Les observateurs ont été nombreux à s’interroger après avoir constaté le volume pris par le lutteur Gouy Gui lors de sa sortie, dimanche, au stade Amadou Barry de Guédiawaye pour son face à face avec Ness son prochain adversaire. Manifestement en surpoids, le visage rond et bouffi, le Baobab de Guédiawaye était méconnaissable. Il a gonflé, trop gonflé. De quoi susciter les craintes sur son état de santé à moins de dix semaines de son combat prévu le 4 avril prochain.
Interrogé sur ce fait par nos confrères de L’Observateur, Mor Fadam, son encadreur à l’école de lutte, déclare: « C’est irrationnel de prendre autant de volume en si peu de temps. Ce qu’on demande à un sportif professionnel, quelle que soit la discipline pratiquée, c’est de bien s’entrainer, d’avoir une hygiène de vie de qualité, de bien récupérer. Sinon, il s’expose naturellement à des dangers de toute sorte. ».
« Quand on prend trop de poids, tout ce qu’on risque, c’est de s’essouffler très vite. », ajoute Ambroise Sarr qui l’a coaché lors des présélections en Équipe nationale de lutte simple où pour la petite anecdote, le tonitruant lutteur refusait déjà de perdre du poids.
