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Processus électoral et transition post-électorale : Sidiki Kaba expose les contours « Si Macky Sall quitte, le processus est repris… »

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XALIMANEWSLors d’une conférence de presse ce jeudi 29 Février 2024, le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba a partagé des informations sur le processus électoral.

En tant que président de commission lors du dialogue national, il a souligné que le Conseil Constitutionnel dispose de deux options : soit appliquer les dispositions de l’article 36 de la Constitution, selon lequel le président de la République doit rester en fonction pendant deux mois avant de transmettre le pouvoir à son successeur élu démocratiquement par les Sénégalais, soit déclarer qu’il s’agit d’une « vacance de pouvoir », auquel cas le président de l’Assemblée nationale devient automatiquement président de la République.

Concernant la gestion de l’État après le 2 avril, Sidiki Kaba a rapporté que la deuxième commission du dialogue, présidée par le ministre Ismaila Madior Fall, a suggéré que le président sortant reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. 

« Sur cette situation, je dois vous dire que nous sommes dans une situation inédite car la Constitution avait prévu trois cas de figure : l’empêchement, la démission et le décès », a analysé M. Kaba qui ajoute : « Si le Président de la République quitte, le processus sera repris ».

Le président Macky Sall s’est engagé lors d’une réunion du Conseil des ministres tenue, hier mercredi, à soumettre les conclusions et recommandations des travaux du dialogue national qui s’est tenu lundi et mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Des acteurs politiques, chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile, ainsi que des candidats recalés à l’élection présidentielle, ont répondu à l’appel du président de la République pour dialoguer afin de trouver des solutions à la crise politique que traverse le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

2 Commentaires

  1. Juste il faut lui demander s’il est juriste ou politicien. Macky Sall ne peut rester au pouvoir que s’il fixe l’élection avant le 2 avril. Si ce n’est pas le cas le conseil constitutionnel va decider de la marche à suivre mais cela m’étonnerait que tout le processus soit repris car il y a déja une élection en cours. Lui et son dialogue national seront foutu à la poubelle car le conseil constitutionnel va lui donner une date pour la présidentielle et il devra s’exécuter.

  2. Macky a dit durant son dialogue que quelque que soit la conclusion du dialogue, c’est LUI qui décidera de la date par décret; on vient de perdre 20 jours pour rien. On veut une date, pas plus qu’une date et rien d’autre qu’une date pour qu’on puisse completer le 1er tour avant le 2 Avril 2024.

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