XALIMA NEWS – Avez-vous déjà vu un prévenu qui pose une question à un autre prévenu ? C’est ce qu’a voulu faire, hier, le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Henri Grégoire Diop. Le juge estime que l’article 429 du Code de procédure pénale (Cpp) permet à un prévenu de poser des questions à travers la Cour à un autre prévenu. Ce qui a failli créer un autre incident de procédure dans la salle. Car les avocats de la défense ont battu en brèche cette affirmation du juge. Mais c’est le Procureur spécial Alioune Ndao de départager les différentes parties.
Et c’est pour préciser que : «L’article 429 alinéa 2 autorise le prévenu et la partie civile à poser des questions à travers la Cour, mais pas entre prévenus». Une intervention qui a fait réagir positivement les avocats de la défense qui lancent ainsi au Procureur spécial : «Pour la première fois, nous sommes d’accord avec vous (Alioune Ndao)». Quant au juge Henri Grégoire Diop, il lâche : «De toute façon, c’est une question d’interprétation et la Cour donnera son avis». Et cela, tout en revenant à de meilleurs sentiments. Mais après quelques minutes de recherche dudit article dans le Cpp, Me Ciré Cledor Ly, un des avocats de la défense l’a brandi pour asseoir la position des défenseurs de Rimka.
Le Populaire