La Direction du commerce intérieur a annoncé, dans un communiqué parvenu à l’APS, l’autorisation d’importation d’un quota de 10.000 tonnes de sucre cristallisé, d’ici au 15 septembre prochain.
Le texte annonce aussi l’autorisation « sans délai » de la mise à consommation d’un stock résiduel de 2.820 tonnes en souffrance au port de Dakar.
Le quota de 10.000 tonnes sera réparti « au prorata des parts de marché des principaux importateurs de sucre enregistrées en 2013 », précise-t-il.
Le communiqué explique qu’après une suspension de quelques mois, « la décision a été prise de rouvrir les importations de sucre cristallisé destiné à la revente en l’état ». Cette mesure a été prise à l’issue d’une réunion de concertation, qui a réuni mardi les acteurs opérant dans le secteur de l’importation de ce produit, selon la même source.
Cette réunion, qui s’est tenue dans la salle de conférences du ministère du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, a enregistré la participation d’agents des Douanes, de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS) et des importateurs de sucre.
Le ministère du Commerce a tenu à rappeler « aux importateurs concernés l’obligation de respecter leurs engagements d’importation dans les délais prévus, en vue d’assurer un approvisionnement correct et régulier du marché en sucre cristallisé’’.
Le 18 juin dernier, le ministère du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel annonçait que »des mesures de régulation [avaient] été prises, afin de permettre l’écoulement » d’un stock de 14.580 tonnes, qui étaient en souffrance au port de Dakar.
Ces mesures concernaient aussi 3.107 autres tonnes qui étaient en cours d’importation, selon le ministère qui signale qu’elles n’étaient pas de nature à « compromettre la distribution du sucre local de la CSS ».
Il avait aussi décidé de »la poursuite de la suspension de la délivrance des DIPA (déclarations d’importation de produits alimentaires) pour les importations de sucre cristallisé, jusqu’à l’épuisement du stock de sucre local ».
Le ministère avait autorité « le déblocage immédiat du stock ayant déjà supporté les droits de douane, ainsi que celui déjà déclaré en entrepôt fictif ».