Les Lions ont fait le job. En effet ils ont facilement disposé des Requins Beus à l’issue d’un match déséquilibré et très haché au cours duquel Sadio Mané – à qui nous souhaitons un prompt rétablissement – a été obligé de quitter ses partenaires visiblement sonné et physiquement out après une collusion avec le gardien capverdien .
Que retenir à part la victoire ? Pas grand chose. Une début de match très prometteur avec du mouvement des occasions a laissé la place à des approximations et brides de passivité notoires. Face à une équipe capverdienne très tôt acculée et submergée, les Lions avait tout pour passer un après midi tranquille.
Mais il est à croire que cette équipe sénégalaise est taillée sur mesure pour toujours nous laisser sur notre faim et sur un goût d’inachevé. Le manque de réalisme, de justesse dans les choix en phase offensives contribuent à donner l’impression que les hommes d’Aliou Cissé courent toujours derrière cette sérénité et lucidité qui les permettraient de se mettre à l’abri de façon décisive et convaincante. Surtout dans la surface de vérité.
Face à une équipe très tôt en infériorité numérique ( réduite à 10 à la 25eme puis à 9 à la 57eme) il a fallu allait chercher ce résultat. Ils l’ont fait. Par un but de l’incomparable Sadio Mané – a moitié groggy après une collusion avec le gardien adversaire- 63eme et dans le temps additionnel par le jeune Bamba Dieng. 2-0 une victoire pas cher payée mais somme toute très logique et méritée.
Côté satisfaction il faudra d’abord noter que la défense sénégalaise autour de Kalidou Koulibaly est toujours imperméable. Que Pape Gueye paraît intéressant dans le rôle d’inter gauche et qu’il sera difficile de ne pas l’inclure dans un futur onze. Pour finir sur ce volet, l’entrée du remuant et incisif Bamba Dieng peut être bousculera la hiérarchie de son coach qui campe toujours sur ses certitudes.
Pour le moins bon, l’on s’interrogera toujours sur les choix tactiques d’Aliou Cissé. Pourquoi par exemple insister sur un Boulaye Dia en excentré droit rôle dans lequel il peine et n’apporte pas de solution? L’animation offensive face à une équipe réduite à 9 était pour le moins étrangement tatillonne et brouillonne. Enfin on attendra toujours pour célébrer un but venant de nos avant-centres en compétition? Depuis 2017 que cela dure.
En attendant bon gré mal gré, les Lions ? sont en quart de finale de la CAN. C’est l’essentiel.
je pensais que c’est Amadou Ba ministre