (France Télécom, Sfr, Neuf Telecom, Canal Horizon, Orange Côte d’Ivoire) ont confié ou confient régulièrement la gestion de leur relation client à Pcci », révèle le site.
Pcci (bis)
« Les clients français ne se rendent pas compte qu’en appelant le Service relation clientèle de leur opérateur, c’est un (e) jeune sénégalais (e) qui répond au bout du fil, car Pcci utilise une technologie très récente, la « voix sur I.P » permettant de faire transiter via le Net les conversations téléphoniques. La voix est compressée en données numériques qui transitent par paquets sur Internet et décompressée à l’arrivée », écrit Npa. Qui ajoute : « Grâce au câble sous-marin Atlantis 2 qui irrigue les côtes du Sénégal, l’acheminement des données ne dure pas plus de 80 millisecondes, ce qui permet d’avoir une qualité d’écoute excellente, exactement comme en France. Mais le véritable avantage de Pcci sur ses concurrents français, c’est bien la main d’œuvre qui représente parfois jusqu’à 70% des charges d’un Centre d’appel ».
Pcci (ter)
En effet, « le rythme imposé aux téléacteurs est tout simplement scandaleux (6 h de production au téléphone avec seulement 15 mn de pause), favoritisme, suppression des primes de productivité et d’assiduité à la moindre occasion, retard du versement des salaires (parfois jusqu’à 15 jours de retard), non-versement (d’après certains employés) à la caisse de retraite et de sécurité sociale des 5, 6 % ponctionnés pourtant sur le salaire des employés, reconduction de Cdd sans limites (on arrête le contrat au bout d’un moment et on reprend l’employé plus tard) ». Grave, tout ça quand même !
lasquotidien.info
Enfin, on ose parler de ce qui est la pire forme d’esclavage au Sénégal.
A PCCI, on applique systématiquement la négation des droits des travailleurs;
on vous fait miroiter un prochain CDI et aprés quatre (4) ans de souffrances,
on vous annonce que vous n’êtes pas performant, et on vous licencie ou on vous oblige à démissionner.
Le travail sans congé, les 10 mn max journalières pour les toilettes, les humiliations quotidiennes, …… on est à PCCI, parceque on n’a pas où aller.
Yérim khalis diaroul gnaw amgua ko ba paré, aidez ces gens en leur mettant dans des bonnes conditions, du moins respecter les droits de ces pauvres travailleurs!! on s’est que tu n’es pas lié direct à cette affaire mais fais quelque chose pour améliorer le stress de ces pauvres !